Phagocyte a écrit :Pourquoi tu dis ca?
Qu'est ce qui se passe? Qu'est ce qui s'est passé?
Sale journée de merde. Tout s'est accumulé. Ou alors je l'ai ressenti comme tel.
Au final, peu importe... J'ai juste "craquer" comme dit Dizzy. Sauf que le craquage était
un peu prévu.
19H23 : je prends la décision (après 20 min à cogiter sur les pour et les contres, incluant l'alcool) de ne pas aller à une AG, celle de la fin de mon mandat de vice-secrétaire. Celle qui m'aurait peut-être permise de m'expliquer avec le futur président-qui-maintenant-doit-être-élu. Celle qui m'aurait peut-être permise d'aplanir les choses, d'arranger mon malaise, d'obtenir des excuses qui-sait ? Celle qui m'aurait permise de prouver que je ne suis pas une personne vexée-fachée. Celle qui m'aurait donner l'occasion de prouver que je suis reconnaissante de l'année associative passée en leur compagnie quand bien même la fin était désastreuse...
Bref, 19h24 : j'appelle un ami qui est au sein de l'asso pour le prévenir que "finalement, face à un imprévu, je ne pourrais pas venir".
Et à 19h26, je me retrouve devant un verre (qui ne s'est pas servi tout seul, vous vous en doutez). Simplement parce qu'avant d'appeler ce pote j'avais décidé que boire était plus vital pour moi que de me présenter à cette AG où tout le monde aurait pu me snober, me juger, voire me reprocher ma prise de distance de ces dernières semaines. Je ne m'en sentais pas la force... Après une journée de merde où j'ai failli insulter un employé de La Poste mais où j'ai préféré frapper un panneau en bois en sortant. Où j'ai failli pleurer devant ma psychiatre parce que je n'arrivais pas à décider du prochain rendez-vous (au final elle a décidé pour moi en le mettant à 2 semaines plus tard au lieu de 4).
Et puis depuis 9h ce matin j'ai passé le day seule à cogiter sur ce que je devais manger ou pas manger, à calculer, culpabiliser, avoir peur...
Bref, je vais pas raconter ma journée en détail. C'était juste une sale journée. Comme tant d'autres en vivent. Mais moi... j'ai l'impression de ne pas être assez forte pour pouvoir en vivre plusieurs d'affilées comme ça.
DizzyDance a écrit :Craquer ne veut pas dire tout abandonner. Tu ne peux pas avoir le contrôle absolu du jour au lendemain sur une habitude ancrée en toi longtemps comportant des substances toxiques et/ou addictives, si c'est ce qui te fait dire que tu es minable.
Et je crois bien que tout le monde ici sait que tu ne l'es pas.
Simple passage à vide. Tu rebondiras.
Câlins.
Câlins bienvenus. Vraiment.
Et non, je pense, malgré tout ça, que je vais pouvoir reprendre les rênes. Ne pas abandonner, reprendre l'abstinence. Mais seulement si je vide cette teille de vodka qui me fait de l'oeil depuis quelques jours (les restes d'une soirée).
Bordel, 2 semaines que je tenais quand même ! Je pensais que c'était derrière moi. Naïve que je suis. ça m'est pourtant tombé dessus alors que je me croyais débarrassée de cette mauvaise habitude. Moralité : ne jamais se reposer sur ses lauriers !
En tout cas, je ne saurais jamais assez vous remercier pour vos messages d'encouragement. Vraiment, je vous assure.
Merci merci merci.
Et surtout pardon pardon pardon.