Vital

Suis dans une boule de plastique sphérique. Et j'attends.
Je sais que ça devrait passer. Mais je commence à avoir les boules, déjà. Bien un mois ou deux semaine ou trois que je suis triste sans aucune raison. Je pleure. Je ne mange plus ou seulement quand on m'y conduit. Ou alors je grignote mon petit déjeuner lentement toute la journée. En restant amorphe. Je suis complètement disfonctionnelle. Ma vaisselle pas faite qui pourrit. La poussière. Du mal à bouger, à me lever, à me laver, à parler, à me coucher.
Je dois me concentrer sur le fait que ça devrait se finir vite : j'ai des bons moments dans la journée de plus en plus. Mais toujours quand je suis soutenue en contact. Seule ça coule. Je n'ai pas de concentration. Fatigue peut-être.
Période longue. Ça revient quand la légèreté ?
Pas vu mon psy depuis un mois. ai supprimé le prochain rendez-vous parce que ce soir là ça colle pas finalement. Mais après tout ça ne changerait pas grand chose. J'en ai marre de fonctionner en purs appels à l'aide sans autre projection alternés à des moments sans rien parce que "je n'en ai pas besoin et arrête tout".
Rien de bien grave. Je ne suis pas à l'article de la mort, simplement j'angoisse et ai les boules. Je reste dans ma bulle, j'attends. Mais si je pouvais recevoir un mot d'en face, ça me reposerait ?

mot d en face.

plus sérieusement j ai lu et je te réponds qd je suis sur mon pc parce que téléphone portable = caca

Dans les moments "bons", physiquement tu te sens comment? T'arrives à être concentrée et active? Parce que c'est peut-être pas seulement psychologique, surtout si tu dis que tu as du mal à manger, tu es peut-être sujette à une baisse de tension?
Si non, tes pensées sont tournées vers quoi quand tu es dans cette "bulle"?

Je n'arrive pas à me représenter ces moments là, tout de suite. Des moments pas seule avec quelqu'un d'intime. Du coup je suis capable de passer aux rires etc. Mais physiquement, je ne sais pas. Je me sens probablement moins. Si je peux avoir des phases d'activité quasiment trop grande. Je n'arrive pas à savoir. Putain ce que je me sens immobile.
J'ai plutôt pas d'intérêt que "du mal à manger". Je n'ai pas faim, j'ai du mal à me bouger = je me bouge pas.
Pensées qui tournent. Si je commence à articuler un mot, ça reste. Je ne sais pas non plus dire à quoi je pense.
En gros, je ne sais rien. Cette réponse n'a pas avancé grand chose. Je réessaierai.

J'ai réussi a avancé mon rv psy
mais encore loin
je sature
rien faire
téléphone zéro
langage zéro
même besoin de contact
pas de contact
amis foutus à la porte
paranoïa si relation
légume
forcer la motivation.
18h-21h
je vis trois heures par jour
se déterrer
je peux plus
putain que ça finisse

Comment ça paranoïa si relation ?

Je me demande juste.
Quand relation nouvelle, les circonstances s'arrangent pour me faire penser que les gens sont avec moi par intérêt de moquerie etc.
Boarf. C'est de pire en pire. Je me suis levée à 15h. merci Methenpsychose. Je me suis même lavée. oyé. et me suis déplacée. re-ohyé.
pas la joie. vivement mercredi. Si je pouvais hiberner jusque là. Mais le temps presse pour les cours les choses à faire. ca reste en place, mais ça ne m'attend pas.

Pourquoi tu as cette sensation ?

1) c'est vrai et je suis juste repoussante et ridicule donc les gens sont avec moi en contrepartie du fait qu'ils s'y amusent
2) c'est faux et comme j'en ai peur je l'imagine avant que ça arrive

C'était idiot de verrouiller/archiver ce sujet. Il est franchement d'actualité.
Et je n'ai pas à en avoir honte.