"Journal d'une anorexie boulimique - le combat d'un ange"
Posté : ven. 8 mai 2015 23:10
Un peu particulier de poster ça ici.
Mais en même temps tellement normal de le partager ici.
Les parents de Cindy - Joker - ont fait publier certains de ces textes. Extraits de blogs, de journaux, d'un roman qu'elle avait commencé et jamais fini.
Certains de ces textes, vous les connaissez peut-être : elle en avait posté une partie ici.
C'est leur manière de donner un sens à tout ça, de "faire vivre" Cindy au travers de son livre, de la faire entendre.
"Il y a des âmes errantes dans les couloirs, des espoirs cachés au creux des sillons tracés par les larmes. On a oublié nos identités au profit de matricule, un numéro personnifié. Les craquements des pas retentissent dans les couloirs déserts, refuge des perditions de corps inanimés. Mon corps a subi les affres de mes désastres, la bouffe a eu ma raison et ma gueule s’est refermée d’un coup de mâchoire fatal sur la vie. [...] Je garde cette immense rage contre le cortège médical qui pensait stupidement qu'en endormant les symptômes sous une panoplie de médicaments le problème serait réglé ! Je garde cette rage contre moi-même pour avoir eu la stupidité de tomber dans cette merde et de m'évertuer à continuer !"
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=46558
Mais en même temps tellement normal de le partager ici.
Les parents de Cindy - Joker - ont fait publier certains de ces textes. Extraits de blogs, de journaux, d'un roman qu'elle avait commencé et jamais fini.
Certains de ces textes, vous les connaissez peut-être : elle en avait posté une partie ici.
C'est leur manière de donner un sens à tout ça, de "faire vivre" Cindy au travers de son livre, de la faire entendre.
"Il y a des âmes errantes dans les couloirs, des espoirs cachés au creux des sillons tracés par les larmes. On a oublié nos identités au profit de matricule, un numéro personnifié. Les craquements des pas retentissent dans les couloirs déserts, refuge des perditions de corps inanimés. Mon corps a subi les affres de mes désastres, la bouffe a eu ma raison et ma gueule s’est refermée d’un coup de mâchoire fatal sur la vie. [...] Je garde cette immense rage contre le cortège médical qui pensait stupidement qu'en endormant les symptômes sous une panoplie de médicaments le problème serait réglé ! Je garde cette rage contre moi-même pour avoir eu la stupidité de tomber dans cette merde et de m'évertuer à continuer !"
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=46558