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Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : lun. 25 juil. 2011 17:28
par Mélancolie
Infected a écrit :
Mel a écrit :J'étais loin de tout ça, de tout ce qui fait ma vie actuellement.
Tu peux nous en dire plus ?

(je sais, je te demande de creuser..)

Tu n'es pas une cruche.

Si tu postes, c'est qu'une petite alarme s'est allumée dans ton cerveau. Et il faut que tu l'écoutes.
Lol, après tout, j'ai bien initié le sujet. Et pis creuser, c'est bon pour la circulation (non c'est pas vrai, celle là je viens de l'inventer ^_^).

Pour expliquer ma phrase, donc : jusqu'à l'âge de 18 ans, je n'avais pas de problèmes psys, je vivais sans me poser autant de questions. Et insidieusement, c'est apparu. Enfin non, disons que je suis à présent persuadée que j'avais ces symptomes/ces merdes (appelons les comme nous voulons) qui étaient cachés en moi. Latent, même. C'est juste qu'ils n'était qu'à 3% de leurs possibilités.
J'ai relu des pages de mon journal intime que j'avais commencé à l'age de 15 ans. J'ouvre le cahier, première lettre : "Mais qu'est ce que j'ai ? J'ai envie de mourir. C'est normal de vouloir mourir ?".
J'avais totalement occulté ces moments où j'avais eu envie de crever. Et à la lecture, tout m'est revenu. En fait, je pensais déjà à la mort, ma mort notamment. Et ce depuis mes 12-13 ans environs. C'est dingue d'avoir pu "oublier" ces souvenirs... Le cerveau est formidable (non, sérieusement^^).
Pour en revenir à ta question Infected, j'était loin de tout ce qui fait ma vie actuellement parce que maintenant je lutte réellement pour survivre.
Anyway a écrit :Si ce qui te fait peur est de te confronter (quelle que soit la confrontation), est-ce que ne pas te confronter n'est pas plus douloureux encore, dans le sens ou le fait de ne pas agir apporte du regret et de la mésestime de soi?
Alors, entre peur de la douleur et douleur réelle, choisir et se tenir à un unique choix.
Ne pas me confronter n'est pas forcément douloureux non. En tout cas beaucoup moins que si je regardais dans les yeux cette foutue bête. Parce que de la mésestime (je ne savais même pas qu'il existait ce mot :suspect: ) j'en ai deja depuis belle lurette. Et les regrets aussi en fait, j'en ai tout le temps, peu importe le choix que j'ai oppéré.
Entre peur de la douleur, et douleur réelle... ouais, j'hésites, j'avoue. Pour ça que je ne me tiens pas à mes résolutions. Parce quand je me retrouve face à mon assiette, ça s'envole loin. Et la peur (entre autre) reprend le dessus immédiatement.

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : lun. 1 août 2011 11:20
par Mélancolie
Il est froid et impitoyable.
Je le crains autant que je le recherche.

C'est mon meilleur ami et mon juge.
Celui qui illustre mes peurs comme mes plus grands espoir.

Il ne me ment jamais.
Du moins c'est ce que j'aime à croire.

Je l'aime, je le déteste.
Et il me le rends bien.

On l'appelle communément « miroir »
Mais pour moi il est bien plus que ça.


Rennes, le 13 Juin 2011.

Ici et pas dans "impression et expression artistique" parce que c'est juste la verbalisation d'une relation, juste une extériorisation. Pas de joli là dedans.

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : dim. 25 sept. 2011 22:49
par Mélancolie
"Il n'y a pas de petites victoires" à dit Met'.
Bon d'accord, alors je peux dire ici que je suis supra fière de moi car cet après midi j'ai mangé une petite assiette de pâte carbo ainsi que 300 g de salade aux 2 saumons et que malgré mon mal de ventre je ne suis pas allée le vomir.
ça parait rien mais putain, j'ai mangé, j'ai résisté quelques heures et c'est passé. Ouais, contente de moi.
A renouveller.

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : dim. 25 sept. 2011 23:47
par VomiCornFlakes
:cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: :cheers:

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : lun. 26 sept. 2011 19:39
par Mélancolie
Vide émotionnel, vide physiologique. Là où l'un me semble intolérable, l'autre me conduit à l'extase.

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : lun. 26 sept. 2011 20:07
par invite
oO
Ma réponse a disparu. Ou alors c'est moi qui ait bugué, mais weird.

Je disais tout à l'heure que tu avais franchement raison d'être contente de toi.

Sinon, envie d'expliciter le dernier post ?

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : lun. 26 sept. 2011 21:21
par Mélancolie
Effie a écrit :oO
Ma réponse a disparu. Ou alors c'est moi qui ait bugué, mais weird.

Je disais tout à l'heure que tu avais franchement raison d'être contente de toi.
Ah, je ne l'avais pas vue, désolée.
Mais merci Effie de tes encouragements.

Expliciter le dernier post... chaud. Je dirais simplemet que je ne supporte pas le vide émotionnel, et à ma grande surprise, j'aime le vide physiologique (à jeun, donc). Ce parallèle m'a semblé sur le moment assez important pour en toucher une note ici. Mais bon, reflexion venue comme ça alors j'ai pas réfléchis avant de l'écrire. Ce qui est un peu con puisque maintenant en l'expliquant je me rends compte qu'elle est futile.

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : lun. 26 sept. 2011 22:09
par Mélancolie
Ouvrir, vider.
Déchirer, extirper.
Lacérer, expulser.

Blurp.

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : dim. 9 oct. 2011 18:37
par Mélancolie
Aurel prépare le repas et Mel commence à angoisser.

Hein ?

Re: Chroniques d'un éléphant en panique

Posté : ven. 21 oct. 2011 18:51
par Mélancolie
Je suis avec mon pull + mon gros polaire, mon keffieh montant jusqu'au menton, dans mon lit... et j'ai froid putain !

Et ça a été ça toute la journée. Comme hier. Et avant hier. Zut !