Vital

Depuis mon départ de Vannes je suis en déréalisation, telle que j'en ai mal à la tête. Patience, paracétamol, rationnalisation... rien ne marche.

Vous auriez des trucs pour m'en faire sortir ? Je ne supporte plus cet état.

C'est quoi pour toi être en déréalisation ? o_O

tu es un ange mel, je ne comrpen,d pas non plus ce que tu peux entendre par déréalisation. mais tu es un ange quand même, j'admire ta perseverance et ta combativité.je t'admire cocotte.

Impression de sortir de la réalité je crois.
Mais si j'ai bien compris ça ressemblait à une très violente crise d'angoisse rejet du corps.

J'ai cru lire dans plusieurs forums et autres que la déréalisation était liée à une tentative de rejet des émotions fortes. Cela se manifeste par la non reconnaissance de la réalité, grosso modo être étranger de sa propre vie, avoir une inhibition des sentiments jusqu'au simple instinct de survit.

J'ai vu aussi que la plupart des personnes qui subissent ce genre de symptôme le vie de manière continuelle et on que de brève période de "réalité sensorielle"

Dans ton cas, de qu'elle manière cela se manifeste chez toi ?

Pour vous répondre (il est temps en effet -_- excusez moi du retard).

C'est très difficile de décrire la déréalisation, ou même la dépersonnalisation. Les sensations sont si... étranges que mettre des mots dessus, du vocabulaire réel me parait complètement décalé.

Pour résumer, dans ces moments là, j'ai l'impression que la réalité... n'est plus. Comme si j'étais dans un film. Ma vision se modifie, impossible de dire en quel terme. Peut-être un peu de flou, la luminosité devient plus puissante également, créant de léger halos de lumière. Et je ne saurais dire si mes sensations se démultiplies ou s'anihilent. Vraiment bizarre.

C'est toujours désagréable, et ça passe au bout de quelques heures dans mon cas, en attendant patiemment. Mais la dernière fois, c'était vraiment amplifié et j'ai eu grave peur. Malgré tout ce que je tentais pour sortir de là, rien ne marchais. Appeler un ami à été finalement la chose la plus sensée que j'ai faite. Il m'a rassurée, m'a donner des conseils et surtout une putain d'explication pour rationnaliser le phénomène et me "ramener sur terre".

Cette déréalisation était en effet provoquée par l'angoisse, ajouté aux joints que j'avais fumé 3 h auparavant. L'effet boomerang, je suppose. Mais ce n'était pas une crise d'angoisse, enfin, pas comme j'en connais. J'avais toutes mes facultés de raisonnement et mon corps ne faisait pas nawak. ça doit être mon côté psychotique (le plus chiant, j'avoue, parce que sur ça j'ai l'impression d'avoir moins de prise que sur mon humeur).

La prochaine fois que je vois ma psychiatre, je lui en parlerais. Si je peux éviter d'en avoir d'autres, ce serai une épée de Damoclès en moins au dessus de ma tête.

En tout cas, merci à tous d'avoir répondu.
Carda, je ne sais pas pourquoi tu m'admire, mais sache que je trouve ton attitude ces derniers temps, courageuse. Tu te bats, et plus je te connais, plus je t'apprécie. D'ailleurs, on ira se le boire ce verre bientôt.

Bisou à vous.

Peut-être que j'ai vécu une expérience proche de celle que tu as décrite, légèrement différente, mais peut-être y reconnaîtras-tu des choses que tu n'as pas pu emprisonner derrière la barrière d'électrons...

Je ne voulais plus souffrir. Je voulais que le temps s'arrête. Ou alors qu'il ne soit plus bêtement cyclique. Vivre en stase. Mes aliments pourrissaient, mes factures s'accumulaient, mes cours dérivaient, je percevais autrui comme tout au plus un marche-pied pour arriver à mes fins et non comme un allié car c'était juste inconcevable de lui conférer des pouvoirs sur moi. Révolte aussi contre tous ceux qui plaçaient une attente sur moi, que ce soient les profs, les amis, les connaissances, les autres rendez-vous.

Peut-être que tu as vécu une partie de tout ça. En tout cas, j'ai vécu une partie de ce que tu nommes déréalisation.

Dur.

Malheureusement non, Dizzy. Je ne m'y reconnais pas.
Chez moi, aucune question de volonté n'intervient. Malheureusement parce que dans ce cas là ça aurait été beaucoup plus simple.

Aoutch. Que pouvons-nous faire pour toi? Parce que la perspective de te savoir ballottée par les évènements... Non, c'est juste intenable.

Et une tentative d'explication à l'arrache juste pour croire que l'on a un brin de contrôle, ce n'est pas bon.

Sûre et certaine qu'il n'y a pas, en partie, des décisions de ta part qui ont déclenché ou renforcé ce mal-être? Laisse infuser peut-être ce mal. C'est comme dans une rivière traîtresse: quand on se sent emporté, parfois, mieux vaut toucher littéralement le fond puis donner un bon coup de pied pour resurfacer.

J'aimerais tellement être plus constructif...

Take care.

Mel a écrit :Comme si j'étais dans un film. Ma vision se modifie, impossible de dire en quel terme. Peut-être un peu de flou, la luminosité devient plus puissante également, créant de léger halos de lumière. Et je ne saurais dire si mes sensations se démultiplies ou s'anihilent. Vraiment bizarre.

Tu fumes souvent ?

Parce que ce que tu décris peut simplement être une réaction à la fumette. Ca me le fait parfois.