Anyway a écrit :Je rejoins les autres avis : ces convulsions sont certainement liées à des vertiges généraux, auxquels s'est ajouté la fumée. Ce qui n'a apparemment pas plu à ton corps. Quoiqu'il en soit, ça signifie que ton organisme était faible à ce moment-là. Trop pour surmonter la difficulté. Et cette faiblesse actuelle, on peut être sûr qu'elle vient des restrictions que tu t'imposes.
J'ai une question : tu n'as absolument pas pensé au manque d'alimentation quand tu t'es posé la question pour les convulsions ou tu y a pensé mais tu ne voulais surtout pas que ce soit ça? Mel, ne pas manger, ça fait des marques. Et ces marques ne sont pas bénignes. Elles sont à éviter. Tu N'AS PAS LE POUVOIR (j'insiste, pardon) de décider qu'il n'y aura aucun problème ni aucune séquelle durant ces privations. Il est évident que ce qu'il t'arrive là est dû à la dénutrition. Je ne te jette pas la pierre et ne prétends pas que ce soit facile. Simplement, s'il te plaît, ne te voile pas les yeux. Je te conseille d'aller voir un médecin au cas où ce serait dû à autre chose que la fumée, parce que c'est important. Mais aies conscience que la première chose que pose problème à ton corps en ce moment, c'est de n'être pas assez nourri.
J'ai dit que c'était des convulsions, mais à la réflexion c'est sûrement possible que ce qui me faisait secouer dans tous les sens c'est le fait que je m'étouffais avec mon vomi. Et dans ma semi-conscience je me suis dit que c'était des convulsions parce que je ne comprenais pas encore d'où venais le problème.
Pour répondre à ta question, je pensais que c'était des restes de drogues et d'alcool qui m'avaient provoqué ça. Que c'était juste un bad trip, un peu plus fort que ce que j'avais connu jusque là, c'est tout. En vérité, je cherchais surtout à être rassurée en postant ici.
J'aimerais tant l'avoir pourtant, Anyway... Toi tu sais que j'aimerais l'avoir ce pouvoir.
Des séquelles, j'en aurais si je n'interrompe pas les TCA, mais j'ai encore du temps devant moi. Je le sais, je le sens. D'ailleurs, je ne suis pas dénutrie, mon IMC le dit. Je suis loin de la dénutrition, je suis loin d'être faible. Depuis Février je n'ai fait que reprendre du poids d'ailleurs (enfin, d'alterner perte et prise de poids, mais sans redescendre plus bas que celui où j'étais en Décembre).
Si je te dit que je hais mon corps ? Que je m'en fiche de ses besoins, que je ne l'ai pas voulu et que j'aimerais me débarasser de son poids pour toujours ? ... Tu me prendrais pour un monstre ? Pourtant c'est ce qui se passe. Je veux l'anihiler, je veux le faire disparaitre, je ne veux être qu'esprit...
Mais je n'ai pas le pouvoir... Et je le sais, rationnellement. Pourtant je n'arrive pas à m'empêcher d'essayer, encore et encore....
DizzyDance a écrit :Je n'ai peut-être pas été clair. La question était la suivante: si un médecin te dit que ce problème-là (ou un autre) vient de la dénutrition, tiendras-tu compte de son avis, et si oui, qu'es-tu prête à faire?
Je n'ai pas dit que c'était la dénutrition, et je n'ai pas dit la phrase qui ne fait absolument pas avancer le débat "T'as qu'à manger". C'est stigmatisant, stérile et contre-productif à souhait.
Certaines choses qui paraissent simples pour la majorité des gens ne le sont pas pour d'autres, et comme la vie, c'est une somme d'exceptions...
Evidemment que j'entendrais le médecin. Pas dit que je le crois néanmoins, même avec toute la bonne volonté du monde (demande à Meth par exemple quand il me dit que je ne suis pas conne ni moche, quelle est encore ma réaction au bout de deux ans à ce régime).
Alors oui, je l'entendrais, le croirais peut-être. Mais ce ne sera pas le premier qui me dira ce que je risque, qui me témoigneras de son inquiétude envers moi, qui me demanderas de ne plus culpabiliser de manger. Donc ce que je suis prête à faire c'est continuer de comprendre et de progresser, lentement, certes, mais c'est là tout ce que je peux faire.
Captain Nana a écrit :Je surenchéri, mais tu as vraiment besoin d'aller voir un médecin. Il ne va pas te conseiller de simplement manger plus de sucre (à moins de mal faire son travail): tu as failli mourir et ce n'est pas la première fois. Je ne sais pas si tu t'en rend compte. Ton corps ne va pas le supporter sur le long terme. (Oui, ce post n'est pas rassurant, mais je préfère dire la vérité).
Je vois ma psychiatre lundi, dans la semaine j'irais voir mon médecin traitant. Et je demanderais des annalyses sanguines.
Je n'ai pas failli mourir. J'ai eu peur de mourir, ça c'est sûr, mais ma vie n'était pas en danger. J'en suis certaine.
Le long terme... mais j'en suis encore loin, loin de ça. Je suis pas mourante, ne vous inquietez pas !
Je sais que ce n'est pas le but recherché, et je suis désolée que tu ne l'ai pas atteint : mais je ne suis pas inquiète par ton message.