manu a écrit :je peux me permettre d'insérer juste une règle complementaire?
rien après 17H50 ^^
Es-tu en train de me conseiller de passer de la défonce H24 (parce que c'était ça du 28 Février au 19 Mars) à.... rien du tout ?
Si oui, je peux me permettre de te dire que je trouve ce conseil irréalisable et inéfficace ?
(c'est quoi ta catégorie de médocs sachant que l'alcool en booste pas mal, si c'est genre benzodiazépine c'est pas bon... dans l'absolu le mélange l'est jamais toute façon)
Y'avait différents anxio, donc effectivement des benzo. Et je ne me rends compte que très récemment que ce mélange est dangereux. Je comprends pas, d'ailleurs, avec tout ce que j'ai pris sur cette période, que je n'ai pas de séquelles, que je n'ai pas attérie aux urgences, que je sois toujours en vie... Fin c'est con, mais c'est vraiment que récemment que je me dis que c'est REELLEMENT dangereux (répété par mes deux psys + une amie IRL + le forum + toi maintenant...).
Mais je diminue, lentement mais sûrement. Tu vois par exemple, je n'ai rien pris comme drogue (shit ou alcool et/ou médocs) depuis mercredi, vers 1 h du mat'. Là je bosse de nuit donc nada. C'est une obligation, mais ça ne me manque pas.
Demain, à la sortie du taf, je prends un train pour assister à un congrès à Montpellier, congrès qui va durer 3 jours, jusqu'à dimanche soir. Donc d'ici là, je me droguerais que dalle, de mercredi vers minuit à dimanche soir (5 jours complets pour te donner une idée, me fait pas compter en heures stp^^)... ben tu vois... j'ai pas peur, je pense pas que je vais éprouver de manque. D'envie, un peu, ouais. Mais je pense que ce sera gérable. Largement. Pourquoi ? Parce que je serais entourée, occupée, passionnée, ailleurs (littéralement cette fois).
Donc bon, j'me dis qu'au final, je m'en sors pas trop mal. C'est ptet biaisé, subjectif, du mensonge à soi même... pourtant, je me sens pas mal, ni là, ni à l'idée que je ne pourrais aucunement me droguer avant dimanche 23 h. Et je me sens bien avec ça. Donc oui, je m'en sors pas trop mal je crois.^^
l'autre truc pour essayer de te situer c'est différencier: envie/besoin/manque , même si c'est pas toujours bien délimité
Je ne sais pas toujours bien les différencier. Le manque, je dirais rarement. Le besoin, souvent. Et l'envie aussi je dirais. Mais pour plus de précisions, il faudra attendre que je me trouve dans une situation où j'aurais envie/besoin de consommer et que je puisse écrire dessus pour bien comprendre. Même si, je pense avoir cerné ce que je cherche à me droguer (ça fait un moment maintenant) : la fuite de la réalité.