Tu regardes ton reflet à la surface de cette eau,
Et tu essaie de puiser le courage en toi.
Tu vois plusieurs petites mèches de cheveux dépassé de ta coiffure,
Mais tu essaie de focaliser ton attention sur ce que tu dois endurer, sûre
Alors tu respire lentement, tu essaie de te concentrer.
Tu veux atteindre le calme et la force pour pouvoir lutter.
Lutter contre soi-même, lutter contre son corps.
Tu lutte. Tu expulse. Tu as mal. Tu t'épuise,
Aussitôt, tu cours vers l'autre céramique.
La porpre. La pure. Ta saveuse. Ta fée unique.
Frénétiquement, tu élimine.
Métodiquement, tu fais disparaitre les signes.
Mais toi tu le sais,
T'oublie pas, au fond de ta mémoire tu l'y met.
Honte.
Culpabilité.
Soulagement.
Conrôle.
Mel,
le 29 Mars 2012,
à Rennes
Le vide qui age
Modérateur : Médiateurs
- Mélancolie
- fondatrice du forum
- Messages : 7452
- Enregistré le : mer. 6 avr. 2011 16:14
- Localisation : Breizh
- DizzyDance
- Messages : 2556
- Enregistré le : sam. 9 avr. 2011 23:40
Re: Le vide qui age
Ici même dans le silence, le vide et le froid, ici même je suis.
La fête est finie et mes oreilles résonnent.
Dents serrées, gorge crispée, larmes aux yeux, rien n'entre et rien ne sort.
Chambre noire.
Les gazouillements des oiseaux, les portes qui claquent, les rires d'enfants
Tout m’exaspère, me blesse et me meurtrit.
Je décroche le téléphone, je mets la clé dans la serrure, je regagne mon lit.
Cette journée n'existera pas.
Stase.
La fête est finie et mes oreilles résonnent.
Dents serrées, gorge crispée, larmes aux yeux, rien n'entre et rien ne sort.
Chambre noire.
Les gazouillements des oiseaux, les portes qui claquent, les rires d'enfants
Tout m’exaspère, me blesse et me meurtrit.
Je décroche le téléphone, je mets la clé dans la serrure, je regagne mon lit.
Cette journée n'existera pas.
Stase.
Le combat, c'est aussi ça, poser des gestes au quotidien pour non seulement reculer l'échéance, mais, à travers ce genre de petites victoires, vivre.