Vital

C'est bien que tu sois revenue sur cette idée parce que je trouvais ce sujet important.

Rv demain. demain. demain. demain. demain. Je serai comment demain ? Les yeux enfoncés dans les clavicules (des épaules) ? Un moulin à parole qui sort plus que sa tete de l'eau ? A quoi bon avoir avancé un rendez-vous en le demandant si pitoyablement si finalement il n'est plus si urgent puisque ça va mieux. Ça servira, j'ai à dire. Si le moral ne redescend pas d'ici demain. Mais j'ai honte d'avoir insisté avec angoisse et presque pleurs pour avoir un rendez-vous au plus tôt. En même temps, le plus tôt... c'était six jours plus tard. J'ai aussi le droit de changer.
ai passé une journée entière avec mon ami. hier. non dimanche. Je n'ai plus la notion du temps que croyais pouvoir vous dire qu'il m'avait fait ma vaisselle hier. En fait samedi. Je l'ai aidé. Plutôt dans ce sens là. Mais j'ai toujours ma culture de moutons.
J'ai pris ma douche et lavé les cheveux ce midi en croyant pouvoir aller en cours cet aprem puisque j'ai sauté ceux du matin. Je me suis trompée : il n'y a pas de cours.
Quoi faire ?
Demain, faut-il que je sois bien ou que je sois mal ? Je ne devrais pas avoir à me poser la question. Je crois être obsédée par l'angoisse qu'on ne me croit pas.

Demain tu devrais te concentrer sur ta paranoïa et ton manque de confiance en toi qui a explosé. Que tu ailles "bien" ou pas.

Et le fait que je n'ai pas d'ami. Ou plutôt que je ne soit pas une amie.
Je suis ouverte à l'autre-filant. A l'autre évanescent. A l'autre de la rue. Celui qu'on croise une fois. Je suis ouverte même à ceux que je pourrais recroiser et qui me donnent confiance en ma capacité à être leur amie. Et en fait non.
Je ne suis pas ouverte à l'autre, pas réellement.

je vais ouvrir un post là-dessus comme je me l'étais dit. mais pas en lecture possible par tous.