Pas de soucis. De toute façon le tap tap sur l'épaule avec des "mais non t'es pas une merde, c'est parce que t'as des problèmes psy envahissant, tu réussira la prochaine fois etc..." auraient été très mal reçu ici.Caramel2 a écrit :Bon, j'ai eu une journée de merde au taf, donc excuse l'absence de bisounoursitude et de consolation dans mon post, c'est pas contre toi hein.
Là je pose juste les choix qui s'offrent à moi maintenant, après ce gros retour de réalité dans la gueule. Qu'il me permette au moins d'avancer.
Dans ces 80 % il y'avait aussi ceux qui se sont inscrit mais ne sont jamais venu ni aux cours ni aux examens, ceux qui ne sont jamais aller en cours, ceux qui n'ont jamais ouvert leur classeurs et sont aller aux épreuve à l'arrache, ce qui on fait ça pour s'entrainer en attendant un concours, ceux qui ne sont pas motivés, ceux qui sont trop nuls...Mais euh... Si tu es une merde, ca veut dire quoi ? Que 80% des étudiants, ceux qui ont raté tout comme toi leur semestre selon les statistiques que tu as donné, sont des merdes ? Euh... What ?
Moi j'étais motivé, j'ai bosser comme jamais je ne l'avais fait auparavant, et avec plaisir en plus. J'ai angoissé comme une malade pour ces examens quitte à en chialer j'men souviens. J'ai presque toujours été en cours, et quand j'y allais pas je m'arrangeais pour le récupérer et le rattraper, je n'ai pas fait d'impasses, je me suis même mise aux stats. J'ai sius même restée abstinante concernant alcool et la drogue. J'y croyais, j'me disais que ça paireais forcément. Et puis j'avais un projet derrière cette réussite, un vrai projet, entier. Et je suis redoublante, je connais deja le programme, les pièges, le type d'épreuve, les notions de cours qui reviennent souvent aux exames...
Alors je sais de quoi je parle quand je dis que je suis une véritable merde. Je vois pas où est la faille dans mon discours là.
Si je veux me dévaloriser, je peux. Ce soir j'ai le droit, après ce que je viens me prendre dans la gueule j'ai le droit de chanter et clamer ma nullitude, elle est avérée maintenant.Mais arrête le plan "dévalorisons nous joyeusement et défonçons nous la gueule, lolilol", sérieusement dit.
Et si je veux je peux me défoncer la gueule aussi. Je suis en vie, je suis restée en vie, j'me suis pas buttée. J'avais pas l'obligation pourtant hein, mais je suis toujours là. Alors si je suis en vie, si je suis en vie malgré ces idées qui m'assaillent j'ai le droit de me défoncer la gueule si je veux. Et je le fais.