Etre suicidaire sans l'être
Posté : lun. 28 nov. 2016 10:17
C'est un post de Layla qui, en faisant écho à un truc qui est dans un coin de mon crane depuis bien des années (genre depuis mon adolescence, pour autant que je m'en souvienne. Je crois pas que c'était là avant), m'amène à écrire ce post.
C'est le coté "avoir des pulsions suicidaires tout en sachant qu'on n'y cédera pas".
J'ai toujours dit "je ne suis pas suicidaire", parce que je me suis toujours arrêtée à la fin de la phrase. "Tout en sachant qu'on n'y cédera pas".
Mais le "J'ai envie de crever", voir des trucs vachement plus concrets, tiens si je sautais de ce pont quand j'en traverse un, tiens, si je gobais tout ce que je peux trouver de cachetons dans l'appart, tiens si je prenais le train dans la gueule plutôt qu'en montant dedans, ça a toujours été là.
Certaines fois au point de me pousser à des aménagements dans ce que je fais pour sortir de l'idée très précise du moment (je me souviens d'avoir dû planquer un flacon de médics contre le paludisme que j'avais encore chez moi après mon retour du Guatemala, parce que l'idée du moment, récurrente, était de me gober l'intégralité du flacon, et qu'elle me sautait dans le cerveau à chaque fois que mes yeux se posaient sur le flacon).
C'est plus fréquent par période, mais je me souviens pas de périodes où ca n'a pas DU TOUT été là. Y compris dans des périodes carrément très cool de ma vie, d'ailleurs.
Alors, bon, ça me fait pas peur (et franchement, vous inquiétez pas pour moi, "depuis mon adolescence" ca fait bien assez longtemps pour que j'aie appris à cohabiter avec cet aspect là de moi de manière pacifique), parce que je suis complètement certaine du "je n'y céderai pas", c'est une promesse claire et nette que je me suis faite, et je suis beaucoup trop tête de bourrique pour la trahir.
Mais c'est un peu déroutant d'avoir toujours / fréquemment ces idées là dans un coin de tête, alors qu'en fait, fondamentalement, ma vie ne me déplait pas (voire même elle me plait plutôt pas mal), je ne vais pas mal même si tout n'est pas rose bonbon, 'fin... aucune raison rationnelle d'avoir envie de me butter, quoi.
Et je sais même pas si c'est vraiment une "envie", une "pulsion", ou un genre de pensée automatique, un truc que mon cerveau déclenche aléatoirement sans que ça n'ait aucune espèce de logique.
C'est... ouais c'est un peu space en vrai.
Et je me demandais si ca faisait écho à un truc chez vous, ou si je suis définitivement buggée du cerveau ^^
C'est le coté "avoir des pulsions suicidaires tout en sachant qu'on n'y cédera pas".
J'ai toujours dit "je ne suis pas suicidaire", parce que je me suis toujours arrêtée à la fin de la phrase. "Tout en sachant qu'on n'y cédera pas".
Mais le "J'ai envie de crever", voir des trucs vachement plus concrets, tiens si je sautais de ce pont quand j'en traverse un, tiens, si je gobais tout ce que je peux trouver de cachetons dans l'appart, tiens si je prenais le train dans la gueule plutôt qu'en montant dedans, ça a toujours été là.
Certaines fois au point de me pousser à des aménagements dans ce que je fais pour sortir de l'idée très précise du moment (je me souviens d'avoir dû planquer un flacon de médics contre le paludisme que j'avais encore chez moi après mon retour du Guatemala, parce que l'idée du moment, récurrente, était de me gober l'intégralité du flacon, et qu'elle me sautait dans le cerveau à chaque fois que mes yeux se posaient sur le flacon).
C'est plus fréquent par période, mais je me souviens pas de périodes où ca n'a pas DU TOUT été là. Y compris dans des périodes carrément très cool de ma vie, d'ailleurs.
Alors, bon, ça me fait pas peur (et franchement, vous inquiétez pas pour moi, "depuis mon adolescence" ca fait bien assez longtemps pour que j'aie appris à cohabiter avec cet aspect là de moi de manière pacifique), parce que je suis complètement certaine du "je n'y céderai pas", c'est une promesse claire et nette que je me suis faite, et je suis beaucoup trop tête de bourrique pour la trahir.
Mais c'est un peu déroutant d'avoir toujours / fréquemment ces idées là dans un coin de tête, alors qu'en fait, fondamentalement, ma vie ne me déplait pas (voire même elle me plait plutôt pas mal), je ne vais pas mal même si tout n'est pas rose bonbon, 'fin... aucune raison rationnelle d'avoir envie de me butter, quoi.
Et je sais même pas si c'est vraiment une "envie", une "pulsion", ou un genre de pensée automatique, un truc que mon cerveau déclenche aléatoirement sans que ça n'ait aucune espèce de logique.
C'est... ouais c'est un peu space en vrai.
Et je me demandais si ca faisait écho à un truc chez vous, ou si je suis définitivement buggée du cerveau ^^