L'objectif de ne consommer qu'une seule fois par semaine est clairement un échec. Samedi dernier puis les lundi, mardi et mercredi suivant j'en ai pris. Presque quatre jours d'affilé donc.
La raison de cette rechute, je ne l'ai comprise que mercredi, en séance avec ma psychologue : une angoisse plus accrue que d'habitude à cause de l'attente d'un résultat de concours. Attente compliquée par une grève des postiers dans ma ville. Au jour d'aujourd'hui, je n'ai d'ailleurs toujours pas reçu le courrier m'annonçant le résultat de la commission du jury. J'ai dû appeler le CHU, organisateur du concours, jeudi aprem, en expliquant le contexte de la grève pour demander un peu plus de renseignements. Le problème qui se posait c'était que si j'étais sélectionnée, les oraux ayant lieu la semaine prochaine (celle qui vient, quoi) il fallait quand même que je puisse m'organiser pour aller à Bordeaux (lieu du concours).
Pour le fin mot de l'histoire, il s'avère que je ne suis pas admissible.
Bref, tout ça est compliqué, mal expliqué, mais bon je pense que vous saisirez le principal.
Et donc, conso à donf pendant quelques jours. Et en plus, loin de diminuer les doses, je les ai bien sûr augmentées. Oui, tant qu'à faire de la merde, je la fais pas à moitié. Je sais, je suis conne.
Mais surtout, ce qui devait arriver arriva... : je suis maintenant à court de trama. Enfin, il m'en reste 150 mg. Mais c'est très peu considérant les doses que je prenais ces derniers jours. Si je l'avais pris jeudi ou même aujourd'hui, ça m'aurait rien fait. J'ai donc ainsi résisté au craving. Mais ce que je n'avais pas prévu, c'était la crise de manque.
Je suis donc officiellement en sevrage.
Symptomatiquement, je veux dire.
Fatigue physique et morale, courbatures aux jambes et aux bras, maux de ventre, frissons et perte d'appétit (ouais enfin bon, si je suis honnête, ce dernier symptôme me plaît énormément, donc bon ^^).
Mais le reste, putain... c'est pas si évident que ça. Même si c'est très light comparé à d'autres sevrages (parce que clairement, ça pourrait largement être pire, j'en ai lu des témoignages).
Et même si je sais que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même aussi, hein. Mais là est peut-être tout le problème. Parce que, moralement, se dire qu'on a déjà des symptômes de sevrage, après aussi peu de temps de conso, ça fout un petit coup.
Bref, voilà pour résumer, en gros.
Et donc vraiment, vraiment, s'il vous plaît... arrêtez avec les « félicitations », « tu es forte », « tu es une battante » etc. Parce que franchement, non, je fais que des conneries. Je suis pas forte, j'arrive pas à me battre. Et ensuite je me retrouve dans la merde à cause de mes choix douteux ! C'est moi qui m'y suis foutue hein, personne d'autre !
Donc vraiment... non, plus d'encouragements, plus de félicitations. Je ne mérite rien de tout ça.
Par avance, je vous en remercie.
Et pardon, aussi. De me servir de cet endroit comme exutoire. De vous raconter comment je suis dans la merde à cause de mes conneries. Parce que concrètement, vous ne pouvez rien faire pour moi. Y'a que moi pour rectifier les problèmes que j'ai crée. Et j'essaie, je vous jure. Même si ça se voit pas. J'ai essayé, je réessaie, et je vais continuer de réessayer.
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Bon, finalement, pour le post "pas long", je repasserais.