"Aussi talentueux que les grands André Rieu et André Gagnon, Ludovico Einaudi peut être sans nul doute considéré comme l’un des plus grands compositeurs classiques de sa génération. Le style du compositeur italien, à savoir la légèreté de son doigté pianistique, ressemble de près à celui du multi-instrumentiste Yann Tiersen, l’un de nos voisins d’outre-mer, qui nous a complètement ébloui et charmé en 2001 suite à la parution de sa bande originale du film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet."
C'est très exactement pour ça que, à moins d'aller au cinéma ou de me faire rickroller, je n'écouterai plus jamais une seule seconde de musique d'Einaudi! Les musiques simples me paraissent fondamentalement, définitivement suspectes, même si composer quelque chose qui tienne la route et qui paraîsse simple est diaboliquement compliqué.
Mais il y a une place pour la musique, une autre pour la démagogie et je me méfie plus que tout de la notion d'artiste mercenaire, car, comme l'art mercantile, ceci devait rester un oxymore et s'est malheureusement répandu sur le monde comme une maladie débilitante nivelant à coups de couleurs primaires et d'accords faméliques toutes les conceptions du beau échafaudées péniblement depuis que l'homme, conscient de sa condition, tente en sachant qu'il n'y arrivera jamais de la transcender, à savoir depuis toujours.
C'est pour ça que je vous propose une très belle interprétation de quelques "Miroirs" de Ravel par Sviatoslav Richter
http://www.youtube.com/watch?v=wj5JxtVXMus&feature=related