Mais je suis d'accord avec toi, c'est ça le pire !Felah a écrit :Je suis tout à fait consciente de la difficulté de la chose, mais si on veut arrêter d'être sous l'emprise de l'angoisse, il faut à mon avis ne plus l'écouter, ne plus arrêter de faire des choses parce qu'on angoisse dessus, faire face, l'affronter.
Alors oui, je sais à quel point parfois c'est difficile et tout et tout. Mais je crois que c'est le seul moyen de véritablement arriver à transcender l'angoisse (et non pas les médocs).
Mais je suis à bout de force, à bout... Comme si (ça va être grossier, excusez-moi en, hein), comme si j'avais combattu depuis trop longtemps et que j'était épuisée. Comme si le peu d'énergie qu'il me restait suffisait à peine pour me faire tenir debout. C'est une image hein. Mais en gros, ouais, je ne peux plus là.
Oui faible toussa.
N'empêche, des fois, j'arrive à passer outre mon angoisse et à faire des choses (mon Bac, mon déménagement, aller se renseigner au guichet, me déplacer sans casquette ni MP3...). ça se voit pas tout le temps parce que je le dis pas tout le temps non plus. Tu comprends ?
Je le fais deja, de contrôler... Mais dans le mauvais sens.Pour les problèmes alimentaires, surtout motivés par la minceur et tout, je pense que c'est la même chose.
Oui, il faut que tu affrontes, que tu prennes conscience qu'au fond, tu as le contrôle, que tu ne te laisses pas dominer.
Si tu savais comme je m'en veux d'être un poids pour vous. Je veux dire, vous avez assez de vos soucis, merde ! Je m'en veux de pas vous aider dans cette période. J'aimerais, je vous jure. Mais impression que je ne peux pas, que c'est un mur trop grand à franchir. C'est ridicule, et égoiste, je sais.Et tu sais très bien qu'on est pas mal à être vraiment derrière toi pour te soutenir.
Courage Mel
