Page 1 sur 1

Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 01:32
par Mélancolie
Ça vient n'importe quand. Une crise.

Le fond est latent, comme une douce berceuse. Est-ce rassurant ? Est-ce une menace ? Je ne sais pas.
Ça stagne, puis ça monte. Ça redescend mais pour remonter en pic à un moment ou à un autre.

Mes idées noires c'est les montagnes russes !

Un truc, une idée pour que ça cesse ? J'veux juste passer une journée sans penser à me tuer. Je veux juste ne plus éclater en sanglot 2 fois par jour en me répétant de tenir encore un peu, encore un peu plus, allez encore un effort....
Je ne veux plus de ça, je ne peux plus de ça.

Donc j'en appelle à vous mes chers camarades. Des idées ?

Re: Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 01:36
par Meth en psychose
Faudrait surtout que tu trouves la cause du truc. Le truc en profondeur quoi, parce que sans ça, les idées noires c'est comme la marée. L'avantage c'est que ça descend aussi après être monté.

Re: Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 01:48
par Mélancolie
Métempsychose a écrit :Faudrait surtout que tu trouves la cause du truc. Le truc en profondeur quoi, parce que sans ça, les idées noires c'est comme la marée.
Les causes tu veux dire ?
Simple : Anthoc, examens qui approchent, peur de l'échec, recherche absolue de la perfection, Anthoc, fatigue, TCA, conso d'alcool, conso de drogue, Anthoc, la réalité...

En fait si je résume : je dois régler les causes pour ne plus avoir de crises suicidaires. Mais je suis fatiguée de combattre ces causes. Or j'ai besoin d'énergie pour combattre ces causes et pour ne plus avoir de crises suicidaires. Mais sans ce règlement de causes, je n'aurais pas d'énergie et ne peux donc prétendre à ne plus avoir de crises suicidaires... Heu... impression d'un cercle sans fin... j'fais quoi ?
L'avantage c'est que ça descend aussi après être monté.
Ouais...^^ Encore faut t'il tenir pendant le pic. Pour pouvoir vivre la descente, si tu vois ce que je veux dire.^^

Re: Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 02:26
par VomiCornFlakes

Re: Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 02:40
par Mélancolie
Tain... ta chanson mec, elle me remue.

Re: Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 16:30
par Inflammable
Mélancolie a écrit :
Métempsychose a écrit :Faudrait surtout que tu trouves la cause du truc. Le truc en profondeur quoi, parce que sans ça, les idées noires c'est comme la marée.
Les causes tu veux dire ?
Simple : Anthoc, examens qui approchent, peur de l'échec, recherche absolue de la perfection, Anthoc, fatigue, TCA, conso d'alcool, conso de drogue, Anthoc, la réalité...
Biiiiiiiiiiip, mauvaise réponse ! Mel, des tas de gens ont des chagrins d'amour (j'y reviens plus bas avant que tu ne me plantes les dents dans la main), des examens, peur de l'échec etc. et tous ne le gèrent pas en tombant dans l'anorexie, l'alcool, la drogue... Ce que tu décris là ne sont pas des causes mais des conséquences. De quoi ? Faudrait remonter aux origines, pour ça. Donc non, ce n'est pas un cercle vicieux, parce que ce ne sont pas sur ces "causes" dont tu parles que tu peux et dois travailler (tu te goures de direction, à mon avis, si c'est là dessus que tu bosses), il faut remonter aux racines du mal. Un traumatisme ? L'enfance ? Un truc chimique qui merde dans le cerveau ? J'en sais rien, suis pas médecin. Mais ce n'est pas le fait d'aimer Anthoc qui te file des crises suicidaires (comme moi avec ma merveille, même si ce n'est pas le même niveau de relation), c'est ta façon de l'aimer, ce besoin vital de l'autre pour te sentir exister, cette dérégulation permanente de tes émotions, ce débordement incessant, cet excès dans lequel tu vis, dans toutes les situations. Il vient d'où, tout ce "trop" ?

Re: Les crises suicidaires

Posté : ven. 11 nov. 2011 16:47
par Meth en psychose
J'aurais plutôt dit: il vient d'où tout ce vide ?

Re: Les crises suicidaires

Posté : sam. 12 nov. 2011 23:43
par Mélancolie
Celui que je cherche à combler.
Je ne sais pas. Ni d'où il vient, ni pourquoi.
Mais effectivement, je recherche l'intensité. Pour essayer de combler ce vide immense qui me fait peur. C'est venu comme ça, pendant l'écriture de la phrase. Le mot peur est apparu à moi par mes doigts.