Vital

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Je te rassure, tu n'es clairement pas ridicule. J'ai passé plusieurs mois dans l'incapacité complète de rédiger ne serait-ce que des CVs, et ce n'est qu'après plusieurs années que j'ai réussi à passer des coups de fils pour postuler à des offres d'emplois. Ce n'est pas parce que la société dit qu'une chose est facile que c'est le cas.


Qu'est-ce qui te bloque dans le fait d'aller voir un psy ?

Je demande parce que ce dont tu parles ressemble en effet à de la phobie sociale encore que ça puisse être une terreur de l'inconnu; les deux sont légèrement différents.

Pourquoi le fait que des femmes plus âgées te regardent plus que celles de ton âge te fait douter de toi ?

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Beaucoup de choses que tu as écrites me parlent... Sans être phobique sociale, j'ai beaucoup de mal à regarder les gens que je ne connais pas dans les yeux, je regarde en général leur bouche, ce qui me permet de mieux saisir les mots qu'ils prononcent et sans qu'ils remarquent que mon regard peine à accrocher leurs yeux... c'est juste une technique à moi, je ne pense pas qu'elle soit vraiment bonne mais elle a lé mérite d'empêcher le regard qui divague et ne sait plus où se poser...

Tu évoques beaucoup de sujets dans ton post. Je sais à quel point consulter un psy peut être difficile, j'ai personnellement mis des années avant de me décider. Mais consulter vaut le coup de vaincre sa peur (j'espère vraiment ne pas te heurter en écrivant ces mots). La démarche est coûteuse en efforts mais je ne saurais que t'encourager dans ce sens. Tes difficultés sont réelles et elles te pèsent au point que tu les rumines. Tu pourrais trouver de l'aide d'un professionnel. Je comprends que c'est difficile, qu'il faut vaincre de nombreux obstacles, dont la timidité et le fait de passer un appel, mais cela vaut le coup, vraiment...

Concernant l'amour, je comprends ton besoin d'être aimé et d'aimer. C'est aussi à toi de décider ce que tu désires vraiment entre ce que les personnes te disent (vivre un véritable amour ou connaître des aventures) et ce que toi, tu veux vraiment. Je ne saurais que te dire de garder confiance en toi, tu peux plaire, tu peux être aimé et cela arrivera, j'en suis sûre...

Je ne sais pas si mes mots sont très constructifs, ce que tu as écrit m'a touché et je tenais à te répondre... Je suis désolée par avance si j'ai été maladroite...

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Et puis entre les psychologues, psychothérapeutes, psychiatres, psychanalystes... C'est comme me mettre sous le nez une gazelles et un antilope et me demander de savoir qui est quoi^^

Si tu veux une description de ces différentes professions, on doit avoir ça en stock. Au pire je peux te pondre ça vite fait. T'as qu'à demander.

Bonsoir à toi, Icarus... Envie de te répondre, parce que j'ai moi-aussi mis du temps à consulter, parce que j'ai longtemps tergiversé, jusqu'à ce soir un peu tard et que je n'ai pas envie que cette perspective puisse arriver à quelqu'un d'autre...

icarus a écrit :c'est une démarche couteuse en efforts pour consulter un psy, mais elle est aussi coûteuse en argent, et j'ai du mal à avoir confiance, vu les temps difficile bon nombre de psys doivent faire du zèle peut être. .

Quelques pistes sur les moyens de paiement, dans les CMP, l'aide est gratuite, tu peux y aller et rencontrer des infirmièrs(ères), des médecins sans débourser un centime... Je n'oserais que t'encourager dans cette démarche, il y a des aides qui sont peu onéreuses. Le problème étant de se lancer et j'ai conscience a quel point le pas peut être difficile à sauter... Ce qui m'a aidé (mais ce n'est qu'une idée, qui est très personnelle), c'est de visualiser la situation avant qu'elle n'arrive, ne surtout pas se forcer à regarder le médecin dans les yeux, tenter quelques mots que le médecin pourra saisir au vol. M'imaginer en pensée la démarche, la concrétiser dans mon esprit, la faire advenir en pensée, la mûrir silencieusement quelques jours avant. L'important est de libérer la parole et tu peux tout à fait ne pas regarder la personne qu'il y a en face de toi, te replier sur toi-même, le professionnel (j'espère) le comprendra. Tu es là pour être écouté, entendu, compris... Ce que je voudrais juste te dire, c'est de ne pas rester sur toi-même, essayer de toucher ton mal-être par des mots, sortir des ruminations qui n'ont plus de fin, essayer, juste essayer, parce qu'il faut sortir de toi, sortir de ta détresse...

Je te comprends, j'essaie juste de faire partager des moments que j'ai traversés... Je ne sais pas si cela te sera utile, ce ne sont que des mots, juste des pensées pour t'encourager. Ne pas minimiser tes ressentis, les prononcer car ils existent et que c'est un fait... J'espère encore une fois ne pas avoir été maladroite...

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Des semaines de rencontres, perché sur une chaise les bras enserrant mes genoux, me balançant d'avant en arrière. en répondant "Hum"

C'est mon corps qui s'exprimait le mieux.... Qui disait tout !

Après le langage s'est développé un peu, mais je n'ai jamais réussi à tout dire.

Depuis le printemps je n'y retourne plus.
Migthy et une amie pense que j'ai tort, moi je ne sais pas !

Les chiatres valent 100 fois mieux que les canalistes, surtout si leur approche n'est pas que médicamenteuse (selon les traitements, on peut même parler de mérdicaments). Les chothérapeutes, ce sont des bestioles différentes axées dans le ici et maintenant.

C'est mon avis, pas la vérité.