Vital

Oui c'est énorme.
C'est génial.

C'est bien, ouais. Mais c'est pas réglé, je le sens. Parce que j'ai eu envie, et que j'ai du me retenir. Pas forcément une envie dévorante à me taper dessus pour essayer de me raisonner, mais j'y ai pensé, j'en ai eu l'idée, l'envie, ça oui. C'est en ça que c'est une petite victoire personnelle : parce que j'ai résisté, parce que ce n'est que depuis une petite semaine. C'est pas réglé, mais c'est mieux. C'est tout.

Demain, j'arrête !

Ces mots ne sont pas lancés à la légère.
A peu près deux semaines et demie que je bois, seule, chez moi. Presque tous les soirs pour être exacte.

Et pour preuve que ce n'est pas une déviance passagère : du soir où j'ai recommencé à boire seule, je n'ai plus pu arrêter. Le goût, l'envie et le besoin m'ont repris. Comme si une force m'avait reconduite devant cet autel de la délivrance. Celle d'une journée trop lourde, trop pénible, et que je devais soulager par un moyen rapide et efficace. Parce que... je ne me trompe pas : l'alcool est bel et bien une drogue pour moi, donc rapide et surtout efficace !
Il faut que j'arrête, que je stoppe cette spirale avant que ça n'empire et devienne trop un besoin. Comme avant...

Bref, j'arrête.

Et pas d'applaudissement s'il vous plaît. Y'a rien à fêter. Mis à part mon sursaut de volonté peut-être (ce qui est loin d'être une fierté quand même !).

Juste pour te souhaiter bon courage.
Trouve toi des occupations pour quand l'envie deviens présente pour focaliser ton attention sur autre chose.
N'hésite pas si besoin, si tu me parles un jour, je ferai moi aussi abstinence par soutien.

Qu'est ce qui ne va pas ? Pourquoi tu as rechuté ces derniers temps ? (Si tu as envie d'en parler...)

En tout cas je trouve ça très bien que tu te décides à prendre les choses en main avant qu'elles n'impirent. Quoi que tu penses, tu peux légitimement être fière de toi et nous te soutiendrons au mieux.

Courage !

(tu peux appeler au besoin tu sais, je suis moins là tard le soir, mais en début de soirée)

Oh God, c'est plus difficile que je ne le croyais...

En sortant de cours à 18h j'y pensais déjà. Tout le long du chemin pour rentrer jusqu'à chez moi j'ai pas arrêter de me donner du courage et de la motivation pour tenir. Déjà, je ne me suis pas arrêtée au supermarché pour acheter ma bouteille habituelle. Petite victoire personnelle... Mais en rentrant, WAAA c'était dur !!! Et là je me suis dit "heureusement que je n'ai plus d'alcool chez moi parce que sinon...". Franchement, je me serais servie un verre là. Après avoir tourné en rond dans mon appart, totalement désoeuvrée, j'ai eu l'idée d'un déca-clope. Minable stratégie de compensation. Mais pour le moment ça marche à peu près.
A voir pour le reste de la soirée maintenant. Je vous avoue que je me sens pas rassurée sur la suite des événements.
Du coup, vu comment je gère l'arrêt là, je me dis que j'ai bien fait de rectifier le tir maintenant et pas dans X temps !

En tout cas, merci à tous pour votre soutien. ça m'aide beaucoup car quelque part je n'ai pas envie de vous décevoir. Je pense qu'en fait c'était une bonne idée d'avoir posté dans ce topic pour prévenir de mon intention. Comme ça je peux moins facilement me laisser aller.

Pour te répondre, Onda : la rechute est à mettre en lien avec mes difficultés de ces dernières semaines (cf. message du 17 sept dans mon carnet de bord).

C'est déjà beaucoup de ne pas en avoir acheté en rentrant. Et oui c'est pas évident, je sais. Tu vas y arriver
Courage.

Si tu as besoin de divertissement, fais moi signe.

Quoiqu'il arrive, tu ne nous déçois pas. Et je pense parler au nom de tout le monde en disant ça.

La rechute est une des composantes majeures de l'addiction. La rechute, et ce besoin, quasi irrépressible, qui pousse à la consommation. C'est pour ça que c'est aussi dur de réduire ou d'arrêter une consommation. L'envie, le besoin est omniprésent, une fois que c'est entré dans ta tête ça tourne et ça en sort plus, ne pas consommer est un défi de chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Il faut une putain de volonté pour combattre tous ces moments là. Et c'est dur. Donc oui, parfois, on est pas assez en forme, on est trop déprimé, à bout, et hop, la rechute arrive. Mais cette rechute n'annule pas tous le efforts faits au quotidien pour gérer cte merde. Et ce qui compte, c'est d'arriver à se remettre sur les rails.
Et c'est ce que tu fais, ce que tu as toujours fais. Tu tombes, tu te relèves, et malgré la merde, les pertes de confiance, les crises, tu finis toujours par y arriver. Et c'est là une force énorme, dont tu peux être fière.

Je crois en toi.