C'est con, j'aurais dû le faire cette nuit. Ce matin le monde entier a décidé qu'il allait être sympa avec moi.
Dans l'ordre: un mp grouant qui fait ronron à mon coeur-coeur (j'ai pas de coeur coeur, je suis un vilain troll
), un boulot qui se passe super bien, avec un collègue que j'aime bien, ma paie arrivée avec 50e de plus que prévu, Blasphème qui me fait la fête comme c'est pas permis à mon retour comme jamais elle ne l'a fait jusqu'ici implosant le compteur de cuteness au-delà de toute imagination, (même que le voisin m'a dit "faut le nourrir hein", mais avec le sourire, donc le fait qu'elle miaule à mort quand je suis absent parfois ne l'a pas trop traumatisé, déjà ça, il est sympa).Mais bref, cette nuit, je badais.
Je badais, parce que je me suis rendu compte d'une chose. La compétition, que je ressens principalement vis-à-vis des mecs, n'est pas uniquement du fait que les mecs soient compétitifs entre eux à coup de testo comme le soulignaient VCF ailleurs.
Nope.
Y a moi qui suis extrêmement compétitif en fait. Compétitif baddé d'ailleurs. Compétitif à ne pas être capable ou presque de supporter que je ne sois pas premier / le meilleur / le plus X.
J'en viens à chercher d'où ça vient, mais je ne sais pas. J'en viens à chercher comme dégager ce genre de saloperies d'idée à la con de ma tête, mais je ne sais pas par où commencer. Parce que, mine de rien, c'est quelque chose qui me bouffe, et qui peut bouffer les personnes autour de moi.
Ça augmente la paranoïa, notamment. Et y a déjà un sacré terrain.
