Quatorzième soir que je bois.
Pas un problème en soit.
Jusqu'à ce soir en fait.
Jusqu'à ce que je me dise que je vais stopper.
Histoire de laisser mon foie tranquille plus de 24 h.
Et que je finisse la soirée un verre de vodka à la main.
ça avait bien commencé pourtant.
A 18h j'ai pris la décision.
A 22h45 j'étais fière de moi.
A 23h j'ai fucker le monde.
Et j'ai mis le Best Of de Van Halen.
ça va, je suis pas encore assez tisée pour ne plus pouvoir me poser de questions.
Est-ce que ce sont mes émotions qui me mènent constamment par le bout du nez ? Ou est-ce que c'est justement parce que je ne buvais pas ce soir qu'elles ont eu autant d'influence dans ma décision de me servir un verre ?
En 20 secondes chrono c'était fait. Décision prise, verre prêt, première gorgée avalée.
C'est fou comme la décision de ne pas boire à été plus longue à prendre que celle de céder.
La rage en bouteille
Modérateur : Médiateurs
- Mélancolie
- fondatrice du forum
- Messages : 7463
- Enregistré le : mer. 6 avr. 2011 16:14
- Localisation : Roazhon
- VomiCornFlakes
- Messages : 1453
- Enregistré le : mer. 13 avr. 2011 15:08
- Sexe : Homme
Re: La rage en bouteille
Laisser tomber les alcools forts ? Te mettre à la bière, voire au vin si t'aimes pas ça..
J'te dis ça, je rentre de soirée, je dois être rond, mais j'ai bu que ça !
Comme je sors souvent dehors pour ça, j'aime pas être trop vite trop mal, donc j'essaie de gérer.... Et le plus simple c'est de se limiter à ça (avec les shooter et tout, mais voila..) pour gérer de façon raisonnée..
Après c'est pas dans un cadre régulier, j'alterne entre les substance, j'arrive à m'en passer (surtout que le soir j'ai rien à boire, j'achete plus d'alcool fort..)
J'te dis ça, je rentre de soirée, je dois être rond, mais j'ai bu que ça !
Comme je sors souvent dehors pour ça, j'aime pas être trop vite trop mal, donc j'essaie de gérer.... Et le plus simple c'est de se limiter à ça (avec les shooter et tout, mais voila..) pour gérer de façon raisonnée..
Après c'est pas dans un cadre régulier, j'alterne entre les substance, j'arrive à m'en passer (surtout que le soir j'ai rien à boire, j'achete plus d'alcool fort..)
- Meth en psychose
- fondateur du forum
- Messages : 4051
- Enregistré le : mer. 6 avr. 2011 15:55
- Contact :
Re: La rage en bouteille
Il est difficile de gérer le soir quand on a envie. Une solution est de batailler durant la journée pour ne pas acheter ledit alcool.
Aimer, ce n'est pas dire "Je te fais confiance, je sais que tu ne me feras jamais mal" mais "Je préfère avoir mal de ta part que de celle d'un(e) autre"
Demain est un cercueil, hier un vomissement d'entrailles.
Aujourd'hui, c'est soi.
Demain est un cercueil, hier un vomissement d'entrailles.
Aujourd'hui, c'est soi.
- Mélancolie
- fondatrice du forum
- Messages : 7463
- Enregistré le : mer. 6 avr. 2011 16:14
- Localisation : Roazhon
Re: La rage en bouteille
J'y reviens. Parce que ce soir j'avais besoin de boire. Puis de poster. Et que j'ai vu ce topic sans réponse de ma part. Quelle infamie, je me flagellerais à coup de ceinture tout à l'heure pour me faire pardonner. ^^
J'en rachète systématiquement une bouteille quand je vois que j'en ai presque plus dans la précédente. Chais pas, c'est comme une sécurité, un "au cas où" qui me rassure. Parce que comme ça je sais que quand j'en aurais besoin, je ne serais pas à court. J'aurais pas à angoisser dans le vent, ni à sortir à n'importe quelle heure pour aller en acheter, ou même payer 15 % plus cher la bouteille à l'épicerie de nuit (qui se trouve... au bout de ma rue ).
Enfin... , ça c'est quand je suis en état de sortir. Je me rappelle d'une fois où j'étais trop angoissée à l'idée de sortir de chez moi, j'en chialais recroquevillée sur ma moquette parce que je savais que je n'avais presque plus rien chez moi... et que je ne pouvais pas aller en chercher ! Je me sentais si désespérée...
Voilà l'objet du délit presque réparé.
Maintenant je peux retourner à ma Vodka rose-Sprite agrémentée de petits Temesta et de clopes à profusion.
J'ai passé une sale journée alors j'ai le droit ! De toute façon, quand on est dans la merde, au bout d'un moment elle devient opaque et au final tout devient de la merde. La quantité de crottes ne compte plus, l'odeur non plus d'ailleurs. Donc tant qu'on y est, autant en profiter.
Voilà, je savoure ma merde.
Alcool fort ou pas, ce sera la même chose au final. Je m'arrange toujours pour moduler entre le degrés et la quantité. Le but c'est d'être bourrée, pas de savourer. Comment pourrais-t'il en être autrement ? Les gens qui disent qu'ils "dégustent un bon vin", c'est de la connerie, rien de plus, des menteurs quoi...VomiCornFlakes a écrit :Laisser tomber les alcools forts ? Te mettre à la bière, voire au vin si t'aimes pas ça..
J'ai toujours ledit alcool.Meth en psychose a écrit :Il est difficile de gérer le soir quand on a envie. Une solution est de batailler durant la journée pour ne pas acheter ledit alcool.
J'en rachète systématiquement une bouteille quand je vois que j'en ai presque plus dans la précédente. Chais pas, c'est comme une sécurité, un "au cas où" qui me rassure. Parce que comme ça je sais que quand j'en aurais besoin, je ne serais pas à court. J'aurais pas à angoisser dans le vent, ni à sortir à n'importe quelle heure pour aller en acheter, ou même payer 15 % plus cher la bouteille à l'épicerie de nuit (qui se trouve... au bout de ma rue ).
Enfin... , ça c'est quand je suis en état de sortir. Je me rappelle d'une fois où j'étais trop angoissée à l'idée de sortir de chez moi, j'en chialais recroquevillée sur ma moquette parce que je savais que je n'avais presque plus rien chez moi... et que je ne pouvais pas aller en chercher ! Je me sentais si désespérée...
Voilà l'objet du délit presque réparé.
Maintenant je peux retourner à ma Vodka rose-Sprite agrémentée de petits Temesta et de clopes à profusion.
J'ai passé une sale journée alors j'ai le droit ! De toute façon, quand on est dans la merde, au bout d'un moment elle devient opaque et au final tout devient de la merde. La quantité de crottes ne compte plus, l'odeur non plus d'ailleurs. Donc tant qu'on y est, autant en profiter.
Voilà, je savoure ma merde.
Re: La rage en bouteille
Mélancolie a écrit :
C'est fou comme la décision de ne pas boire à été plus longue à prendre que celle de céder.
Oui c'est chiant la condition d'être addict à l'alcool; on ne contrôle plus grand chose dans la vie, à part la volonté de satisfaire l'envie...
Bon courage à toi dans ta lutte.
- Mélancolie
- fondatrice du forum
- Messages : 7463
- Enregistré le : mer. 6 avr. 2011 16:14
- Localisation : Roazhon
Re: La rage en bouteille
Urf. Je sais plus ça fait combien de soir que je m'autorise un petit verre, puis 2 ou 3 autres suivant la motivation.
C'est presque devenu comme un rituel en fait : il est 18 h / je rentre de cours → je bois. Comme pour me récompenser d'avoir tenu toute la journée. Tenu au sens littéral hein, pas "oh la la, ça fait 12 h que j'ai pas bu, youpi c'est la fête !". Non, juste... j'ai tenu. Sobre en plus. Alors j'ai bien le droit de me donner une petite friandise. Comme un bon chien-chien quoi.
Ce soir je ne ferais que boire. Rien d'autre ne pénétrera mon corps.
Et je me sens tellement victorieuse et forte d'en être persuadée. Si vous saviez...
Mais vous pouvez pas savoir. Parce que moi même je ne sais même pas pourquoi.
C'est un peu ridicule au fond. Enfin pas qu'un peu, sûrement beaucoup en fait.
Pas grave. Je fais ce que je peux, avec ce que j'ai (en l'occurrence de l'alcool).
Bref.
Le seul truc qui me fait chier c'est que les médocs font bien moins d'effets que dans mes souvenirs.
Et ça c'est frustrant !
C'est presque devenu comme un rituel en fait : il est 18 h / je rentre de cours → je bois. Comme pour me récompenser d'avoir tenu toute la journée. Tenu au sens littéral hein, pas "oh la la, ça fait 12 h que j'ai pas bu, youpi c'est la fête !". Non, juste... j'ai tenu. Sobre en plus. Alors j'ai bien le droit de me donner une petite friandise. Comme un bon chien-chien quoi.
Ce soir je ne ferais que boire. Rien d'autre ne pénétrera mon corps.
Et je me sens tellement victorieuse et forte d'en être persuadée. Si vous saviez...
Mais vous pouvez pas savoir. Parce que moi même je ne sais même pas pourquoi.
C'est un peu ridicule au fond. Enfin pas qu'un peu, sûrement beaucoup en fait.
Pas grave. Je fais ce que je peux, avec ce que j'ai (en l'occurrence de l'alcool).
Bref.
Le seul truc qui me fait chier c'est que les médocs font bien moins d'effets que dans mes souvenirs.
Et ça c'est frustrant !