ça se passe assez mal. Je mets entre 1h et 3h pour m'endormir chaque soir. Pourtant, j'attends d'avoir baillé pour y aller, parce que je sais que sinon je n'ai aucune foutue chance de m'endormir. Donc ce n'est jamais avant 1h du matin que je vais, la peur au ventre, dans mon lit. Et à chaque fois, je sais que ce sera l'éternel combat. Le combat contre moi-même, contre mes peurs et mes angoisses, contre mes pensées qui tournent et tournent dans ma tête... Chaque soir c'est la même histoire. Et plus je vis cette histoire, plus j'angoisse à l'idée d'aller me coucher, et moins j'arrive à m'endormir.
Foutu cercle vicieux.
Ironie du sort, c'est moi qui ai dis à ma psy que j'avais peur de l'accoutumance dû au Noctamide. Ce médoc marche assez bien sur moi, et pour cause, il contient du benzo. Ce qui ne fait d'ailleurs que renforcer la théorie comme quoi ce sont bien mes angoisses qui créent mes insomnies.
Comme ça fait quelques mois que j'en prennais, et que je ne voulais pas perdre ses effets ; qui, si ils ne sont pas magiques, réduisent quand même la durée de l'endormissement ; j'ai préféré prendre les devants et lui en parler pour éviter de perdre, pour un temps encore plus long, un passeport vers le sommeil.
Et franchement, je ne sais pas si bien ou mal m'en a pris !

Bref, je voudrais savoir si quelqu'un ici à déjà été sevré-e d'un somnifère. Si oui, comment cela s'est-il passé ? Quelle molécule était-ce ? Combien de temps avant d'éliminer l'effet d'accoutumance et pouvoir en reprendre pour, enfin, s'endormir sans attendre des plombes ?
Un grand merci pour toute réponse.
[edit] : j'ai oublié de précisé qu'à la place je prends du Théralène en gouttes. J'avais commencé à 5, mais j'ai progressivement augmenté à 8 parce que, tous les soirs, j'ai tellement peur d'être allongée dans mon lit durant des heures que j'essaie de prendre les devants. Sauf que ça ne marche pas aussi bien que je l'escomptais.