Re: Les suivis psychologiques
Posté : dim. 25 déc. 2011 16:35
Personnellement j'ai eu de multiples suivis. Et ma conclusion va dans le même sens que beaucoup ici, à savoir que l'affinité et la confiance mutuelle avec le psy sont primordiales pour pouvoir faire un travail un tant soit peu utile.
J'ai rencontré des bons psys ces dernières années. Genre ceux qui me font pas chier pour que je prenne des médocs, ceux qui parlent et m'expliquent leur point de vue de psy concernant des situations dans lesquelles je me perds totalement. Ceux pour qui le rendez-vous dure plus de 10 min, ceux qui ne me font pas la morale concernant mon style de vie, ceux qui ne dramatisent pas l'AM ou la fumette etc...
D'ailleurs, je suis un peu deg parce que la psychiatre que j'ai trouvé à Rennes, après de multiples péripéties de plusieurs mois... ben je vais devoir la quitter au printemmps prochain vu que je vais déménager dans une ville à 600 bornes. Et ça me fait réellement chier parce que c'est la meilleure psy que j'ai trouvé jusque là. Sincèrement, elle pète les scores à côté de certains autres que j'ai pu fréquenté par le passé. Et zut de zut, juste quand j'en trouve une qui me convient presque parfaitement (les psy ne sont pas des dieux hein ^^) ben je dois la laisser pour des causes pratiques. ça m'énerve, et m'angoisse beaucoup parce que... pourrais-je en retrouver une comme ça à Bordeaux ?
Ben d'ailleurs, je profite de ce topic pour lancer une annonce, lol : si vous connaissez une psychiatre à Bordeaux, hospitalier ou libéral, qui sans être spécialisée s'y connait un minimum en TPL et TCA, qui est du genre douce et compréhensive, et surtout qui fait pas chier pour les médocs... passez le tuyaux quoi. ^^ ça me permettrais de me sentir un peu moins angoissé à l'idée de ne pas trouver un pofessionnel qui me convienne un minimum pour assurer le suivi.
Parce que oui, si il y'a bien une chose dont je me suis rendue compte, c'est que j'ai besoin d'un suivi psy pour pouvoir ne pas régresser et possiblement avancer. Dans l'idéal : psychiatre, psychologue et groupe de parole. Evidemment, faut pas se leurrer, c'est difficile à trouver. Genre il faut plusieurs essai, plusieurs RDV pour trouver les bons, ceux qui me conviennent. Et faut des opportunités aussi. Les thérapies de groupes, malheureusement, y'en a rarement en France (on est vraiment grave en retard par rapport à d'autres pays).
J'en ai essuyé des désillusions, des psys cons et tellement dénué de jugeotte qu'ils s'étaient laissé embarqué dans le système psychiatrique sans aucune considération pour les volonté du patient. Comme cette psy qui m'a obligé à bouffer du Zyprexa pendant des mois, profitant de ma jeunesse et de ma toute récente entrée dans le monde psy. Comme cette autre également, abusant de ma méconnaissance des lois protégeant le patient des dérives. J'étais en HL et elle m'avait dit, alors que je voulais sortir de l'HP quelques jours après mon entrée car je n'était plus en crise, que je ne pouvais pas sortir car elle décidait pour moi et que c'était comme ça. A aucun moment elle n'a prononcé les mots HDT ou contre avis médical. Elle décidait et c'était comme ça, je devais obéir. Vu le contexte de l'époque, j'habitais chez ma mère notamment, je n'ai pas même pas eu l'idée de m'opposer à ça. Je ne savais pas que j'aurais pu sortir en lui sortant des textes de lois, que je ne connaissais même pas...
Des psys qui abusent, il y'en a plein.
J'ai un souvenir particulièrement ému du jour où la psychologue qui me suivait depuis 2 ans m'a annoncé qu'elle arrêtait le suivi car elle sentait qu'elle n'arrivait pas à m'apporter ce dont j'avais besoin. Avec le recul je me dis que c'était ptet vrai, sauf que sur le moment je n'ai vu qu'un abandon et je suis partie furieuse en claquant la porte... pour chialer comme une grosse merde quelques mètres plus loin.
En ce moment je suis sensée avoir un suivi avec une psychologue. Mais elle a eu des problèmes de santé et à notamment été hospitalisée. Du coup... je me retrouve sans suivis psycho depuis le mois d'octobre. Ben je peux vous dire qu'à la longue je le ressens.
Bon, tout ça pour dire que sur les psys, il y'a beaucoup à raconter. D'ailleurs je suis pas mal du même avis que Red Snow : j'ai tendance à avoir plus confiance en la profession des psychologues que celle des psychiatres. Parce que tout connement, je trouve que les psychiatres ont vraiment trop de pouvoir vis à vis des patients. Et je me sens bien plus à l'aise avec ceux dont je sais qu'ils auront le moins de prise possibles pour me faire du mal : m'interner en HP et me faire bouffer des médocs par exemple...
J'ai rencontré des bons psys ces dernières années. Genre ceux qui me font pas chier pour que je prenne des médocs, ceux qui parlent et m'expliquent leur point de vue de psy concernant des situations dans lesquelles je me perds totalement. Ceux pour qui le rendez-vous dure plus de 10 min, ceux qui ne me font pas la morale concernant mon style de vie, ceux qui ne dramatisent pas l'AM ou la fumette etc...
D'ailleurs, je suis un peu deg parce que la psychiatre que j'ai trouvé à Rennes, après de multiples péripéties de plusieurs mois... ben je vais devoir la quitter au printemmps prochain vu que je vais déménager dans une ville à 600 bornes. Et ça me fait réellement chier parce que c'est la meilleure psy que j'ai trouvé jusque là. Sincèrement, elle pète les scores à côté de certains autres que j'ai pu fréquenté par le passé. Et zut de zut, juste quand j'en trouve une qui me convient presque parfaitement (les psy ne sont pas des dieux hein ^^) ben je dois la laisser pour des causes pratiques. ça m'énerve, et m'angoisse beaucoup parce que... pourrais-je en retrouver une comme ça à Bordeaux ?
Ben d'ailleurs, je profite de ce topic pour lancer une annonce, lol : si vous connaissez une psychiatre à Bordeaux, hospitalier ou libéral, qui sans être spécialisée s'y connait un minimum en TPL et TCA, qui est du genre douce et compréhensive, et surtout qui fait pas chier pour les médocs... passez le tuyaux quoi. ^^ ça me permettrais de me sentir un peu moins angoissé à l'idée de ne pas trouver un pofessionnel qui me convienne un minimum pour assurer le suivi.
Parce que oui, si il y'a bien une chose dont je me suis rendue compte, c'est que j'ai besoin d'un suivi psy pour pouvoir ne pas régresser et possiblement avancer. Dans l'idéal : psychiatre, psychologue et groupe de parole. Evidemment, faut pas se leurrer, c'est difficile à trouver. Genre il faut plusieurs essai, plusieurs RDV pour trouver les bons, ceux qui me conviennent. Et faut des opportunités aussi. Les thérapies de groupes, malheureusement, y'en a rarement en France (on est vraiment grave en retard par rapport à d'autres pays).
J'en ai essuyé des désillusions, des psys cons et tellement dénué de jugeotte qu'ils s'étaient laissé embarqué dans le système psychiatrique sans aucune considération pour les volonté du patient. Comme cette psy qui m'a obligé à bouffer du Zyprexa pendant des mois, profitant de ma jeunesse et de ma toute récente entrée dans le monde psy. Comme cette autre également, abusant de ma méconnaissance des lois protégeant le patient des dérives. J'étais en HL et elle m'avait dit, alors que je voulais sortir de l'HP quelques jours après mon entrée car je n'était plus en crise, que je ne pouvais pas sortir car elle décidait pour moi et que c'était comme ça. A aucun moment elle n'a prononcé les mots HDT ou contre avis médical. Elle décidait et c'était comme ça, je devais obéir. Vu le contexte de l'époque, j'habitais chez ma mère notamment, je n'ai pas même pas eu l'idée de m'opposer à ça. Je ne savais pas que j'aurais pu sortir en lui sortant des textes de lois, que je ne connaissais même pas...
Des psys qui abusent, il y'en a plein.
J'ai un souvenir particulièrement ému du jour où la psychologue qui me suivait depuis 2 ans m'a annoncé qu'elle arrêtait le suivi car elle sentait qu'elle n'arrivait pas à m'apporter ce dont j'avais besoin. Avec le recul je me dis que c'était ptet vrai, sauf que sur le moment je n'ai vu qu'un abandon et je suis partie furieuse en claquant la porte... pour chialer comme une grosse merde quelques mètres plus loin.
En ce moment je suis sensée avoir un suivi avec une psychologue. Mais elle a eu des problèmes de santé et à notamment été hospitalisée. Du coup... je me retrouve sans suivis psycho depuis le mois d'octobre. Ben je peux vous dire qu'à la longue je le ressens.
Bon, tout ça pour dire que sur les psys, il y'a beaucoup à raconter. D'ailleurs je suis pas mal du même avis que Red Snow : j'ai tendance à avoir plus confiance en la profession des psychologues que celle des psychiatres. Parce que tout connement, je trouve que les psychiatres ont vraiment trop de pouvoir vis à vis des patients. Et je me sens bien plus à l'aise avec ceux dont je sais qu'ils auront le moins de prise possibles pour me faire du mal : m'interner en HP et me faire bouffer des médocs par exemple...