Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !
Posté : dim. 13 nov. 2011 21:06
J'ai compris un truc ce soir. Enfin, je ne l'ai pas découvert, j'hypothésais dessus depuis un petit moment, y'avait toujours un doute. Ce soir, c'est clair, c'est sûr.
Alors qu'en même temps d'inaugurer la section addictions, je me suis créer un topic pour en parler.
Pas de titre en tête encore pour le moment. Pas de ligne directrice. Pas de thème précis. Je voudrais juste lâcher ici ce que je comprends au fur et à mesure de mon addiction à la drogue, au médoc ou à l'alcool. Ou les trois ensemble. Possible aussi que j'en élargisse à d'autres mais plus tard. Drogue et alcool surtout, pour le moment.
J'étais sur mon lit, l'ordi devant moi. Je savais pas quoi faire. Je n'avais pas rempli tous les objectifs de la journée que je m'étais fixée, et je ne me sentais pas de les terminer ce soir.
Je n'avais envie de rien, je n'avais aucun besoin à combler, je ne ressentais rien de particulier. J'étais vide. Le néant était revenu me laissant perdue.
Alors je me suis tournée vers ma table de nuit à la recherche de mes bout de shit. Horreur ! Il n'en restait que 2 petits morceaux. J'ai eu beau faire tous les calculs dans ma petite tête, pas moyen de faire + que 4 joints pour la soirée.
Il m'a fallu une heure pour trancher entre mon envie de ressentir quelquechose, n'importe quoi pourvu que ce putain de vide... Et entre ma non-motivation extrême de devoir s'habiller puis sortir dans le froid à la recherche d'un dealer.
Mais je l'ai fait. Parce qu'à la simple idée de passer une soirée comme celle qui s'annonçait, à se sentir vidée viscéralement....J'ai eu peur.
Je veux remplir mon vide parce qu'il me fait peur. Et ça fonctionne avec la drogue et l'alcool. A ces moments je me sens pleine, de vie, d'exaltation, de joie, d'angoisse, de colère... Mais je préfère mille fois les désagrément que peuvent avoir les joints et l'alcool, tant que mon vide ne soit pas... vide.
Ma vie entière tourne autour de la recherche de cette intensité. C'est pour combler ce vide.
Logique. Tout con. Tout bête. Mais moi, pas vu. POUF y'a de l'intensité par là bas. Je me pose pas la question du pourquoi, je fonce, BAM.
Si ce vide perdure je mourrais. Parce qu'alors mon coeur ne ressentirais plus rien. Mon corps ne serait plus le reflet de mon esprit puisque celui ci aura l'air aussi vide.
Je veux encore vivre, alors je fonce !
Au final, le pourquoi était bien légitime, mais je ne voulais pas le voir. Pour ne pas avoir à y répondre. Et enfin que voilà, j'ouvre les yeux :
Oui, y'a un problème.
Et j'en fait quoi moi maintenant ?
Un nouveau problème sous les bras, félicitation. Mais heu, faut assumer maintenant, donc à moi de démêler les noeuds.
Je veux pas, je ne peux pas, je ne peux plus.
Trop, trop de problèmes à régler en ce moment. Je ne suis plus, je ne peux travailler sur tout ça en même temps.
Alors... gardez ce truc de pondu ici, et j'y reviendrais plus tard.
Vacances.
Alors qu'en même temps d'inaugurer la section addictions, je me suis créer un topic pour en parler.
Pas de titre en tête encore pour le moment. Pas de ligne directrice. Pas de thème précis. Je voudrais juste lâcher ici ce que je comprends au fur et à mesure de mon addiction à la drogue, au médoc ou à l'alcool. Ou les trois ensemble. Possible aussi que j'en élargisse à d'autres mais plus tard. Drogue et alcool surtout, pour le moment.
J'étais sur mon lit, l'ordi devant moi. Je savais pas quoi faire. Je n'avais pas rempli tous les objectifs de la journée que je m'étais fixée, et je ne me sentais pas de les terminer ce soir.
Je n'avais envie de rien, je n'avais aucun besoin à combler, je ne ressentais rien de particulier. J'étais vide. Le néant était revenu me laissant perdue.
Alors je me suis tournée vers ma table de nuit à la recherche de mes bout de shit. Horreur ! Il n'en restait que 2 petits morceaux. J'ai eu beau faire tous les calculs dans ma petite tête, pas moyen de faire + que 4 joints pour la soirée.
Il m'a fallu une heure pour trancher entre mon envie de ressentir quelquechose, n'importe quoi pourvu que ce putain de vide... Et entre ma non-motivation extrême de devoir s'habiller puis sortir dans le froid à la recherche d'un dealer.
Mais je l'ai fait. Parce qu'à la simple idée de passer une soirée comme celle qui s'annonçait, à se sentir vidée viscéralement....J'ai eu peur.
Je veux remplir mon vide parce qu'il me fait peur. Et ça fonctionne avec la drogue et l'alcool. A ces moments je me sens pleine, de vie, d'exaltation, de joie, d'angoisse, de colère... Mais je préfère mille fois les désagrément que peuvent avoir les joints et l'alcool, tant que mon vide ne soit pas... vide.
Ma vie entière tourne autour de la recherche de cette intensité. C'est pour combler ce vide.
Logique. Tout con. Tout bête. Mais moi, pas vu. POUF y'a de l'intensité par là bas. Je me pose pas la question du pourquoi, je fonce, BAM.
Si ce vide perdure je mourrais. Parce qu'alors mon coeur ne ressentirais plus rien. Mon corps ne serait plus le reflet de mon esprit puisque celui ci aura l'air aussi vide.
Je veux encore vivre, alors je fonce !
Au final, le pourquoi était bien légitime, mais je ne voulais pas le voir. Pour ne pas avoir à y répondre. Et enfin que voilà, j'ouvre les yeux :
Oui, y'a un problème.
Et j'en fait quoi moi maintenant ?
Un nouveau problème sous les bras, félicitation. Mais heu, faut assumer maintenant, donc à moi de démêler les noeuds.
Je veux pas, je ne peux pas, je ne peux plus.
Trop, trop de problèmes à régler en ce moment. Je ne suis plus, je ne peux travailler sur tout ça en même temps.
Alors... gardez ce truc de pondu ici, et j'y reviendrais plus tard.
Vacances.