Lol, après tout, j'ai bien initié le sujet. Et pis creuser, c'est bon pour la circulation (non c'est pas vrai, celle là je viens de l'inventer ^_^).Infected a écrit :Tu peux nous en dire plus ?Mel a écrit :J'étais loin de tout ça, de tout ce qui fait ma vie actuellement.
(je sais, je te demande de creuser..)
Tu n'es pas une cruche.
Si tu postes, c'est qu'une petite alarme s'est allumée dans ton cerveau. Et il faut que tu l'écoutes.
Pour expliquer ma phrase, donc : jusqu'à l'âge de 18 ans, je n'avais pas de problèmes psys, je vivais sans me poser autant de questions. Et insidieusement, c'est apparu. Enfin non, disons que je suis à présent persuadée que j'avais ces symptomes/ces merdes (appelons les comme nous voulons) qui étaient cachés en moi. Latent, même. C'est juste qu'ils n'était qu'à 3% de leurs possibilités.
J'ai relu des pages de mon journal intime que j'avais commencé à l'age de 15 ans. J'ouvre le cahier, première lettre : "Mais qu'est ce que j'ai ? J'ai envie de mourir. C'est normal de vouloir mourir ?".
J'avais totalement occulté ces moments où j'avais eu envie de crever. Et à la lecture, tout m'est revenu. En fait, je pensais déjà à la mort, ma mort notamment. Et ce depuis mes 12-13 ans environs. C'est dingue d'avoir pu "oublier" ces souvenirs... Le cerveau est formidable (non, sérieusement^^).
Pour en revenir à ta question Infected, j'était loin de tout ce qui fait ma vie actuellement parce que maintenant je lutte réellement pour survivre.
Ne pas me confronter n'est pas forcément douloureux non. En tout cas beaucoup moins que si je regardais dans les yeux cette foutue bête. Parce que de la mésestime (je ne savais même pas qu'il existait ce mot ) j'en ai deja depuis belle lurette. Et les regrets aussi en fait, j'en ai tout le temps, peu importe le choix que j'ai oppéré.Anyway a écrit :Si ce qui te fait peur est de te confronter (quelle que soit la confrontation), est-ce que ne pas te confronter n'est pas plus douloureux encore, dans le sens ou le fait de ne pas agir apporte du regret et de la mésestime de soi?
Alors, entre peur de la douleur et douleur réelle, choisir et se tenir à un unique choix.
Entre peur de la douleur, et douleur réelle... ouais, j'hésites, j'avoue. Pour ça que je ne me tiens pas à mes résolutions. Parce quand je me retrouve face à mon assiette, ça s'envole loin. Et la peur (entre autre) reprend le dessus immédiatement.