Génèse d'une descente létale

[invite]

C'est fondé. Tout ce que tu dis ici, tout ce que tu poses, c'est important, à mon avis.
Je ne sais pas trop quoi répondre pour l'instant, mais je t'encourage à continuer. Je te lis toujours, de toute façon.

Câlin spécial pour toi.

[Mélancolie]

Merci beaucoup la belle, tes encouragements me font chaud au coeur. Vraiment.
Pourtant ils n'enlèvent pas le doute. Beaucoup trop de détails, de détails inutiles et pas important j'ai l'impression. J'ai peur de m'y perdre, de tout mélanger. Anthoc/bouffe : à priori rien de lié. Par contre, en lien avec la séparation/l'abandon... là je ne dis pas impossible.
Me semble necéssaire, à côté de ça, de détailler notre relation. Pas uniquement parce qu'elle a beaucoup compté compte beaucoup pour moi, mais aussi parce que c'est tellement compliqué... tellement. Et je vous jure, je n'exagère pas. Enfin en tout cas, j'en ai pas l'impression.

On verra... sauf si quelqu'un ici est persuadé que ce que je suis en train de faire ne sert à rien. Mais j'imagine, comme vous êtes tous honnêtes, que l'on me l'aurai signaler dès le début.

[DizzyDance]

Ce n'est pas inutile. Pas du tout, en fait. Pose bien tout sur la table, tu trieras après, tu brûleras après, tu rangeras après. Pas de censure, présélection ou autres. Ça n'a pas cours ici. Pas dans ta démarche.

Le gros problème, c'est que l'écriture est linéaire alors que les souvenirs sont plutôt un tableau. Tu peux voir l'ensemble ou des détails, de manière immédiate. L'écriture, c'est déjà un filtre, ou pire, plusieurs. Il y a beaucoup de pièges et une biographie, une autobiographie est par essence réductrice.

Réduire à l'essentiel signifie que l'on part depuis une conclusion. Ne réduit pas. Il n'y a pas d'essentiel. Il y a toi. Le point de départ et le point d'arrivée.

Ni égoïste ni égocentrique. Égocentré, plutôt. Il s'agit de tes problèmes, de ton vécu, de ton parcours, de ta méthode.

Et elle n'est ni bonne ni mauvaise.

Si je puis me permettre de donner des conseils, néanmoins...

Enlève la touche delete quand tu écris. Un tournevis ou un manche de cuillère sur un clavier standard, une reprogrammation de touches sur un portable. Ne regrettes rien. Si tu as envie d'effacer du texte, dis toi pourquoi tu le fais ou mieux, écris le à la suite.

C'est difficile d'être transparent envers soi-même mais c'est comme ça que tu récupéreras la liberté, en étant en amont des obligations ou des choix parce que tu connaîtras bien plus de facteurs ayant présidé à ce que tu es maintenant (en bien ou en mal, aucun jugement de valeur) alors que, quand tu étais dans des situations de stress, tu croyais être ballottée par la vie.

Ces facteurs, ces alternatives resteront parfois pertinents maintenant.

Et ne regrette rien. Celui qui se tait a toujours raison.

[/vieux con]

Beaucoup, beaucoup de courage.

[Mélancolie]

Dizzy, je ne trouve pas les mots pour te répondre mais sache que je t'ai lu attentivement.
Merci.

[Mélancolie]

Faudrait que je continue d'écrire cette chronologie.
Je me dit ça depuis des semaines. Mais j'y arrive pas. C'est con.
A chaque fois que j'ouvre la page word pour continuer, je bloque. Et je reporte au lendemain, ou au sur-lendemain... ou à la semaine prochaine.
Je sais que ça a un foutu rapport avec Lui. Et je sais aussi que je dois en parler pour exorciser le truc (en plus de comprendre). Mais j'y arrive pas ! Je contemple comme une grosse conne ma foutue page blanche sans rien y apposer...
J'ai peur je crois bien. Peur de me confronter à cette réalité que lui est partit et que moi je suis toujours là avec mes problèmes. Peur de pleurer, peur de badder, peur de faire une connerie telle que médocs pour s'enfuir.
Tain ce que c'est con !

Un peu de courage Mel, c'est pas la mer à boire ! (Je me motive là).

[Meth en psychose]

On est derrière toi, tu sais. Sincèrement.

[Mélancolie]

ça me touche, si tu savais...

[Inflammable]

suis là aussi, pas très présente mais... sans te connaître vraiment j't'aime bien. j'aime les gens chez qui y a de la matière, même si ce sont souvent des gens démolis... c'est con, parce que du coup on s'aide pas des masses... les problèmes des uns et des autresne s'annulent pas, il se cumulent, je l'ai bien vu cette semaine chez mes potes quinqua-sexa.

[Mélancolie]

Je reprends. J'en sens l'impérieuse necéssité me le crier aux oreilles. Faut que je sache, faut que je pose. Besoin, envie, j'en ai marre de penser à lui H24 ces derniers temps. Faut que j'vide, faut que j'expulse.

Le vendredi 7 Janvier 2011, donc, il retente, mais d'une autre manière. Il me dit que c'est mieux pour nous que l'on se retrouve chacun chez soi, pour se détacher il n'y a que comme ça que ça marche. Il m'a dit, je me souviens, que lui allait bien badder ces prochaines semaines et que plus je resterais dans son apparement ce week end, plus ça allait être dur pour lui, que je pouvais pas lui faire ça...
J'étais dans le brouillard, shootée totale, mais moi je ne m'imaginais pas du tout partir de chez lui pour rentrer chez moi toute seule, je ne m'imaginais pas vivre sans lui. Alors je marchande, je négocie, j'argumente, je propose que nous partons tous les deux pour chez moi, et que quand il se sentirais il pourrait s'en aller, que je ne le retriendrais pas, que j'accepterais (tout en sachant évidemment que jamais je n'aurais été capable d'accepter dans l'état dans lequel j'étais). Ça marche, il veut bien. Nous sommes le vendredi soir et c'est de tout ce dont je me souviens jusqu'au lendemain samedi 8 vers 14 h. Je crois que je me droguais sans arrêt et que c'est pour ça que j'ai pas retenu ce que l'on a fait, j'veux dire, j'ai même pas de souvenir de comment on es venu, dans le métro toussa. Fin bon. On est samedi aprem. Nous sommes sur le lit, il me dit qu'il va bientôt devoir retourner chez lui. J'ai un bad trip, genre un des plus que j'ai jamais eu. Pendant que j'étais en train de trembler, hyperventiler et occupée à gerber dans un saladier à moitiée allongée sur le lit, il s'est un peu occupée de moi, de ce que je m'en souviens. Toute façon j'étais totalement ailleurs, comme si ce n'étais pas mon corps qui me secouait dans tous les sens là. Mon corps allait peut-être céder et me faire mourir, là, comme ça... mais ça me dérangeais pas.
Je commençais à me remettre, j'étais plus calme, allongée sur le lit. Mais là il se lève et prépare ses affaires. Il avait besoin de rien dire. J'ai repensée aux cléfs de la porte d'entrée, bien cachées dans les placards de la cuisine. Et j'ai juste attendu, le coeur serré et battant, mais j'attendu. Attendu qu'il me dise au revoir, qu'il parte de la chambre, et qu'il réaparaisse pour me demander les clés. Je voulais pas les lui donner, je crois bien que j'ai pleurer. Mais il m'a convaincue, je sais pas comment.

Et il est partit.

Je n'ai pas pleuré. Bizarrement. Et puis je m'en souviens très bien.

Je suis retournée dans ma chambre... et je me suis roulé un autre joint.

Dimanche 9 au matin, j'ouvre difficilement les yeux. Un quart de seconde m'est accordé pour avoir un peu de paix mais après les flash et les souvenirs reviennent et l'horrible réalité avec.
Là j'ai franchement plongé. Ça a été une journée plutôt infernale. J'voulais crever, je chialais sans arrêt, j'écoutais notre musique en boucle, je n'ai pas quitté mon lit, je bouffais rien... Parrallèlement, je ne me droguais plus. Je voulais avoir les idées claires pour faire mon deuil afin d'être opérationnelle pour le début du semestre qui avait lieu le lundi suivant... : le demain donc.
C'est un souvenir horrible... je luttais, je luttais réellement pour ne pas sauter le pas. Je ne sais vraiment pas comme j'ai pu me retenir, mais si je suis capable de ça, woaa, je suis ptet pas qu'une lâche écervelée finalement.

La suite bientôt... j'espère.

[Mélancolie]

Voici un petit plan pour pouvoir vous y retrouver. Je l'avais stocké sur le fichier de la génèse, je viens de retomber dessus.
Il pourra peut-être vous permettre de situer davantage la chronologie. Et puis même pour moi, ça posté, j'ai interêt à continuer, ça va me motiver. Parce que je sens que j'ai besoin de mettre les choses à plat. ça me bouffe de l'intérieur. Faut que je le sorte pour comprendre et régler les merdes actuelles.

Dates à retenir relation avec Anthoc :

• 25 Novembre 2010 : rencontre avec Anthoc
• 4 Décembre 2010 : mise en couple de manière officielle
• entre le 6 (décision) et le 8 (séparation) Janvier 2011 : Première rupture
• 12 Janvier 2011 : Reprise de contact
• 16 Février 2011 : Deuxième rupture
• fin Mars 2011 : Reprise de contact
• 28 Avril 2011 : Troisème rupture
• 22 Mai 2011 : Reprise de contact
• 29 Juin 2011 : Départ d'Anthoc pour Nice
• Du 20 au 28 Aout 2011 : Vacances à Nice
• 10 Septembre 2011 : Quatrième (et dernière) rupture