La frontière entre "pote" et "ami"
Posté : dim. 27 nov. 2011 11:58
Pas vraiment un problème ou un bad, plus une réflexion suite à une situation qui m'a forcée à me mettre au clair là dessus, et que je voudrais partager (et aussi la fixer quelque part, des fois qu'il me prenne la mauvaise idée de refoutre du bordel dans ma tête sur le sujet, histoire d'avoir un point de référence quelque part, parce que là je me sens assez sereine vis à vis de ca, et que je me dis que c'est pas un hasard si je me sens sereine, et que j'ai envie de pouvoir retrouver ca si besoin).
Elle est où, pour vous, la frontière entre "pote" et "ami" ?
Je crois que j'ai toujours jusqu'à ce matin eu du mal à être au clair là dessus, ce qui m'a mis dans des situations invraissemblement chiantes et ingérables.
Dja, pour moi, comme je vois les choses là, elle est pas figée, cette frontière. Elle peut vachement dépendre des situations, des moments. Quelqu'un peut la franchir dans un sens ou dans l'autre, même plusieurs fois, sans pour autant que ca ne soit grave. Les gens et les choses ne sont pas figées.
Mais pour moi, un ami, c'est quelqu'un qui fait une priorité de cette relation. Qui s'il y a un souci dans la relation, va voir comme important et prioritaire de le résoudre, même si c'est pas simple.
Avec un pote, on peut partager des choses, des bons moments, pourquoi pas des confidences sur certaines choses, mais on ne peut pas attendre cette clarté là, on peut s'attendre à ce qu'il préfère "laisser tomber" plutôt que de retrousser ses manches pour mettre les mains dans le caca quand caca il y a (et caca il y a forcément dans toute relation, pas déconner, on n'est pas dans le monde des bisounours).
Mine de rien, ca change les attentes qu'on peut avoir vis à vis de l'autre, et aussi la pression qu'on peut se mettre à régler les problèmes. Ca ne veut pas dire que je ne trouve pas important de tenter de mettre les choses à plat si j'ai une merde avec un pote, mais que je ne vais pas y mettre la même énergie, la même importance, et le même flip que si ca arrive avec un ami.
Et quelqu'un que je vois comme un ami, et qui ne veut pas mettre les mains dans le caca si besoin est, bah... J'arrête de le voir comme un ami, au lieu de me péter les nerfs dans le vent à chercher des solutions pour régler ca. Parce que bon, on ne peut pas "vouloir pour deux". Et se retourner le cerveau dans tous les sens si y a un mur en face, bah... ca sert à quoi au final ? A part à se péter les nerfs (testé pour vous, c'est très efficace), et éventuellement, en dommage collatérale, à péter les nerfs de l'autre, parce que non ca n'est pas une priorité pour lui, et qu'il ne veut / peut pas se forcer à ce que ca en devienne une.
Mine de rien, impression que d'avoir compris ca va m'éviter pas mal de rancunes inutiles et assez injustifiées au final. Pas mal de bads et d'angoisses inutiles aussi.
Et j'aime bien l'idée.
Elle est où, pour vous, la frontière entre "pote" et "ami" ?
Je crois que j'ai toujours jusqu'à ce matin eu du mal à être au clair là dessus, ce qui m'a mis dans des situations invraissemblement chiantes et ingérables.
Dja, pour moi, comme je vois les choses là, elle est pas figée, cette frontière. Elle peut vachement dépendre des situations, des moments. Quelqu'un peut la franchir dans un sens ou dans l'autre, même plusieurs fois, sans pour autant que ca ne soit grave. Les gens et les choses ne sont pas figées.
Mais pour moi, un ami, c'est quelqu'un qui fait une priorité de cette relation. Qui s'il y a un souci dans la relation, va voir comme important et prioritaire de le résoudre, même si c'est pas simple.
Avec un pote, on peut partager des choses, des bons moments, pourquoi pas des confidences sur certaines choses, mais on ne peut pas attendre cette clarté là, on peut s'attendre à ce qu'il préfère "laisser tomber" plutôt que de retrousser ses manches pour mettre les mains dans le caca quand caca il y a (et caca il y a forcément dans toute relation, pas déconner, on n'est pas dans le monde des bisounours).
Mine de rien, ca change les attentes qu'on peut avoir vis à vis de l'autre, et aussi la pression qu'on peut se mettre à régler les problèmes. Ca ne veut pas dire que je ne trouve pas important de tenter de mettre les choses à plat si j'ai une merde avec un pote, mais que je ne vais pas y mettre la même énergie, la même importance, et le même flip que si ca arrive avec un ami.
Et quelqu'un que je vois comme un ami, et qui ne veut pas mettre les mains dans le caca si besoin est, bah... J'arrête de le voir comme un ami, au lieu de me péter les nerfs dans le vent à chercher des solutions pour régler ca. Parce que bon, on ne peut pas "vouloir pour deux". Et se retourner le cerveau dans tous les sens si y a un mur en face, bah... ca sert à quoi au final ? A part à se péter les nerfs (testé pour vous, c'est très efficace), et éventuellement, en dommage collatérale, à péter les nerfs de l'autre, parce que non ca n'est pas une priorité pour lui, et qu'il ne veut / peut pas se forcer à ce que ca en devienne une.
Mine de rien, impression que d'avoir compris ca va m'éviter pas mal de rancunes inutiles et assez injustifiées au final. Pas mal de bads et d'angoisses inutiles aussi.
Et j'aime bien l'idée.