Re: 4h10 du matin
Posté : mar. 24 mai 2016 16:42
Je ne gère pas, faut pas se voiler la face. Je tente tout juste de sauver ce qu'il reste des meubles.
Quoi que.
Non même pas,
je m'en fiche.
Je suis l'absentéisme scolaire perpétuel, j'ai pas du faire une seule semaine complète depuis un mois minimum. Ma mère ne sait plus quoi dire au téléphone, et moi j'en ai rien à battre. Le problème? Le problème vient de moi comme de ce lycée merdique.
Oh je sais, je pourrais faire un effort, batailler pour expliquer le necessité de la chose, expliquer le pourquoi du comment.. et ça me saoul.
J'ai passé l'envie de sauver les meubles.
En ce moment je trouve ça beaucoup plus drôle d'occuper mes soirées et mes nuits à détruire tout ce qu'il pourrait exister de moi. Passer de l'euphorie puissante au bad totale, entre les deux ajouter des shots de whisky, des clopes, des plaies n'en veux tu n'en voila. Et dire de la merde aussi, beaucoup de merde.
Je pourris mon entourage, je part en cacahouète malgré moi si la disuction tient plus de 10minutes. Tu entrouvres la porte? Moi je fonce dedans joyeusement la bouteille à la main en chantant.
Je ne gère pas les gens qui m'entourent en ce moment, qui prennent des nouvelles de moi, qui tentent de gratter ce qu'il y a sous ma bonne humeure, qui s'inquiète pour moi... je ne gère pas leur inquiétude, ça me bouffe.
Quand a l'autre partie de mes relations sociale, elle se retrouve mise à distance. Là bas, très loin s'il vous plais. Faudrait pas trop que ça s'approche tout de même.
J'essaie d'étrangler le niair brailleur au fond de mon crâne. J'aimerais lui foutre un bon gros coup de marteau pour qu'il se la ferme. Que j'arrête d'avoir envie d'aller vers les autres, d'avoir envie de m'éffondrer en chialant que je ne gère rien du tout. Et encore moins ma vie.
J'aimerais balancer ma carcasse aux ordures. Et je pense que je tend vers ça. Vers l'auto sabotage progressif. Je me fais crever doucement et lentement pour éviter d'être en face de ma faiblesse face au suicide.
Surtout qu'en ce moment, je n'ai plus de médoc. 0 rien nada que dalle. Et ça me rend... irrétée, irritable.
J'ai l'envie profonde de faire de la merde avec tout ce qui traine sous la main.
Bah t'es encore là audrey? Bah tien, la dernière fois n'était qu'un échauffement, le prochaine fois tu ira plus loin, plus fort, plus bas.
Pile ou face, crèvera crèvera pas.
Vendredi je retourne au CMP. Je verrais pour mettre en place un traitement avec le psychiatre. Sinon, un petit séjour en HP avec des ordonnances à la clées seraient potentiellement envisageable.
Quoi que.
Non même pas,
je m'en fiche.
Je suis l'absentéisme scolaire perpétuel, j'ai pas du faire une seule semaine complète depuis un mois minimum. Ma mère ne sait plus quoi dire au téléphone, et moi j'en ai rien à battre. Le problème? Le problème vient de moi comme de ce lycée merdique.
Oh je sais, je pourrais faire un effort, batailler pour expliquer le necessité de la chose, expliquer le pourquoi du comment.. et ça me saoul.
J'ai passé l'envie de sauver les meubles.
En ce moment je trouve ça beaucoup plus drôle d'occuper mes soirées et mes nuits à détruire tout ce qu'il pourrait exister de moi. Passer de l'euphorie puissante au bad totale, entre les deux ajouter des shots de whisky, des clopes, des plaies n'en veux tu n'en voila. Et dire de la merde aussi, beaucoup de merde.
Je pourris mon entourage, je part en cacahouète malgré moi si la disuction tient plus de 10minutes. Tu entrouvres la porte? Moi je fonce dedans joyeusement la bouteille à la main en chantant.
Je ne gère pas les gens qui m'entourent en ce moment, qui prennent des nouvelles de moi, qui tentent de gratter ce qu'il y a sous ma bonne humeure, qui s'inquiète pour moi... je ne gère pas leur inquiétude, ça me bouffe.
Quand a l'autre partie de mes relations sociale, elle se retrouve mise à distance. Là bas, très loin s'il vous plais. Faudrait pas trop que ça s'approche tout de même.
J'essaie d'étrangler le niair brailleur au fond de mon crâne. J'aimerais lui foutre un bon gros coup de marteau pour qu'il se la ferme. Que j'arrête d'avoir envie d'aller vers les autres, d'avoir envie de m'éffondrer en chialant que je ne gère rien du tout. Et encore moins ma vie.
J'aimerais balancer ma carcasse aux ordures. Et je pense que je tend vers ça. Vers l'auto sabotage progressif. Je me fais crever doucement et lentement pour éviter d'être en face de ma faiblesse face au suicide.
Surtout qu'en ce moment, je n'ai plus de médoc. 0 rien nada que dalle. Et ça me rend... irrétée, irritable.
J'ai l'envie profonde de faire de la merde avec tout ce qui traine sous la main.
Bah t'es encore là audrey? Bah tien, la dernière fois n'était qu'un échauffement, le prochaine fois tu ira plus loin, plus fort, plus bas.
Pile ou face, crèvera crèvera pas.
Vendredi je retourne au CMP. Je verrais pour mettre en place un traitement avec le psychiatre. Sinon, un petit séjour en HP avec des ordonnances à la clées seraient potentiellement envisageable.