Texte et écriture

Pour parler de ce que vous aimez, ou de ce que vous faites. Partager ce qui vous plaît.

Modérateur : Médiateurs

Répondre
Avatar du membre
SushiCouin
Messages : 50
Enregistré le : dim. 3 juil. 2016 09:10
Sexe : Homme
Localisation : Dans la foret

Texte et écriture

Message par SushiCouin »

Quand j'ai envie et pour me vider la tête, j'aime bien écrire. J'en suis à la 3éme version d'un bouquin qui ne verra jamais le jour mais qui me sers comme univers pour du jdr ou autre jeux d'imagination. Je vous en post un bout du début et vous me direz si vous en voulez plus.

Prologue

La paix régnait en Tumedorria le seul monde connu en l’an 554. 500 ans plus tôt, Voria, un démon venu des abysses répandit le chaos et la désolation sur ce monde. Grace a ses légions revenus d’entre les morts, il décima toutes espèces vivant de Tumedorria ne laissant que quelques survivant qui se cachèrent dans les régions inhabitées. Le Funeste de son surnom ne se contentait pas de tuer les peuples, il les asservissait pour en faire ses sbires
Les troupes de Voria attaquèrent simultanément les Hommes, les Elfes, les Nains et les Argonians. Les pertes furent terribles. Le peuple des Hommes ne pouvait résister seul.
Karguel, la puissante ville des hommes, fut rasée, ne laissant aucun survivant. Les elfes réussissaient à se défendre, étant magiciens de nature et d'habiles archers, ils purent attirer les légions du chaos dans la forêt de Melissandre, le grand territoire des Elfes en Tumedorria et leur tendre un piège. Le plan était ingénieux ; cependant la défaite des Hommes avait considérablement renforcé les troupes de Voria et les dégâts crées par les Elfes ne suffirent pas à les anéantir. Les pertes furent très lourdes de leur côté.
Les Nains quant à eux durent fuir les mines et les cavernes où ils résidaient, submergés par les attaques. Ils durent de surcroit faire face aux attaques des gobelins qui voulaient s’emparer de leur réserve d’or. Les Argonians, dignes protecteurs de la source de vie, habitants des lieux aquatiques, furent massacrés. Les plus braves d’entre eux allèrent prêter main forte aux elfes.
Pour survivre, les quatre races n’eurent d’autre choix que d’unir leurs forces dans le but de renverser Voria. La lutte pour la liberté commença. Le champ de bataille était situé sur une ancienne plaine, le ciel était sombre et la pluie tombait drue. Les armées se déchiraient, le sang coulait à flot. Voria ne put tenir face à l’union des peuples de Tumedorria. Les légions de Voria furent décimées et il fut vaincu.
Malheureusement les derniers Argonians furent massacrés ce soir là sur le champ de bataille pendant leur lutte pour la liberté et le secret de la source vie disparut avec eux. Après la mort de Voria, la paix se réinstalla.

Ainsi commença le quatrième âge de Tumedorria.
Les canards volent mais pas les poneys
Avatar du membre
SushiCouin
Messages : 50
Enregistré le : dim. 3 juil. 2016 09:10
Sexe : Homme
Localisation : Dans la foret

Re: Texte et écriture

Message par SushiCouin »

Dans la région de Darlangh vivait un jeune garçon appelé Cairn. Agé de vingt-deux ans, il avait hérité de la ferme de ses parents quand ils se sentirent trop âgés pour assumer autant de travail.
C’était un jeune homme d’un mètre soixante quinze, aux cheveux bruns, aux yeux marron, assez maigre, peu musclé. Il était de nature généreuse ; il aimait aider les gens : non pas pour gagner quelques pièces de bronze mais vraiment pour rendre service. Il s’occupait plus de ses amis que de lui-même. Cairn était un paysan et n’avait pas assez d’or pour avoir une tenue décente. Il portait toujours sa tenue de travail et des bottes même quand il allait boire une pinte à la taverne après une journée de rude labeur.

Ce jour là, Cairn décida de faire du rangement dans sa maison. Normalement, il passerait ca journée à travailler dans les champs et a labouré sa terre. Mais, aujourd'hui était un jour spécial pour les paysans. Une loi de la reine Marianne dit que le jour avant et le jour après le solstice d'été, les paysans doivent se reposer et prendre des force afin de pouvoir accomplir la plus rude journée de travaille de l'année. Sa maison était construite en pierre ; elle n’était pas très grande mais cela lui suffisait. Sur la droite en entrant se trouvait une table en bois sur laquelle était posée chope et un tonneau d’eau fraichement sortie du puits. Sur la gauche, une cheminée ancienne qui ne servait plus depuis longtemps. Il avait souvent pensé à la détruire et mettre autre chose à la place mais il ne s’y était jamais résigné car elle lui rappelait de nombreux souvenirs d’enfance quand elle était en activité. Il n'y avait qu'une seul pièce mis a part le grenier. En fait, peu de maison et domaine posséder plus. Seul quelques chevaliers, seigneur, roi et reine, avait accès a des demeures plus vaste et plus spacieuse.
Cairn décida de faire les choses dans l'ordre et commença le grenier. Il n'y avait pas mis les pieds depuis son enfance. Déjà, parce qu'il avait énormément de travail dans les champs depuis que ses parents sont partis y a quelque mois de cela et aussi parce que son père lui avait donné une punition pour avoir pénétrer dans le grenier quand il était plus jeunes. En y repensant, il se disait que c’était vraiment trop idiot de faire tant d’histoire puisqu’il n’y avait que quelques reliques de guerres et une toge poussiéreuse…
Il monta les deux petites marches et se retrouva devant une petite porte en bois en très mauvais état. La porte était grinçante, produisant un bruit désagréable. Cairn ouvrit la porte et tout se renversa devant ses pieds.

- Quel désordre !... et moi qui croyais que maman aimait ranger… Bon, au travail !

Quelques heures passèrent.

- Voila ! Je n’ai plus qu’à aller vendre tout cela au marché d’Arland. Je pourrai peut être en tirer un bon prix.

Cairn décida d’établir la liste des objets qu’il avait découverts. Des vieux coffres en pin remplis de parchemins mangés par les mites, des animaux taillés dans le bois, une vielle épée rouillée qui ne coupait plus, des tonneaux remplis de plumes….
Et même une fiole contenant une souris macérant dans un liquide verdâtre.

- Très appétissant… Ca me rappelle la boisson que buvaient un groupe d’aventurier dans une histoire que me racontait mon père pour m’endormir. Avec une bouteille jaunâtre dans lequel macérer plusieurs frelons. Une vraie boisson d'hommes apparemment.

Après avoir rapporté dans la pièce commune tout ce qu’il y avait dans le grenier, il posa la vielle épée sur la table de peur de se blesser. Puis, il fit le tri de ce qu’il pouvait vendre. Même si peu de chose avait de la valeur, il pourrait néanmoins récupérer une petite somme.
- Je risque d’avoir besoin d’aide pour transporter tout ça.

Arland se situait à un jour de marche

- Qui pourrait bien m’aider ? Mais oui !! allons voir mon cousin Amrod, il aura sûrement une charrette à me prêter. En plus, il n’habite pas très loin, cela fera l’occasion d’une petite balade.

Il prit une pomme pour la route et alla vers la porte. Il vit l’épée rouillée posée sur la table

- Comment cette épée a-t-elle pu arriver là ? Serait-ce l’épée de grand-père quand il servait dans la légion ? Non, ce n’est pas possible, elle est trop rouillée et ce pommeau a l’air bien plus ancien. Pourtant la garde n’avait rien de spécial ni la lame. C’était une épée courte, ordinaire, dont le tranchant n’était pas affuté.
Tout cela est bien mystérieux… et si cette épée était magique ?

Il se voyait avec une épée magique lui prodiguant d’immenses pouvoirs et faisant de lui un héros…
Les canards volent mais pas les poneys
Répondre