Page 2 sur 3

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : mar. 10 avr. 2012 21:42
par Mélancolie
Où commence la frustration ? Où s'arrête t'elle ?

Où sont les limites ?

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : mar. 10 avr. 2012 21:46
par Tehseus
C'est cool si t'arrive gérer ça et tenir =)

Un truc qui aide pas mal, c'est d'avoir une récompense à court terme. Du genre : tu te dis "je continus comme ça et dimanche je m'autorise cela, je vais faire une fois du shopping" peu importe quoi, qqch que tu aimes faire, que tu voudrais faire, un truc qui sort de la routine. Quand tu vas plus ou moins bien, tu arrives a voir tes envies sur le long termes, mais souvent ce n'est pas le cas lors d'un down. Du coup, "la récompense court terme" peut beaucoup aider dans ces moments là et ça apporte aussi qqch sur le long terme comme tu reçois qqch en retour continuellement, une certaine récompense pour ce que tu essayes de faire.

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : mer. 11 avr. 2012 08:53
par Ordalie
Les limites c'est à toi de les imposer, j'pense pas mal que ça commence à poser problème dès l'instant où une addiction "contamine" un autre domaine. Exemple: problème de thune, études qui flanchent, relations sociales qui foirent...

Après pour ce qui est de gérer la frustration ça me semble difficible et assez surréaliste de dire "bah t'as qu'à réduire/ne pas en racheter", c'est impossible et surtout niveau frustration tu vas grimper les levels. Par contre essaie d'analyser, dans la journée les moments où tu as envie plus que tout d'un joint ou d'un verre d'alcool, essaie de prendre du recul, de voir pourquoi là tu en as besoin, si c'est pas ennui, par manque, ect. Si c'est pas ennui, essaie de substituer avec quelque chose d'autre: téléphoner à quelqu'un, faire du ménage (je lol pas, c'est un truc qui m'a pas mal aidé, le fait de retourner X fois ma maison contre le manque, ça dépend des gens après pour ça que je pose un peu en vrac), faire du sport, aller faire un tour dehors, prendre une douche chaude/froide, bref, n'importe quoi qui peut t'aider à gérer la frustration en la faisant passer sur quelque chose de plus "sain", sans compter le fait que tu peux par la suite en tirer une certaine fierté.
Sinon il peut y avoir un système de récompense, exemple, "je m'accorde un verre de vodka et quelques joints dès que j'ai finis de recopier ce chapitre en psycho", ça permet de retarder/différer l'envie, et d'avancer malgré tout.

Désolée si je répond à côté de la plaque je ne sais pas trop ce que tu attendais comme genre de réponses.

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : mer. 11 avr. 2012 09:16
par Mélancolie
Tehseus a écrit :C'est cool si t'arrive gérer ça et tenir =)
Heu... je ne gère pas vraiment. Je tiens, j'essaye, toussa, mais personnellement je n'appelle pas ça "gérer". Chacun sa définition, y'a pas de problème. :)
Joker a écrit :Les limites c'est à toi de les imposer
Je pense en fait que ma question était beaucoup plus profonde que cela. Les limites... c'est une problématique bien plus présente dans ma vie que mes addictions. En tout cas j'ai l'impression. Parce que les limites, qu'elles soient de toute nature... ben bêtement, j'ai du mal. Du mal à les percevoir, à ne pas les franchir.
Fin c'est une notion qui mériterait un topic à lui tout seul, limite. Lol, j'aime les jeu de mots. ^^
Désolée si je répond à côté de la plaque je ne sais pas trop ce que tu attendais comme genre de réponses.
Hé bien tout comme Tehseus, je n'attendais pas de réponses spécialement centrée sur la gestion de la frustration et tout ça parce que (mais je ne sais plus où j'ai mis ça sur le forum) j'en ai déja parler ailleurs, d'une technique que j'ai pour limiter les dégats. Je m'impose une heure (18 h pour ma part) à partir de laquelle je m'autorise à boire, fumer, ou autre. C'est ptet pas grand chose, mais ça évite déjà de commencer dès 11 h du mat' quoi. Après... et sans vous vexer, je connaissais déjà la plupart de vos techniques, et les appliquaient déjà pour certaine. Par exemple, celle très bonne de la récompense. Personnellement, chez moi ça marche avec irrégularité parce que des fois je suis tellement obnubilé par cette "récompense" justement, que je bacle le travail pour arriver plus vite. Du coup j'ai tendance à dire que l'heure limite marche davantage avec moi. Parce que le temps, tout bêtement... je ne peux pas l'avancer ni le reculer, je n'ai aucun controle dessus. ça m'apprends la maitrise. Difficilement mais ça me donne au moins des bases. Et puis comme c'est moi qui me l'impose, c'est modulable et je l'accepte beaucoup mieux. Du coup moins de frustration je crois.
Sinon le ménage est depuis environs... ben depuis le début des TCA, quelque chose qui marche pas mal, ouais. ^^

Bon c'est un peu brouillon, je n'ai ptet pas répondu à tout, mais là je n'ai plus d'idées pour continuer mon post alors je m'arrête là. :)

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : mer. 11 avr. 2012 16:17
par Caramel2
Y aurait peut-être moyen de combiner l'histoire de "l'heure limite" et celle de la récompense.

Genre... Mettons si tu dis que tu ne veux pas fumer jusqu'à 18h, te dire que si à 17h tu n'as effectivement tjs rien touché, tu t'octroies (x truc, qui de préférence t'occupe pendant une heure, histoire de ne pas te dire à 17h30 que finalement, un petit joint, pourquoi pas... )

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : mer. 11 avr. 2012 16:44
par Mélancolie
Je le fais deja. ;)
En fait, j'ai plus l'impression de voir ça comme un "capital temps de productivité". Pour résumer.
Et ça marche plutot pas mal. Enfin, moi je me sens bien avec.

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : lun. 16 juil. 2012 15:21
par Mélancolie
J'ai couru.
Hier quand il est partit.
Aujourd'hui avec ma teille de vodka dans mon sac.
J'ai couru. Dans la rue, dans la cour pour atteindre mon immeuble, dans les escalier pour atteindre mon appart.

Tellement hate, tellement besoin.

Me défoncer, me défoncer, me défoncer... je n'avais que ça en tête.

Hate, tellement hate, besoin, irrépréssible.

Et là, je suis tranquille.
Enfin.

Je peux me laisser aller.

Besoin.
Envie.
Soulagement.

Je raconte de la merde.
Y'a pas de mot pour décrire cette envie qui déchire le ventre, le corps tout entier.
Se laisser aller.
Se laisser tomber.
Se laisser... point.

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : lun. 16 juil. 2012 16:41
par Lapin Blanc
Mouais. Et ? Tu attends quoi de ce post ?

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : lun. 16 juil. 2012 16:51
par Mélancolie
Savoir si c'esdt de l'addictop ?

Savoir ce que vous en pensez .

Savoir si c'est grave ?

Savoir, tout court.

Des avis

Raconter, me livrer, sans détour. Me libérer ?

Re: Mon vide, mon intensité, et ma drogue au milieu !

Posté : lun. 16 juil. 2012 17:27
par Lapin Blanc
Pour moi, de part ton fonctionnement général, tu as un risque de virer toxico et c'est grave parce que tu mets ta vie en jeu.