Et si, au contraire, on met trop de pression sur les hommes ? Où s'arrête la revendication légitime des femmes, et où commence un désir d'inverser un rapport de domination que les hommes ont eu?
Que l'on n'interprète pas mal ce que je viens d'écrire. Je suis totalement pour l'égalité homme /femme ou l'égalité femme/homme. Je porterais volontiers un bracelet LGBT. L'égalité entre les sexes. Mais rien d'autre et j'ai l'impression que la plupart des mouvements féministes se font actuellement, sous couvert d'égalité, sous le sceau de la colère, de la révolte et du renversement.
On peut être phallocrate. Ça existe malheureusement beaucoup et trop souvent. Mais je vois l'émergence d'un autre qualificatif, celui de vaginocrate.
Et dans le texte soumis ici, il n'est pas question une fois du métier de père, qui lui aussi est exigeant, fatigant, est composé de frustrations et de renoncements, de dilemmes difficiles entre le besoin d'acquérir un revenu supérieur pour rééquilibrer une économie familiale chamboulée par l'apparition d'une charmante tête blonde, brune ou rousse et d'assurer une présence nécessaire au foyer. Il n'a pas été question du rôle du père de cette femme et on ne saura jamais si c'était un bon père.
Car oui, si la mère porte l'enfant, elle n'est pas la seule à partager les joies et les poids de la maternité jusqu'aux périodes du nid familial vide. Et il y a aussi des hommes qui aiment leur femmes et qui, contrairement à elles, ne veulent pas d'enfants, ce qui constitue un motif fréquent de rupture.
Mais ça, bizarrement, on n'en parlera jamais dans les journaux. Ce n'est pas à la mode, ce n'est pas vendeur. Et si on publie ce genre de témoignage qui sont épidermiquement perçus comme intéressants, c'est par pure discrimination parce que ça attirera la sympathie du lectorat féminin dont les éditorialistes se foutent comme d'une guigne dans la majorité des autres pages à part la page people.
Ce texte hybride se situant entre un coup de gueule personnel, une revendication associative et un souvenir attendrissant n'est pas objectif et ne doit surtout pas l'être car il obéit aux critères de publication des mass medias. De la subjectivité à fleur de peau, du flashback par camions, de l'émotion par paquets de mouchoirs.
On s'est servi de cette femme pour augmenter le nombre de clics sur une page.
Et donc ce texte, qui aurait pu être écrit il y a quarante ans, en obéissant totalement aux clichés actuels, dessert la cause de la femme.
Il serait enfin temps d'en faire un vrai débat au nom de cette égalité que certaines femmes veulent mais n'appliqueront que pour leurs intérêts.
Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
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- DizzyDance
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Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Le combat, c'est aussi ça, poser des gestes au quotidien pour non seulement reculer l'échéance, mais, à travers ce genre de petites victoires, vivre.
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Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Aimer, ce n'est pas dire "Je te fais confiance, je sais que tu ne me feras jamais mal" mais "Je préfère avoir mal de ta part que de celle d'un(e) autre"
Demain est un cercueil, hier un vomissement d'entrailles.
Aujourd'hui, c'est soi.
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Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
La première chose quand je te lis, c'est cette sensation que le patriarcat n'existe plus, que les hommes et les femmes sont désormais égaux. Je m'appuie, notamment, sur le fait que tu parles d'une domination que les hommes « ont eu », comme si c'était un passé plus ou moins lointain, mais pas un fait actuel.
Il serait bon de rappeler quand même que les hommes gagnent en moyenne 16% de plus que les femmes lorsqu'ils travaillent à temps plein, que la majorité des postes à responsabilité sont occupés par des hommes, et que même lorsqu'on instaure une parité en politique (ministère), les ministères les plus importants restent des bastions masculins (prenons l'exemple de la France, hormis le ministère de la justice, les autres ministères régaliens n'ont vu qu'une seule femme à leur tête depuis le début de la cinquième république). Il serait bon également de rappeler qu'une femme meure tous les 2 à 3 jours en France sous les coups de son mari, et qu'une femme sur trois a été violée dans sa vie. Bref, de manière générale, concernant le patriarcat, le sexisme et la culture du viol comme des faits existant à l'heure actuelle, je te renvoie au dossier que j'ai écrit moi-même récemment : http://casdenor.fr/index.php?post/2014/ ... troduction
La domination masculine est encore très largement un fait à l'heure actuelle, ce n'est pas quelque chose de finie. Alors avant de se poser la question de l'inversion de ce rapport, avant de se demander s'il existe des « vaginocrate », il serait bon déjà de s'occuper des phallocrate et de supprimer le système social patriarcal actuel, n'est-il pas ?
Un autre problème de ton message est son égocentrisme masculin complet. En effet, l'article partagée par Aurore fait référence à la pression mise sur les femmes pour avoir des enfants. A aucun moment tu ne fais référence au sujet. Quand tu fais référence à la pression mise sur les hommes, ce n'est pas la même. La question que je t'invite donc à te poser est pourquoi as-tu ressenti le besoin de dévier du sujet et de ramener à toi et à ton genre un sujet qui ne lui était pas adressé, un sujet dans lequel il n'avait pas sa place ?
Cet égocentrisme masculin est extrêmement problématique, d'autant plus qu'ici, il met en place exactement ce que tu dénonçais plus tôt : une opposition homme-femme. Celle-ci n'était pas présente dans le sujet. En revanche, tu l'apportes toi-même, et c'est assez problématique que, pour toi, les problèmes des hommes soient obligatoirement mis en compétition avec ceux des femmes. Parce que oui, tu aurais pu faire un sujet sur la pression mise sur les hommes. Tu aurais pu répondre à ce sujet en évoquant la pression mise sur les hommes d'avoir des enfants. Mais tu ne l'as pas fait. Tu as parlé de la pression mise sur les hommes en général, et tu l'as opposé à ce que le sujet présentait.
En fait, à te lire, je tombe sur la quasi-totalité des poncifs anti-féministe, à tel point que dans le bingo qu'on fait des réponses éculées et ignorantes, tu tapes 4 cases sur 25, soit 16% en un seul message.
En partant du haut : A5, B2, C5 et E4
Tu dis que ce texte dessert la cause de la femme (comme si la femme était un être unique, mais on va supposer que c'était une coquille et que tu voulais dire « des femmes ») mais que fais-tu pour cette cause exactement ? Tu parles de porter un bracelet LGBT, que tu es pour l'égalité homme/femme ou femme/homme mais dans quelle mesure travailles-tu à détruire tes réactions misogynes ? Dans quelle mesure travailles-tu à aider cette cause, à te renseigner dessus, bref, que fais-tu ? Et ne trouves-tu pas que, de la part de quelqu'un qui, justement, ne fait pas grand chose, c'est extrêmement condescendant de venir expliquer à celles et ceux qui font quelque chose qu'ils ou elles « desservent » leur cause ?
Tu parles des femmes qui ne se battraient que pour leurs propres intérêts, mais de qui parles-tu ? De quelles féministes parles-tu ? De celles qui combattent la galanterie ? De celles qui se sont battues pour les congés paternités ? Bref, de qui parles-tu ? Je pense à te lire que tu parles simplement de ce vieux poncif éculé socialement répandu qui est que le féminisme « va trop loin ». Au cas où tu n'étais pas au courant, ce terme existait déjà au lendemain de la seconde guerre mondiale, quand le droit de vote devait être accordée aux femmes. Divers sénateurs avaient alors dit « l'égalité, oui, mais la politique, non, le féminisme va trop loin, il dessert la cause des femmes. »
Tu sous-entend à de nombreuses reprises que les féministes seraient manipulées (« Et si on publie ce genre de témoignage qui sont épidermiquement perçus comme intéressants, c'est par pure discrimination parce que ça attirera la sympathie du lectorat féminin dont les éditorialistes se foutent comme d'une guigne dans la majorité des autres pages à part la page people. » ou encore « On s'est servi de cette femme pour augmenter le nombre de clics sur une page. ») mais ne serait-ce pas toi qui le serait, à sortir des propos lus et relus, faussés, et qui existaient déjà il y a 70ans ?
Intéresse-toi au féminisme Dizzy, tu as beaucoup à y gagner, ne serait-ce que d'avoir un tant soit peu de crédibilité quand tu le critiques.
Il serait bon de rappeler quand même que les hommes gagnent en moyenne 16% de plus que les femmes lorsqu'ils travaillent à temps plein, que la majorité des postes à responsabilité sont occupés par des hommes, et que même lorsqu'on instaure une parité en politique (ministère), les ministères les plus importants restent des bastions masculins (prenons l'exemple de la France, hormis le ministère de la justice, les autres ministères régaliens n'ont vu qu'une seule femme à leur tête depuis le début de la cinquième république). Il serait bon également de rappeler qu'une femme meure tous les 2 à 3 jours en France sous les coups de son mari, et qu'une femme sur trois a été violée dans sa vie. Bref, de manière générale, concernant le patriarcat, le sexisme et la culture du viol comme des faits existant à l'heure actuelle, je te renvoie au dossier que j'ai écrit moi-même récemment : http://casdenor.fr/index.php?post/2014/ ... troduction
La domination masculine est encore très largement un fait à l'heure actuelle, ce n'est pas quelque chose de finie. Alors avant de se poser la question de l'inversion de ce rapport, avant de se demander s'il existe des « vaginocrate », il serait bon déjà de s'occuper des phallocrate et de supprimer le système social patriarcal actuel, n'est-il pas ?
Un autre problème de ton message est son égocentrisme masculin complet. En effet, l'article partagée par Aurore fait référence à la pression mise sur les femmes pour avoir des enfants. A aucun moment tu ne fais référence au sujet. Quand tu fais référence à la pression mise sur les hommes, ce n'est pas la même. La question que je t'invite donc à te poser est pourquoi as-tu ressenti le besoin de dévier du sujet et de ramener à toi et à ton genre un sujet qui ne lui était pas adressé, un sujet dans lequel il n'avait pas sa place ?
Cet égocentrisme masculin est extrêmement problématique, d'autant plus qu'ici, il met en place exactement ce que tu dénonçais plus tôt : une opposition homme-femme. Celle-ci n'était pas présente dans le sujet. En revanche, tu l'apportes toi-même, et c'est assez problématique que, pour toi, les problèmes des hommes soient obligatoirement mis en compétition avec ceux des femmes. Parce que oui, tu aurais pu faire un sujet sur la pression mise sur les hommes. Tu aurais pu répondre à ce sujet en évoquant la pression mise sur les hommes d'avoir des enfants. Mais tu ne l'as pas fait. Tu as parlé de la pression mise sur les hommes en général, et tu l'as opposé à ce que le sujet présentait.
En fait, à te lire, je tombe sur la quasi-totalité des poncifs anti-féministe, à tel point que dans le bingo qu'on fait des réponses éculées et ignorantes, tu tapes 4 cases sur 25, soit 16% en un seul message.
En partant du haut : A5, B2, C5 et E4
Tu dis que ce texte dessert la cause de la femme (comme si la femme était un être unique, mais on va supposer que c'était une coquille et que tu voulais dire « des femmes ») mais que fais-tu pour cette cause exactement ? Tu parles de porter un bracelet LGBT, que tu es pour l'égalité homme/femme ou femme/homme mais dans quelle mesure travailles-tu à détruire tes réactions misogynes ? Dans quelle mesure travailles-tu à aider cette cause, à te renseigner dessus, bref, que fais-tu ? Et ne trouves-tu pas que, de la part de quelqu'un qui, justement, ne fait pas grand chose, c'est extrêmement condescendant de venir expliquer à celles et ceux qui font quelque chose qu'ils ou elles « desservent » leur cause ?
Tu parles des femmes qui ne se battraient que pour leurs propres intérêts, mais de qui parles-tu ? De quelles féministes parles-tu ? De celles qui combattent la galanterie ? De celles qui se sont battues pour les congés paternités ? Bref, de qui parles-tu ? Je pense à te lire que tu parles simplement de ce vieux poncif éculé socialement répandu qui est que le féminisme « va trop loin ». Au cas où tu n'étais pas au courant, ce terme existait déjà au lendemain de la seconde guerre mondiale, quand le droit de vote devait être accordée aux femmes. Divers sénateurs avaient alors dit « l'égalité, oui, mais la politique, non, le féminisme va trop loin, il dessert la cause des femmes. »
Tu sous-entend à de nombreuses reprises que les féministes seraient manipulées (« Et si on publie ce genre de témoignage qui sont épidermiquement perçus comme intéressants, c'est par pure discrimination parce que ça attirera la sympathie du lectorat féminin dont les éditorialistes se foutent comme d'une guigne dans la majorité des autres pages à part la page people. » ou encore « On s'est servi de cette femme pour augmenter le nombre de clics sur une page. ») mais ne serait-ce pas toi qui le serait, à sortir des propos lus et relus, faussés, et qui existaient déjà il y a 70ans ?
Intéresse-toi au féminisme Dizzy, tu as beaucoup à y gagner, ne serait-ce que d'avoir un tant soit peu de crédibilité quand tu le critiques.
Aimer, ce n'est pas dire "Je te fais confiance, je sais que tu ne me feras jamais mal" mais "Je préfère avoir mal de ta part que de celle d'un(e) autre"
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Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Je suis partiellement d'accord avec toi, sur le fait que certaines féministes (c'est récent que je dis "certaines", parce que c'est assez récent qu'au lieu de critiquer, je tente de comprendre d'un peu plus près) ont la sale tendance à tomber dans un "extrême inverse" dans leur discours, qui a mon sens est totalement moisi.
Par contre, sur le sujet "maternité", je ne peux clairement pas être d'accord avec toi. On ne casse pas les couilles aux mecs pour qu'ils soient pères. On ne leur bassine pas que "ils changeront d'avis" s'ils disent préférer leur carrière. Quand un gosse tourne mal, c'est massivement vers la mère que se tournent les regards accusateurs, nettement moins vers le père. Une femme qui préfère sa carrière à sa vie de famille, on la regarde encore étrangement. Etc etc. Ca, c'est une réalité.
Alors oui, elle est merdique aussi pour une partie des hommes, cette réalité. Ceux qui voudraient avoir un vrai congé paternité, ou avoir l'opportunité de bosser à mi-temps pour s'occuper de leur gamin, ou avoir sa garde après un divorce.
Et c'est merdique pour eux aussi, je suis bien d'accord avec toi.
Par contre, ca part quand même du présupposé de base que "Les femmes sont faites pour être mère". Sauf que euh... non. Et démonter ce cliché, c'est utile aussi aux mecs qui voudraient pouvoir voir leur rôle de père mieux reconnu. Parce que tant que ca sera acquis pour la société que "La femme doit aimer faire des gamins et s'en occuper", non seulement la femme qui ne rentre pas dans cette case là, elle sera regardée de travers, mais l'homme qui voudrait rentrer dans cette case et dans ce rôle de "s'occuper des enfants", il est regardé tout aussi étrangement...
Par contre, sur le sujet "maternité", je ne peux clairement pas être d'accord avec toi. On ne casse pas les couilles aux mecs pour qu'ils soient pères. On ne leur bassine pas que "ils changeront d'avis" s'ils disent préférer leur carrière. Quand un gosse tourne mal, c'est massivement vers la mère que se tournent les regards accusateurs, nettement moins vers le père. Une femme qui préfère sa carrière à sa vie de famille, on la regarde encore étrangement. Etc etc. Ca, c'est une réalité.
Alors oui, elle est merdique aussi pour une partie des hommes, cette réalité. Ceux qui voudraient avoir un vrai congé paternité, ou avoir l'opportunité de bosser à mi-temps pour s'occuper de leur gamin, ou avoir sa garde après un divorce.
Et c'est merdique pour eux aussi, je suis bien d'accord avec toi.
Par contre, ca part quand même du présupposé de base que "Les femmes sont faites pour être mère". Sauf que euh... non. Et démonter ce cliché, c'est utile aussi aux mecs qui voudraient pouvoir voir leur rôle de père mieux reconnu. Parce que tant que ca sera acquis pour la société que "La femme doit aimer faire des gamins et s'en occuper", non seulement la femme qui ne rentre pas dans cette case là, elle sera regardée de travers, mais l'homme qui voudrait rentrer dans cette case et dans ce rôle de "s'occuper des enfants", il est regardé tout aussi étrangement...
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Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Et pour cause!Caramel2 a écrit :On ne casse pas les couilles aux mecs pour qu'ils soient pères.
Bref, je voulais, dans ma réaction, dire quelle est le point de vue de l'homme. Je n'ai pas dit que je la partage. Mais il faut qu'il y ait débat. Les femmes ne sont pas faites pour être mères, mais les hommes encore moins en fait. C'est une réalité. L'autre est qu'il y a eu un modèle oppressant jusqu'à disons 1950 et que il y a eu plusieurs efforts désordonnés pour casser cette tendance.
Le modèle persiste, malgré tout. dans l'école, dans l'économie, dans les corps de métier.
Et non, Meth, 16%, que je conteste d'ailleurs, ne fait pas 100%! La seule que j'admets, c'est "Et la cause des hommes, elle?". Les femmes n'ont pas les pouvoirs. Elles en ont un peu plus. Je n'ai jamais dit que j'étais un homme correct, faut pas déconner tout de même. Je peux être d'un odieux fini envers tout le monde (et là encore, dans ma colère, je suis égalitaire à la Hartmann). Ce n'est pas Aurore qui est sensible par rapport à l'article, mais l'article (sans doute réécrit par le journaleux!) qui joue un peu trop de la chanterelle.Meth en psychose a écrit :En fait, à te lire, je tombe sur la quasi-totalité des poncifs anti-féministe, à tel point que dans le bingo qu'on fait des réponses éculées et ignorantes, tu tapes 4 cases sur 25, soit 16% en un seul message.
4%, c'est déjà beaucoup, je te l'accorde. Et même beaucoup trop.
Mais je voudrais combattre et le machisme et le féminisme. L'égalité. Ni plus ni moins. Et elle n'est pas là. Tout le monde en souffre.
Exemple : dans le Huffington Post cité, je suis à peu près sûr que la majorité des sujets est ciblé sur les hommes, et que cet article est un article alibi et utilisé pour respecter un certain quota. Un article émotionnel et d'une certaine violence. Un témoignage plus qu'une étude d'ailleurs.
Et je voudrais avoir des études, un travail de recherche journalistique sérieux. Je lirai ta recherche d'ailleurs, car c'est un point qui fait avancer les choses.
Je ne suis pas contre l'émancipation des femmes. Je suis contre des discours ultra-revendicateurs biaisés que ce soit de la part des hommes comme de la part des femmes.
Et je dirais même plus. Je ne suis pas pour une approche complémentaire des deux sexes, mais pour une approche égalitaire. C'est toute la nuance. Il n'y a pas autant de différences physiologiques que ceux qui voulaient écarter les femmes des secteurs où ils régnaient (et règnent encore) sans discussion aucune voulaient bien nous le seriner. Dire que les sexes sont complémentaires est, à mon humble avis, vouloir tenir les femmes encore une fois à l'écart. C'est un discours de dominant/soumis que je n'aime pas du tout.
On, on, on. Je voudrais bien avoir les chiffres. Parce qu'ici, ce n'est pas une réalité, mais une perception de réalité, ce qui est différent. Mais pas moins préoccupant car si le malaise est là, c'est peut-être qu'il y a effectivement quelque chose... et qu'il y a sûrement une volonté de mettre des choses dans le placard. Quoi, je ne sais.Caramel2 a écrit :On ne leur bassine pas que "ils changeront d'avis" s'ils disent préférer leur carrière. Quand un gosse tourne mal, c'est massivement vers la mère que se tournent les regards accusateurs, nettement moins vers le père. Une femme qui préfère sa carrière à sa vie de famille, on la regarde encore étrangement. Etc etc. Ca, c'est une réalité.
Je fais référence, non au sujet, mais au témoignage. Elle parle de sa mère comme étant parfaite. Mais de son père, elle n'en parle pas. Et, pour un sujet de cette importance, je trouve ça quand même bizarre. J'aurais aimé savoir quel a été le rôle de son père dans sa prise de position, par exemple. L'article est incomplet, le témoignage est incomplet.Meth en psychose a écrit :Un autre problème de ton message est son égocentrisme masculin complet. En effet, l'article partagée par Aurore fait référence à la pression mise sur les femmes pour avoir des enfants. A aucun moment tu ne fais référence au sujet.
C'est vrai que l'article cité par Aurore dénonce une situation (personnelle?) intolérable, mais de même que quand on parle de la femme, il faut parler de l'homme, le contraire doit être vrai aussi.
Et là encore, c'est complètement évacué dans la plupart des articles.
Exemples : peu d'hommes osent se plaindre qu'ils soient battus par leur femme. L'ivrognerie est ordinairement associé à l'homme. J'en passe et sans doute des pires des deux côtés. Il y a des clichés liés aux genres qu'il faudra bien dynamiter un jour.
Juste matière à réflexion.
Le combat, c'est aussi ça, poser des gestes au quotidien pour non seulement reculer l'échéance, mais, à travers ce genre de petites victoires, vivre.
Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Ben je sais pas, on pourrait dja commencer, à l'échelle ici, par demander aux mecs : Est-ce qu'on vous demande régulièrement "quand est-ce que vous me ramenez un petit fils / une petite fille ?" (discours des parents), ou de manière plus générale, est-ce qu'on vous suggère régulièrement ca serait quand même assez normal que vous songiez à vous caser et devenir papa ?
Parce que sincèrement, pour ma part, c'est ce que j'entends.
Et si vous dites que vous n'avez pas envie d'être papa, quelles sont les réactions ?
Parce que sincèrement, pour ma part, c'est ce que j'entends.
Et si vous dites que vous n'avez pas envie d'être papa, quelles sont les réactions ?
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- DizzyDance
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Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Bonne idée. Faudra trouver le fameux "échantillon représentatif", mais c'est probablement la meilleure proposition réalisable pratiquement. Bravo!
Mes parents ont abandonné tout espoir pour ma sœur et pour moi, s'ils en avaient un jour, ce que je ne sais pas.
Mes parents ont abandonné tout espoir pour ma sœur et pour moi, s'ils en avaient un jour, ce que je ne sais pas.
Le combat, c'est aussi ça, poser des gestes au quotidien pour non seulement reculer l'échéance, mais, à travers ce genre de petites victoires, vivre.
Re: Met-on trop de pression sur les femmes [hors-sujet]?
Pour la violence conjuguale (de l'exemple de Dizzy) si j'ai bonne mémoire des cours de médecine ils étaient de 80 % de l'homme vers la femme et 20 % dans l'autre cas. Et il est très clair que peu d'homme avoue subir des violences d'une femme, histoire de fierté et de réaction des autres (y compris des femmes). Mais ça s'égare. On pourrait parler sinon des gardes d'enfants où l'homme est le plus souvent défavoriser (alors que j'avais déjà vu des cas extrêmes).
Personnellement, dans ma famille, ma mère était assez insistante, autant envers mon frère que ma sœur (surtout que le premier est plus vieux et en couple depuis un bail) qui lui ont répondu ne pas vouloir y penser voir même ne pas en vouloir. Elle attend vraiment à être grand mère et à ce niveau ça ne dépend plus du sexe de son enfant.
Personnellement, dans ma famille, ma mère était assez insistante, autant envers mon frère que ma sœur (surtout que le premier est plus vieux et en couple depuis un bail) qui lui ont répondu ne pas vouloir y penser voir même ne pas en vouloir. Elle attend vraiment à être grand mère et à ce niveau ça ne dépend plus du sexe de son enfant.