Votre premier rendez vous avec un psy

Échanges et réflexions concernant vos éventuelles expériences médicales (médecins, médicaments, psychothérapies)

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Implo
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Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Implo »

Je me demandais comment c'était passé votre tout premier entretient avec votre tout premier psy ou psychiatre.
Perso je vais écrire aussi le contexte.

Personnellement j'avais 14/15 ans, j'ai fini chez un pédopsychiatre.
La raison : Une amie avait raconté à l'Assistante sociale du collège.
Mes parents ont été convoquaient, ma mère en larmes, mon père en colère, à dire que c'était moi, qu'il fallait me supporter et me gérer et que de toute façon ils allaient se séparer et que je serais heureuse de venir détruire leur union.
J'ai fini par dire que c'était moi qui gérait pas, que je savais pas ou été ma place, que j'étais la source des problèmes...
Donc j'ai fini chez le pédopsy.
Première séance c'était avec ma mère. C'est là que j'ai appris quelques trucs sur ma famille ( mon père biologique qui avait trompé ma mère, les circonstances du décès de la mort de la soeur de ma mère...
Donc mon premier rdv a été un rendez vous psy pour ma mère.


Finalité : je l'ai vu 4 fois, à la 4eme je lui ai dis que ça allait et ça été fini
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Bifteckrose
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Re: Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Bifteckrose »

J'avais 13/14 ans, j'avais été au CMP prendre un rendez-vous. J'ai testé la personne que j'avais en face de moi, elle a échoué, je me suis bien foutu de sa gueule pendant toute la séance, et je suis jamais retournée a ce CMP ^^
Ignorance, insouciance comme je vous envie. Pendant que tant perdent leur vie, vous etes heureux d’un simple moment, avec cet air si non chaland. Jamais vous ne comprendrez ce que vous entendrez. Et pourtant ce monde est ainsi, jamais cela ne sera fini. Beaucoup de gens m’ont déjà dit qu’il fallait vivre, qu’il fallait essayer d’être libre, mais ce monde n’est qu’une illusion. Ces gens ne sont la que pour vous faire croire en ces illusions. Ces gens ne sont la que pour vous faire perdre la raison.
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Meth en psychose
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Re: Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Meth en psychose »

j'en ai strictement aucun souvenir.
Je sais (crois ?) que c'était durant mon collège. Je sais que j'y allais tous les (?) en tout cas, chaque semaine. Et qu'un jour elle a commencé à trasher mon frère, que j'ai pas du tout apprécié, vu que... même si elle avait pas totalement tort, à regarder maintenant, ma famille était un peu la seule chose qui me maintenait en vie, donc réflexion totalement nuisible de sa part... ça a fait que j'ai arrêté d'y aller, d'abord en faisant croire à ma famille (sans succès ou avec ? Aucune idée) que j'y allais, en quittant la maison pour revenir après, puis après discut' avec ma mère, par confirmer que je n'y allais plus.

Le premier véritable psy dont je me souvienne était ce psy généalogiste qui voulait étudier les vies de mes grands-parents et de mes parents pour me comprendre. Premier rendez-vous avec mes parents, où il a sorti que je vivais sous leur toit donc que je devais fermer ma gueule et obéir (en gros). Y en a pas eu de deuxième.
Aimer, ce n'est pas dire "Je te fais confiance, je sais que tu ne me feras jamais mal" mais "Je préfère avoir mal de ta part que de celle d'un(e) autre"

Demain est un cercueil, hier un vomissement d'entrailles.
Aujourd'hui, c'est soi.
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Mélancolie
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Re: Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Mélancolie »

Le premier dont je me souvienne un tout petit peu, c'était au collège (12/13 ans). Une psychologue. Mme V (j'ai la mémoire des noms par contre). Mes profs devait trouver qu'il y avait quelque chose qui clochait chez moi parce qu'ils ont envoyé un courrier à ma mère pour lui proposer un suivi avec la psychologue scolaire. Mais il fallait son accord. Elle a beaucoup réfléchi avant de prendre sa décision. Puis a finalement dit oui (je ne sais pas pourquoi).

Projet vite avorté après quelques séances à lui parler de "ce qui se passait à la maison" vu que je n'avais pas vraiment de vie sociale à part mes bouquins. Un jour ma mère me demande "alors, tu lui raconte quoi à la psy ?". Je lui ai répondu que je n'avait pas à lui dire, que ça restait entre elle et moi, que c'était confidentiel (comme la psy me l'avait dit à notre premier rendez-vous). Grosse colère de ma maman. Quelques jours plus tard, elle me prend entre 4 yeux et me sort "je sais tout, j'ai eu ta psy au téléphone, elle m'a dit tout ce que tu racontais sur moi !". Paniquée, j'y ai cru. Et à la séance suivante j'ai vigoureusement dit à la psy que je ne voulais plus la voir. Elle semblait faire l'innocente, me demandant des explications, mais j'ai tenu bon et je suis sortie de son bureau en claquant la porte.

Ce n'est que plusieurs années plus tard que j'ai compris que ma mère m'avait forcément menti : ma psychologue n'aurait jamais pu raconter à ma mère la teneur de nos échanges, question de déontologie.

Je me suis bien fait avoir ! :|


Mais à part ça, j'ai le bref souvenir d'avoir eu des séances avec un pédopsychiatre quand j'étais toute gamine, genre 5/6/7 ans. Il me faisait dessiner à une petite table et lui restait sur son grand bureau en bois, devant la fenêtre. Mais c'est très flou, je n'en sais pas plus. Et c'est très probable que ce souvenir soit complètement inventé par mon esprit tordu !!!
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Chaque personne qu'on s'autorise à aimer est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre.
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Brise-patte
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Re: Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Brise-patte »

10-11 ans, expertise psy pour un procès, ça c'était assez mal passé. Et m'en avait dégouté un sacré moment, jusqu'à ce que je soit forcée d'en revoir.
Mais y a pas à dire, la deuxième à été la bonne (je ne compte pas les psychiatres), j'ai eu la chance d'avoir une très bonne psy (15-16 ans) ^^
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Caramel2
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Re: Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Caramel2 »

8-9 ans, chez la psychologue scolaire.
J'y avais été envoyée parce que je me bouffais du harcèlement scolaire en masse.
Et ca m'a dégoutée des psy pour un sacré bon moment, parce que en guise de soutien, j'avais eu droit à une connasse de psy qui m'avait rendue MOI responsable de la violence que je me bouffais, et qui au passage en rendait aussi mes parents responsables, parce que quand même, ils avaient pondu une gosse sacrément inadaptée et qui "attirait la violence".
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Layla
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Re: Votre premier rendez vous avec un psy

Message par Layla »

Ce topic me fait marrer quand je repense aux quelques psys que j'ai vu : 5 en tout et pour tout, ahah. Et ça a toujours été un grand fiasco.

Première psychologue, j'avais 15 ans. Ma mère venait de capter mes cicatrices, elle a pété un cable en mode crise de larmes, c'est de ma faute je suis une mauvaise mère, ah non en fait c'est toi qui est une fille indigne, etc etc. Du coup elle a pris rendez-vous contre mon avis dans une structure "spécialisée" sur Bordeaux. J'ai d'abord rencontré une psychologue en entretien, puis été hospitalisée de façon plus ou moins forcée à coup de chantage genre "de toute façon, si vous n'acceptez pas l'hospitalisation libre, on vous hospitalisera sous contrainte et ce sera pire".

La psychologue faisait entrer ma mère avec moi à chaque entretien (il y en a eu 3 ou 4 avant l'hospitalisation). Lors du premier rendez-vous, elle s'est d'abord adressée à ma mère, je me souviens qu'elles parlaient surtout toutes les deux, et moi j'attendais sur ma chaise en comptant les motifs de la tapisserie, espérant que ça passe plus vite. Je me souviens que la psychologue a absolument voulu voir mes cicatrices, même si je n'avais pas envie de lui montrer. Surtout en présence de ma mère, qui n'avait vu que les anciennes sur mes bras, et pas les nouvelles sur mes jambes. Peine perdue, pression trop importante et moralisation à l'appui, j'ai rendu les armes. Déjà que l'impression n'était pas bonne puisqu'elle s'était absolument pas intéressée à ce que je vivais ou qui j'étais sur le premier entretien, j'ai complètement perdu l'once d'espoir et de confiance qu'il me restait vis-à-vis de la psy suite à ce forcing. Les séances d'après, je me suis emmurée dans le silence et les banalités.

Pendant l'hospitalisation qui a suivi, j'ai revu la psychologue quelques fois, ainsi qu'un psychiatre à coup d'entretiens de 10 min. Les deux se contentaient de mes banalités en guise de réponse. Je disais que je faisais ma crise d'ado, que c'était un chagrin d'amour qui m'avait poussée à me viander au départ, puis que j'avais continué parce que la pression familiale était forte, je devais m'occuper de mes petits frères et c'était trop lourd.
Les abus, l'alcool, la drogue, Marie, tout ce qui faisait que j'allais pas bien à l'époque, c'est complètement passé à l'as.

Je suis sortie d'hospitalisation au bout de quelques semaines. J'ai prétendu que tout allait mieux, tout le monde m'a cru parce que c'était ce qu'ils voulaient croire et j'ai arrêté le suivi psy.

Je vais pas rentrer dans les détails des 3 autres parce que franchement, ça vaut pas le détour. Mais j'ai eu droit à un psy de centre d'accueil de victimes qui me dit que je me mens sur mon expérience parce que je suis pas terrorisée à l'idée de sortir de chez moi (nique la logique), puis à une psy de CMP qui me balance après un mois et demi d'HP que je vais pas assez mal pour mériter de la voir, qu'elle s'occupe des "cas sérieux", elle.

Autant dire que mon expérience a été plus catastrophique qu'autre chose.
Mon seul "suivi" qui m'a vraiment aidée à débloquer certaines choses, c'était avec l'infirmière de mon lycée, qui m'a suivie pendant 2 ans, malgré que ce soit pas du tout son rôle. Je me souviens d'une période où je passais une à deux heures avec elle toutes les semaines ou tous les 15jours. Elle me faisait rire, pleurer, décharger pas mal de choses. J'ai jamais réussi à réellement m'ouvrir à elle sur ce qui me faisait le plus mal, mais c'est la seule qui ait vraiment essayé de m'aider et de comprendre, en faisant jouer le temps et la bienveillance.
"Les folies qu'un homme regrette le plus dans sa vie, sont celles qu'il n'a pas commises quand il en avait l'occasion.”

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