Blop.
Posté : mar. 17 févr. 2015 20:52
Certains me connaissent déjà d'AM Entraide, c'est là-bas que j'ai entendu parler de Vital. Je m'y suis inscrite il y a quelques semaines (ou mois je ne sais plus) parce que je voulais voir à quoi ça ressemblait. Maintenant j'ai vu et ça me semble un bon soir pour poster. Je me doute qu'il faut faire une présentation, signer une charte, ce genre de trucs, je le ferais.
Je me sens vraiment mal. Je suis dans un mood bizarre à base de "Je veux mourir bouhouhou !" ; "Ma vie est pourrie bouhouhou !" ; "Je suis pourrie bouhouhou !" ; "Si j'utilisais le chocolat et les chips comme arme de destruction massive parce que toute façon, je suis déjà une pauvre merde bouhouhou ! alors un peu plus ou un peu moins... bouhouhou !" ; "C'est pas mal comme plan mais pas suffisant... si je bouffais des médocs bouhouhou !" ; "Ah et puis je pourrais recommencer à me viander aussi, bouhouhou !"
Je ne sais pas vraiment ce qui m'a mené à ça. Rien dans mon quotidien n'est vraiment simple, mais en quelque sorte, je m'en tirais, je boudais un peu, passais au dessus etc. Puis vraiment, depuis la fin des vacances de Noël (fin Janvier pour moi) je n'y arrive plus : J'ai commencé par mettre ça sur le compte de la reprise après un mois de vacances, sur celui du froid et de mon habitude récurrente à mal supporter l'hiver... Mais ça a continué, duré, empiré et ce soir j'en suis là : j'en peux plus. Depuis dix jours, c'est juste, plus supportable : Me lever le matin, prendre la douche, m'habiller, aller jusqu'à la FAC, suivre les cours, rentrer, passer la soirée, aller se coucher, recommencer... Je ne peux plus, vraiment plus. Je ne me concentre plus, je pleure souvent, j'ai plus envie d'aller aux activités que je trouvais chouettes, plus envie de sortir avec mes amis IRL : ça me semble juste TROP. La vérité c'est que je suis épuisée, que j'en peux plus, que même me lever le matin est devenu une mission, que le soir je me dis : "Putain, ça serait vraiment cool de ne pas me réveiller." Mais y a pas de raison, c'est juste venu comme ça, insidieusement au milieu du ramassis de petites choses, au milieu du froid, de la fatigue, de la solitude, de la chute, de la douleur. J'étais juste triste, puis un matin, je n'ai plus pu me lever tout de suite après le réveil comme d'habitude, j'ai attendu que l'auxi sonne et que j'y sois obligée, puis le lendemain, j'ai attendu encore cinq minutes parce que l'auxi, elle pouvait bien attendre. Et je me suis traînée comme ça jusqu'aux vacances le jeudi 12. Me levant finalement quand même, allant quand même en cours pour donner le change, parce que j'avais honte : Je ne pouvais pas assumer, dire aux auxis que je comptais sécher, dire aux preneurs de notes que je viendrais pas, parce que... "Je suis triste, fatiguée..." ? C'était juste hors de question, impossible, pas une raison valable. Alors je me suis juste permis de ne pas aller à ce fichu cours d'Italien trop simple du lundi, parce que j'ai pensé qu'en ayant un niveau trois fois supérieur à celui du cours, je pouvais me le permettre. J'en ai profité pour aller acheter du Milka, des Pringgles et du Comté et rentrer pleurer chez moi la bouche pleine. Je me suis sentie débile, j'avais honte.
Donc ouais, le jeudi, les vacances. Jour du premier RDV avec la psy aussi. Psy que j'ai fais flipper avec mon imbécile de cerveau branché sur : "Ma vie est pourrie, je veux mourir, bouhouhou !" Psy qui n'arrêtait pas de répéter : "Mais vous savez que je ne peux pas vous laisser partir comme ça ?" Psy à qui j'ai dû fournir des garanties : Psy qui m'a obligée à donner au moins une raison pour laquelle je pourrais ne pas me buter avant de partir, qui s'en est servi pour justifier sa théorie selon laquelle ce serait une très mauvaise idée (de me buter), psy qui m'a fait promettre que je serai entourée pendant les vacances, que je viendrai la voir dès mon retour (j'arrive à Montpellier lundi 23 à 11h50, j'ai rendez-vous lundi 23 à 16h.), que je lui enverrai un SMS au milieu, c'est à dire le 18, soit demain. SMS dans lequel je ne sais pas quoi écrire. Je n'ai pas confiance encore. Elle est gentille, prévenante etc. Elle a pris soin de moi, c'était cool, mais je ne la connais pas, je me sens vulnérable et ça ne me plait pas. En même temps, j'étais vraiment coincée dans mes idées suicidaires jeudi, ça ira peut-être mieux lundi, mais en attendant, je ne sais pas quoi y dire.
Après ce rendez-vous y a eu le dernier CM avant les vacances, enfin. Je suis arrivée chez mes grands-parents (alias chez mon père) vers 22h30 on a mangé, été se coucher, j'ai pu dormir jusqu'à dix heures, enfin récupérer un peu malgré les cauchemars et la fatigue toujours présente au réveil. J'ai espéré que ça dure, et bien non : Cauchemars et réveils tôt les autres jours, cette histoire de fauteuil absolument merdique, la douleur toujours etc. J'ai vu l'ostéo hier, pour la douleur ça s'améliore, c'est déjà ça. Depuis ce matin, je suis chez ma mère, jusqu'à dimanche. J'avais tellement oublié cette ambiance : Ma mère, ses cris. F, ses angoisse. Mon oncle sa dépression. Moi, oppressée. Ça n'allait pas du tout, pas gérable, pas en ce moment. On m'a conseillé de sortir, j'ai été prendre un goûter dans le salon de thé d'une amie, une après-midi sympa mais encore et toujours de la fuite, de la bouffe, à croire que je ne suis bonne qu'à ça...
Puis maintenant, j'en suis là, à vous écrire, parce que la vérité c'est que je ne gère pas, ou plus. Parce que j'en veux à mon beau-père de toujours mettre les médocs hors de portée, parce que je chercherais bien une lame, parce que je passerais bien ma soirée à pleurer en me balançant dans le noir, parce que je voudrais bien ne pas me réveiller demain, parce que je ne me sens pas capable d'affronter la vie, parce que j'ai honte, parce que je suis certaine d'être devenue dindesque et que c'est ce que tout le monde pense, parce que je suis sûre que tout le monde me détester et que ça serait mieux pour tout le monde que je me butes plutôt que de vous emmerder avec mon fichu pavé. Parce que je veux mourir.
Je me sens vraiment mal. Je suis dans un mood bizarre à base de "Je veux mourir bouhouhou !" ; "Ma vie est pourrie bouhouhou !" ; "Je suis pourrie bouhouhou !" ; "Si j'utilisais le chocolat et les chips comme arme de destruction massive parce que toute façon, je suis déjà une pauvre merde bouhouhou ! alors un peu plus ou un peu moins... bouhouhou !" ; "C'est pas mal comme plan mais pas suffisant... si je bouffais des médocs bouhouhou !" ; "Ah et puis je pourrais recommencer à me viander aussi, bouhouhou !"
Je ne sais pas vraiment ce qui m'a mené à ça. Rien dans mon quotidien n'est vraiment simple, mais en quelque sorte, je m'en tirais, je boudais un peu, passais au dessus etc. Puis vraiment, depuis la fin des vacances de Noël (fin Janvier pour moi) je n'y arrive plus : J'ai commencé par mettre ça sur le compte de la reprise après un mois de vacances, sur celui du froid et de mon habitude récurrente à mal supporter l'hiver... Mais ça a continué, duré, empiré et ce soir j'en suis là : j'en peux plus. Depuis dix jours, c'est juste, plus supportable : Me lever le matin, prendre la douche, m'habiller, aller jusqu'à la FAC, suivre les cours, rentrer, passer la soirée, aller se coucher, recommencer... Je ne peux plus, vraiment plus. Je ne me concentre plus, je pleure souvent, j'ai plus envie d'aller aux activités que je trouvais chouettes, plus envie de sortir avec mes amis IRL : ça me semble juste TROP. La vérité c'est que je suis épuisée, que j'en peux plus, que même me lever le matin est devenu une mission, que le soir je me dis : "Putain, ça serait vraiment cool de ne pas me réveiller." Mais y a pas de raison, c'est juste venu comme ça, insidieusement au milieu du ramassis de petites choses, au milieu du froid, de la fatigue, de la solitude, de la chute, de la douleur. J'étais juste triste, puis un matin, je n'ai plus pu me lever tout de suite après le réveil comme d'habitude, j'ai attendu que l'auxi sonne et que j'y sois obligée, puis le lendemain, j'ai attendu encore cinq minutes parce que l'auxi, elle pouvait bien attendre. Et je me suis traînée comme ça jusqu'aux vacances le jeudi 12. Me levant finalement quand même, allant quand même en cours pour donner le change, parce que j'avais honte : Je ne pouvais pas assumer, dire aux auxis que je comptais sécher, dire aux preneurs de notes que je viendrais pas, parce que... "Je suis triste, fatiguée..." ? C'était juste hors de question, impossible, pas une raison valable. Alors je me suis juste permis de ne pas aller à ce fichu cours d'Italien trop simple du lundi, parce que j'ai pensé qu'en ayant un niveau trois fois supérieur à celui du cours, je pouvais me le permettre. J'en ai profité pour aller acheter du Milka, des Pringgles et du Comté et rentrer pleurer chez moi la bouche pleine. Je me suis sentie débile, j'avais honte.
Donc ouais, le jeudi, les vacances. Jour du premier RDV avec la psy aussi. Psy que j'ai fais flipper avec mon imbécile de cerveau branché sur : "Ma vie est pourrie, je veux mourir, bouhouhou !" Psy qui n'arrêtait pas de répéter : "Mais vous savez que je ne peux pas vous laisser partir comme ça ?" Psy à qui j'ai dû fournir des garanties : Psy qui m'a obligée à donner au moins une raison pour laquelle je pourrais ne pas me buter avant de partir, qui s'en est servi pour justifier sa théorie selon laquelle ce serait une très mauvaise idée (de me buter), psy qui m'a fait promettre que je serai entourée pendant les vacances, que je viendrai la voir dès mon retour (j'arrive à Montpellier lundi 23 à 11h50, j'ai rendez-vous lundi 23 à 16h.), que je lui enverrai un SMS au milieu, c'est à dire le 18, soit demain. SMS dans lequel je ne sais pas quoi écrire. Je n'ai pas confiance encore. Elle est gentille, prévenante etc. Elle a pris soin de moi, c'était cool, mais je ne la connais pas, je me sens vulnérable et ça ne me plait pas. En même temps, j'étais vraiment coincée dans mes idées suicidaires jeudi, ça ira peut-être mieux lundi, mais en attendant, je ne sais pas quoi y dire.
Après ce rendez-vous y a eu le dernier CM avant les vacances, enfin. Je suis arrivée chez mes grands-parents (alias chez mon père) vers 22h30 on a mangé, été se coucher, j'ai pu dormir jusqu'à dix heures, enfin récupérer un peu malgré les cauchemars et la fatigue toujours présente au réveil. J'ai espéré que ça dure, et bien non : Cauchemars et réveils tôt les autres jours, cette histoire de fauteuil absolument merdique, la douleur toujours etc. J'ai vu l'ostéo hier, pour la douleur ça s'améliore, c'est déjà ça. Depuis ce matin, je suis chez ma mère, jusqu'à dimanche. J'avais tellement oublié cette ambiance : Ma mère, ses cris. F, ses angoisse. Mon oncle sa dépression. Moi, oppressée. Ça n'allait pas du tout, pas gérable, pas en ce moment. On m'a conseillé de sortir, j'ai été prendre un goûter dans le salon de thé d'une amie, une après-midi sympa mais encore et toujours de la fuite, de la bouffe, à croire que je ne suis bonne qu'à ça...
Puis maintenant, j'en suis là, à vous écrire, parce que la vérité c'est que je ne gère pas, ou plus. Parce que j'en veux à mon beau-père de toujours mettre les médocs hors de portée, parce que je chercherais bien une lame, parce que je passerais bien ma soirée à pleurer en me balançant dans le noir, parce que je voudrais bien ne pas me réveiller demain, parce que je ne me sens pas capable d'affronter la vie, parce que j'ai honte, parce que je suis certaine d'être devenue dindesque et que c'est ce que tout le monde pense, parce que je suis sûre que tout le monde me détester et que ça serait mieux pour tout le monde que je me butes plutôt que de vous emmerder avec mon fichu pavé. Parce que je veux mourir.