Re: Zyprexa, grossir ?
Posté : lun. 23 avr. 2012 21:04
Honnêtement, Mel, ta réponse me fait un peu chier.
Dans le sens où c'est du "ne le fait pas peu importe les bénéfices que tu peux en tirer, parce que POIDS POIDS POIDS".
Et si le poids n'était pas LA priorité à un moment donné ? Ok, tu es aussi dans une situation où le controle sur ton poids est une obsession, et je peux largement comprendre que ca soit un sujet qui te fait flipper.
Mais euh... Si c'est LE médicament qui peut calmer en l'occurence l'angoisse et l'envie de se butter qui va avec, est-ce que le risque "prise de poids" n'est pas un risque à prendre ?
J'sais pas, ca me donne l'impression un peu d'une personne qui a la gangrène et qui refuse l'amputation d'un doigts au risque d'en crever quoi.
C'est un peu fataliste comme vision, mais je ne crois pas au "BONNES" solutions.
En général, je crois aux solutions les "moins pires", parce que je crois que les bonnes solutions, elles n'existent jamais.
Et à mon sens, le moins pire, entre risquer de prendre quelques kilos et se passer sous un train, ben... il est relativement vite vu quoi.
Qui plus est, je le répète, OUI cet effet secondaire est relativement fréquent (je ne crois ni aux 10% ni aux 65% honnêtement, je pense que l'un est trop bas et l'autre trop haut, donc ca doit être quelque part entre les deux), mais il n'est pas systématique, et ca j'ai pu le constater de visu sur deux personnes qui prenaient du Zyprexa depuis des années : l'une étant franchement en sous poids, l'autre dans la limite inférieure du poids normal. Avec un appétit normal, quoi.
Alors oui, prévenir du risque de perte de sensation de satiété pour pouvoir y être attentif et ne pas tomber dans le piège du "j'ai tout le temps faim donc je mange tout le temps", c'est bien.
Jeter le bébé avec l'eau du bain, ca l'est moins.
Et sincèrement, de sensation de satiété, je n'en avais quasi aucune pendant des années suite à ma période (looongue) d'hyperphagie qui m'avait totalement déréglée à ce plan là. Pourtant, quand j'ai décidé de faire gaffe à mon poids, même sans la sensation de satiété, j'ai pu perdre du poids (du moins le stabiliser dans un premier temps, puis commencer à perdre). Parce que, au lieu de me fier à des signaux que mon cerveau n'était absolument pas d'accord de m'envoyer, je me fiais à mes calculs et à ma logique : "La portion mangée fait grosso modo tant de calories, c'est ce dont tu as besoin, stop manger".
Alors oui, ca demande un controle qui est largement supérieur à celui que doit avoir quelqu'un qui peut se fier à sa sentation de satiété et c'est chiant à souhait, mais euh... Là dessus j'ai tendance à faire (un peu trop même...) confiance à Joker quoi.
Et j'ai tendance à me dire que le désavantage d'avoir à exercer ce controle, dans la balance, il pèse largement moins que le gain en qualité de vie qu'elle aurait avec le fait d'être moins angoissée et moins suicidaire quoi.
Dans le sens où c'est du "ne le fait pas peu importe les bénéfices que tu peux en tirer, parce que POIDS POIDS POIDS".
Et si le poids n'était pas LA priorité à un moment donné ? Ok, tu es aussi dans une situation où le controle sur ton poids est une obsession, et je peux largement comprendre que ca soit un sujet qui te fait flipper.
Mais euh... Si c'est LE médicament qui peut calmer en l'occurence l'angoisse et l'envie de se butter qui va avec, est-ce que le risque "prise de poids" n'est pas un risque à prendre ?
J'sais pas, ca me donne l'impression un peu d'une personne qui a la gangrène et qui refuse l'amputation d'un doigts au risque d'en crever quoi.
C'est un peu fataliste comme vision, mais je ne crois pas au "BONNES" solutions.
En général, je crois aux solutions les "moins pires", parce que je crois que les bonnes solutions, elles n'existent jamais.
Et à mon sens, le moins pire, entre risquer de prendre quelques kilos et se passer sous un train, ben... il est relativement vite vu quoi.
Qui plus est, je le répète, OUI cet effet secondaire est relativement fréquent (je ne crois ni aux 10% ni aux 65% honnêtement, je pense que l'un est trop bas et l'autre trop haut, donc ca doit être quelque part entre les deux), mais il n'est pas systématique, et ca j'ai pu le constater de visu sur deux personnes qui prenaient du Zyprexa depuis des années : l'une étant franchement en sous poids, l'autre dans la limite inférieure du poids normal. Avec un appétit normal, quoi.
Alors oui, prévenir du risque de perte de sensation de satiété pour pouvoir y être attentif et ne pas tomber dans le piège du "j'ai tout le temps faim donc je mange tout le temps", c'est bien.
Jeter le bébé avec l'eau du bain, ca l'est moins.
Et sincèrement, de sensation de satiété, je n'en avais quasi aucune pendant des années suite à ma période (looongue) d'hyperphagie qui m'avait totalement déréglée à ce plan là. Pourtant, quand j'ai décidé de faire gaffe à mon poids, même sans la sensation de satiété, j'ai pu perdre du poids (du moins le stabiliser dans un premier temps, puis commencer à perdre). Parce que, au lieu de me fier à des signaux que mon cerveau n'était absolument pas d'accord de m'envoyer, je me fiais à mes calculs et à ma logique : "La portion mangée fait grosso modo tant de calories, c'est ce dont tu as besoin, stop manger".
Alors oui, ca demande un controle qui est largement supérieur à celui que doit avoir quelqu'un qui peut se fier à sa sentation de satiété et c'est chiant à souhait, mais euh... Là dessus j'ai tendance à faire (un peu trop même...) confiance à Joker quoi.
Et j'ai tendance à me dire que le désavantage d'avoir à exercer ce controle, dans la balance, il pèse largement moins que le gain en qualité de vie qu'elle aurait avec le fait d'être moins angoissée et moins suicidaire quoi.