Heureux celui qui joint la santé à l'intelligence

[Mélancolie]

jarriv meme poas a aordoner mes pensée je veux juste lui defoncer larriere train a ce grtos connard de doc de MEEEEEEEEEEEEEEEEEERDEUUUUUUUUUUH puytain !!!!
ajgsvdfqovkb,dbvqvrd, qvesk d fqskbfnc,sx;sQ raaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

[Mélancolie]

MON POIN DAND SA PUTAIND E GUEULKE

je rage litteralement
pas parler, peux pas parler dcalmement ni taper ca me prends totuttt jen tremnle de fureur pardoh cjholl

[Mélancolie]

vja vail'appekler il va sen souvenir tu vas voir lui deverser ma rage vca va me faire du bien

[Mélancolie]

Ok, la crise est passée. ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé tiens. Je crois bien que la dernière fois c'était cet été, avec Caramel.
Bon bref, maintenant que tout est redescendu, je peux en parler. Tout à l'heure c'était impossible, tout tourbillonnais dans ma tête, j'arrivais pas à ordonner mes idées, c'était un déferlement d'émotions, de sentiments et sensations. J'avais littéralement la rage, j'en tremblais.
D'ailleurs Scholl, je m'excuse parce que j'ai lu ton message, et j'avais vraiment envie de te répondre quelque chose de sensé et pas juste des insultes sans queue ni tête. Des insultes qui, je le précise au cas où, n'étaient absolument pas pour toi hein. Alors j'espère juste que tu t'es pas sentie mal, vraiment. Je sais que tu gère pas ces trucs là. Désolée, sincèrement.

Mais bon, donc, ce qui est arrivé, très simplement. ça faisait 1 mois et demi que j'attendais mes résultats de biopsie. L'angoisse, sans être importante était quand même là. Et l'attente surtout, j'avais hâte de savoir, tout simplement. Bonne nouvelle, mauvaise nouvelle, à la limite, wathever, je voulais juste savoir. Et pis bon, au bout d'un mois et demi sans nouvelles de l'hôpital je me décide à appeler celui-ci. Et là une secrétaire regarde mon dossier et me dis que... non non, y'a pas eu de prélèvements envoyés à l'anapath. En gros, j'attendais des résultats qui ne viendrais jamais puisqu'il n'y avait rien à analyser ! Le truc c'est que quand le médecin est passé dans ma chambre après l'intervention je lui ai demandé si ils avaient fait des prélèvements... et il m'avait répondu oui ! ça je m'en souviens, c'est clair et net, c'est pas une invention de ma part, même si j'étais encore shootée.

Bon du coup, comme on peut l'imaginer, je l'ai très très mal pris.
Après avoir raccroché ça arrêtais pas de tourner dans ma tête, la colère grandissait, grandissait. Je fulminais, littéralement. Sincèrement, je l'aurais eu en face de moi à ce moment là je me serais jeter dessus toute griffe dehors pour lui refaire le portrait. Au lieu de ça je me suis défoulé sur mon mobilier. J'ai balancé ce que j'ai trouvé sur mon passage (à savoir de pov' chaises). Et Cannelle est partie se cacher sous le lit pendant que je m'attaquais au mur. Mais rien n'y faisais, je me calmais pas. Alors dans une idée de génie je me suis dit qu'écrire pourrait me calmer, genre coucher sur le papier mes émotions quoi. C'est pour ça que je suis venue sur Vital. Mais ça me calmait toujours pas.
En plus je devais partir à 18h pour mon cours d'anglais de ce soir. Les délais étaient serrés pour que j'arrive à me calmer, préparer mon sac, enfiler mes chaussures, mon manteau et partir.
Bref, j'ai encore eu une autre idée de génie, je me suis dit "je vais l'appeler, je vais lui dire ma façon de penser, et ça me libérera". Bof parce que je suis tombée sur la même secrétaire, et bizarrement elle a pas voulu me le passer arguant que "le Dr M est occupé". Mouais, autant vous dire que j'y croyais vachement. Alors je lui ai demandé si je pouvais laisser un message. Réponse : oui. Ah bah d'accord, pas de problème, je vais lui en laisser un de message moi, tu vas voir ! Alors je sais pas ce qui est sortit de ma bouche, je crois que y'avais les expressions "gros con" et "petite bite" dans le lot, je l'ai traité de menteur aussi, mais comme j'étais totalement hors de moi je me souviens pas de tout. Après un silence elle a fait "d'accord". Oh je sais/savais qu'elle n'allait pas le lui transmettre (du moins pas en ces termes) mais j'ai raccroché, en la remerciant tout de même, parce que je suis polie.
Et là... ça a été magique parce que ouh la belle crise d'angoisse !

A postériori j'ai donc compris : ce qui tournait inconsciemment dans ma tête en fait c'était "ils ont même pas pris la peine de faire analyser les prélèvements, pour eux y'a rien, donc ils me croient pas, ils pensent que je ment, etc... etc...". Et ça c'était l'angoisse assurée, que l'on me prête de mauvaises intentions, ou tout du moins pas les bonnes ; c'est un truc qui me rend dingue ça. D'où l'éclatement final en crise d'angoisse.
Bien sûr ça sur le moment je ne l'ai pas vu/compris. C'est après que j'ai pu reconstituer le fil des événements.

Du coup maintenant j'en veux toujours à ce médecin de merde, mais au moins je suis calmée. Ce qui est déjà bien, avouons le.

[Scholl]

Oh ne t'inquiète pas je ne l'ai pas pris pour moi, et je comprends bien ta colère. Quand tu souffres sans savoir pourquoi et qu'en plus pour toi c'est la croix et la bannière pour faire les démarches de soins, c'est normal de partir dans des crises comme celle là.
Par contre, j'ai réfléchi à un truc quand tu es venue à l'appart. Quand je t'ai vu comme ça, ça m'a vraiment fait penser aux fois où j'ai été malade comme un chien quand j'ai recommencé à manger. Après je suis pas médecin, mais je veux seulement te dire que même si les médecins ne trouvent pas une "maladie" une explication médicale, c'est possible que ton corps ait du mal à supporter les changements. Moi ça a pris plus de deux ans à revenir à la normale avec des hauts et des bas. Et comme je sais que c'est un truc dont on entend pas parler, on comprend pas ce qui se passe ni quand/comment ça va s'arrêter etc.
Je dis pas ça pour dédouaner ton médecin par contre, qui a quand même vraiment merdé pour le coup. Mais du coup, est-ce que tu vas quand même avoir un rendez-vous?

[Caramel2]

En fait, c'est vachement courant chez les personnes ayant / ayant eu des tca, les douleurs carrément "fantomes" ('fin dans le sens où y a rien d'observable médicalement).
J'en parlais encore tout à l'heure avec ma stagiaire au taf, qui est dans cette situation : elle a été anorexique, a maintenant un rapport plutôt peinard avec la bouffe, mais par contre, elle se tape encore des monstres maux de bide avec certains aliments (produits laitiers en particulier). Pourtant, tests à l'appui, elle n'est pas intolérante au lactose. Mais son bide se comporte exactement comme si elle l'était, avec des crampes monumentales où elle ne peut pas faire grand chose à part se plier en deux et attendre que ca passe.

Et je sais que Kagu est pas mal dans la même situation (tu devrais possiblement en parler avec elle, elle a possiblement des pistes à partager avec toi). Ainsi que plusieurs autres personnes que je connais qui sont passées par des périodes d'anorexie.

Donc quoi qu'il en soit, non t'es pas une "menteuse". Par contre, des trucs comme le colon irritable, qui sont à grande composante psychosomatiques et n'ont aucune trace observable mis à part en moment de crise, sont tout aussi douloureux que des maladies "observables médicalement". Et les douleurs sont bien réelles.

[Mélancolie]

Oh ne t'inquiète pas je ne l'ai pas pris pour moi, et je comprends bien ta colère. Quand tu souffres sans savoir pourquoi et qu'en plus pour toi c'est la croix et la bannière pour faire les démarches de soins, c'est normal de partir dans des crises comme celle là.

Je suis rassurée de savoir que ça a été pour toi. Je m'en voulais pendant mon cours, mais je pouvais pas te joindre, je devais attendre. Vraiment rassurée du coup.
En tout cas t'as cerné le truc. Les démarches, ça a vraiment été dur pour moi. Subir l'anesthésie, tout ça... c'était vraiment difficile. J'attendais un minimum de retour quoi. Au moins de la considération on va dire.

Par contre, j'ai réfléchi à un truc quand tu es venue à l'appart. Quand je t'ai vu comme ça, ça m'a vraiment fait penser aux fois où j'ai été malade comme un chien quand j'ai recommencé à manger. Après je suis pas médecin, mais je veux seulement te dire que même si les médecins ne trouvent pas une "maladie" une explication médicale, c'est possible que ton corps ait du mal à supporter les changements. Moi ça a pris plus de deux ans à revenir à la normale avec des hauts et des bas. Et comme je sais que c'est un truc dont on entend pas parler, on comprend pas ce qui se passe ni quand/comment ça va s'arrêter etc.

En fait, c'est vachement courant chez les personnes ayant / ayant eu des tca, les douleurs carrément "fantomes" ('fin dans le sens où y a rien d'observable médicalement).
J'en parlais encore tout à l'heure avec ma stagiaire au taf, qui est dans cette situation : elle a été anorexique, a maintenant un rapport plutôt peinard avec la bouffe, mais par contre, elle se tape encore des monstres maux de bide avec certains aliments (produits laitiers en particulier). Pourtant, tests à l'appui, elle n'est pas intolérante au lactose. Mais son bide se comporte exactement comme si elle l'était, avec des crampes monumentales où elle ne peut pas faire grand chose à part se plier en deux et attendre que ca passe.

Et je sais que Kagu est pas mal dans la même situation (tu devrais possiblement en parler avec elle, elle a possiblement des pistes à partager avec toi). Ainsi que plusieurs autres personnes que je connais qui sont passées par des périodes d'anorexie.

Donc quoi qu'il en soit, non t'es pas une "menteuse". Par contre, des trucs comme le colon irritable, qui sont à grande composante psychosomatiques et n'ont aucune trace observable mis à part en moment de crise, sont tout aussi douloureux que des maladies "observables médicalement". Et les douleurs sont bien réelles.

Alors du coup je vous réponds en même temps, Scholl et Caramel, concernant ce point : oui, je ne nie absolument pas que les TCA aient une incidence. Vraiment. Par contre, les douleurs et les symptômes (puisqu'il n'y a pas que des douleurs) ont commencé avant ma "remontée". Grosso modo, en novembre j'étais encore en plein dans la période restrictive (c'est là que la merde a commencé), et c'est en Janvier que j'ai de nouveau essayer de m'en sortir (puisque ce n'est pas la première fois).
Alors oui, vraiment, je pense que l'anorexie (Dieu que je déteste définitivement ce mot !) n'y est pas pour rien. Mais y'a clairement pas que ça, c'est sûr ! Ma psychiatre pense que y'a une grosse part d'angoisse dans le lot. Et sur ce point, je suis (très) d'accord. Elle pense aussi que l'alcool y est pour quelque chose. Et là aussi je ne suis pas contre. Mais si je devais calculer en pourcentage / désolée, déformation professionnelle, je suis en plein dans les stats pour mémoire en ce moment / si je devais calculer en pourcentage donc, je situerais les influences à 20 % pour les TCA, 30 % pour l'alcool et 50 % pour l'angoisse. Et c'est vrai que j'ai toujours été plus ou moins sensible des intestins. ça doit jouer après autant d'années à faire de la merde... Donc je pense, rationnellement, que ça doit être un truc comme le syndrome du colon irritable. Mais ça me fait chier ! (Putain que cette phrase est ironique quand même. )

Bon, mais pour répondre à ta dernière question Scholl :

Mais du coup, est-ce que tu vas quand même avoir un rendez-vous?

Nop, pas de RDV avec lui, ni avec quiconque. Pour eux le dossier est clos, y'a rien, je vais bien. Et ça, ça me rend littéralement folle, parce que moi je vis toujours avec ces douleurs et ces symptômes. Et franchement, ma vie sociale en prends un coup. Et là je vois rien à l'horizon pour me soulager...

[Caramel2]

Y a des trucs bassement pratiques qui peuvent vachement calmer les douleurs d'un colon irritable. A commencer par la chaleur. Douche chaude braquée sur le bide, bouillottes, trucs comme ca. Ca a tendance à calmer les spasmes qui causent la douleur. Pas infaillible, mais peut aider, donc vaut d'être testé.

Sinon... Limiter les fibres. C'est paradoxal, oui, parce que en principe c'est bon pour la santé, mais trop de fibres dans un colon déjà faisant la gueule, c'est waterloo. Donc plutot pain blanc que pain complet, plutot légumes cuits que crus.

Après... Un truc qui pourrait être à faire, c'est de tenter de noter à chaque crise ce que tu avais mangé avant. Pour voir s'il y a des constantes, ou des aliments qui reviennent souvent dans la liste, qui pourraient être des déclencheurs.

Et... ouais, franchement, limiter l'alcool. Genre vraiment. Parce que même si la cause première du colon irritable est effectivement le fait d'être une grosse stressée de la vie, le fait est que l'alcool est vraiment une saloperie pour les intestins dès qu'ils sont un peu chatouilleux...

[Scholl]

Je me demandais, est-ce que la piste d'une intolérance au lactose a été envisagée? Je sais que tu bois pas mal de lait, consomme des yaourts etc, mais c'est aussi possible que ça vienne de là et que tu sois devenue plus sensible suite à l'irritation de ton système digestif.

[Meth en psychose]

Et côté alcool, faut avouer que si je me souviens bien quand tu étais chez moi, tes maux de ventre étaient nés suite à une grosse grosse cuite.