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Phrases après phrases

Posté : mar. 2 août 2016 16:45
par Implo
Pour poster quelques textes que certaines connaissent déjà.


On entend parfois dire que les liens du sang sont important, qu'il faut les préserver, les sécuriser. Et parfois on est en accord avec ces dire.
Pourtant il existe bon nombre de personnes qui se créaient leur propre famille, par des liens d'amitié qui deviennent fort et puissant.
J'aurais aimé la garder. Je veux la garder.
Alors on essaie de trouver des excuses à l'autre, de lui pardonner, à plusieurs reprises. Mais les liens du sang ne sont pas important pour tous le monde.
J'aurais aimé la garder. Je veux la garder.
Puis on prend du recul, et des notes, et on ouvre les yeux sur le présent. Le passé s'efface peu à peu, laissant tout de même une trace des moments heureux. Le plus difficile est là.
J'aurais aimé la garder. Je veux la garder.
Et le coeur est brisé, la déception s'avance, la colère se manifeste. Mais au final, on est juste un perdu, dans une étrange sensation, comme une nouvelle émotions dont on ne connaitrait pas le nom.
J'aurais aimé la garder. Je veux la garder.
Alors on se dit que le temps va arranger les choses, sauf que dans le passé ça n'a pas été le cas. On attends. Peu importe quoi mais on attends. Seul. Ou accompagné. Mais il y a toujours une part de solitude que l'on ne peut partager.
J'aurais aimé la garder. Je veux la garder.
J'ai construis ma famille à partir de personnes qui me sont chères, qui sont important, uniques et vrais.
Mais j'ai toujours ce goût de sang dans la bouche. De sang frais.



Un autre :

Je peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Je prends mon verre de whisky à la main, je salut les terriens qui sont derrière leur écran, je bois cul sec sans poser de question
J'attends pas de réponse à mes maux, ni à mes mots, juste poser quelque part certaine chose.

Je peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Je mange une pizza calé sur le canapé, alors que je devrais en être à l'herbe, la salade, de crois tu crois que je parle.
Et même si c'est le cas, d'ou ça te regarde, pourquoi tu me regarde de haut, moi je suis haute, je suis grande dans ma folie intense.

Je peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Et Amsterdam sur le pc, pour avoir un fond agréable, pour s'agripper à quelque chose pour ne pas vaciller.
Et Amsterdam qui t'emporte quelques instants dans des souvenirs douloureux, sourire au lèvre.

Je peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Reprendre mon stylo et mon carnet et suivre les gens dans leur quotidiens et routinier.
De la pute à poil en boîte à la perchée qui se balance d'avant en arrière, comme au bout d'une corde.

Je ne peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

T'inquiète je ne m'aime pas non plus même si parfois j'aimerais entendre dire je t'aime, je tiens à toi.
Et pourtant je déteste que cette donnée entre dans mon cerveau, qu'elle soit vérifiable et véridique.

Je ne peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Alors je lève mon verre et tire sur mon pet, juste le temps de m'assoir dans une journée ou ma vie à été liquéfiée par l'environnement.
Derrière mon écran j'écris quelques notes, qui me reste dans la tête qui me reste dans le cœur.

Je ne peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

C'est sur une note de musique japonaise que je fini ce petit mot, qui restera secret entre toi et moi.
Et j'attendrais qu'un jour quelqu'un soit assez proche de moi pour détruire ce foutu carnet qui me brûle les doigts.

Je ne peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Alors le secret mourra mais peut être que c'est ce qu'il faut, régler ce qui ne l'est pas.
On est en Suisse bordel, la montre ici c'est vital, c'est mortel il faut courir après le temps que tu pers à te courir après.

Je ne peux pas tester sinon je prendrais plus dur.

Sauf que ce que tu ne sais pas, c'est que je pourrais tenter des choses nouvelles mais je préfère mourir le sourire aux lèvres.
Imitant l'entourage, vivant par procuration, je pourrais aller plus vite mais j'aime souffrir qu'est ce que vous y voulez.

Je pourrais tester plus dur mais j'ai peut être pas le courage. Alors je zone et je traîne comme le long d'un plaine.
Pourtant j'essaie de survivre, de profiter, de stimuler mon cerveau qui à soif, d'apprendre.

Dernier coup d'oeil à ceux qui pourrait lire ici, puis déposer dans le carnet. Et ne pas oublier de brûler le carnet.
Et savoir que lui ne le lira pas alors que j'ai tellement de choses à te dire, du fond de l'âme.

Elle me manque et je manque de lui.

Je le verrais un jour, ou j'aurais changé, un peu partout, un peu sur tous les points, sur tous les problèmes.
Elle je ne pourrais qu'attendre, je ne sais combien de temps, avant, j'espère, pouvoir lui reparler, refaire le monde.

Profiter.