Je recueille le vomi dans mes corn flakes.

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VomiCornFlakes
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Je recueille le vomi dans mes corn flakes.

Message par VomiCornFlakes »

Y'a des fois ou j'envoie chier la page blanche... On va espérer que ce soit ce soir et les autres fois ou je posterais ici.

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Quand on se surprend à rêver d'une guerre dans le futur, si des gens peuvent rêver de guerres, on doit penser à quelque chose comme la guerre des étoiles dans l'espace, ou des batailles de mecha comme dans les anime japonaises.. Mais bon, si on arrêtait de rêver, et qu'on imaginait un truc un peu plus réaliste.. L'industrie pharmaceutique est l'industrie la plus florissante de ces derniers temps, et les progrès de la recherche sur les produits dopants sont similaires à ceux de l'informatique. Alors pourquoi pas se laisser tenter de rêver, après s'être endormi devant le tour de France, d'une guerre de drogués.

Une guerre où les soldats se mesurent entre eux avec comme principal arme stratégique, des drogues, formes d'amphétamines les permettant de tenir debout des journées entières, en gardant leurs réflexes et leurs capacités de réflexion. Cela ne vaut pas une bonne guerre comme au bon vieux temps, mais le résultat reste le même. On creuse des trous dans le sol, et on se gâche pour avoir cru en un mensonge qui s'appelle nation, région, ethnie, religion..

Une guerre de drogués, ce serait des millions d'hommes. Une petite partie pas là par hasard, par amour de la guerre, de l'environnement militaire et de tout ce qui l'entoure. Mais le reste serait composé de personnes attirées là par la douceur et le calme des jeux de tirs, par le manque et le besoin d'argent, par l'errance et l'endoctrinement. Faut se ranger, arrêter les petits boulots, les petits trafics, la glande.. Devenir un homme, un vrai, c'est ce que les gens en disent.

Donc ces millions d'hommes ont quitté leur condition pour cette aventure qui fabriquerait des hommes. Bon techniquement c'est l'amour qui fabrique des êtres humains. Ils se disputent un territoire. Enfin non, je crois qu'ils s'en foutent un peu de ce bout de terre. Mais leurs patrons, eux, s'en foutent pas. Alors, à eux de faire cette basse besogne, les commanditaires restent peut-être au chaud, mais n'oublient pas de leur envoyer leur chèque chaque mois. Bon, ils ont intérêt aussi, ce sont eux qui gèrent l'argent aussi.

Alors, selon leur commanditaire, ils auront un point de départ différent. Et surement des drogues différentes, enfin la capsule qui les contient est de couleur différente. Ils vont commencer par attendre, dans une euphorie collective, le grand moment. Les médecins leur ont donné des réserves de drogue pour un bon moment, leur supérieur leur fait des câlins. Enfin, à sa façon les câlins. De toute façon il est vite temps de partir. Dans le véhicule qui les emmène sur le champ de bataille, l'euphorie est vite passée. Attachés à leurs sièges et bâillonnés, ils ne peuvent que se contempler les uns les autres. Certains ont déjà soif de sang, d'autres soif tout court. Les médecins qui les accompagnent sont aux petits soins pour connaître les effets du produit qui leur a été administré.

C'est là qu'on me retrouve. Au milieu de ces bruits de mâchoires qui claquent et de ces pieds qui tapent frénétiquement le sol. Mon cerveau fonctionne à toute allure, je repense à toute mon existence. Tous les moments passés à aimer, à observer une inconnue dans le train ou une amante dans le lit. Les personnes rencontrées, les personnes perdues, qu'on a déçu, qui nous ont fait plaisir. Je tiens fort mon arme dans mes bras, je m'imagine que c'est un corps chaud, que c'est notre dernière étreinte avant que je parte. Mais bon, je ne sens aucune chaleur émaner d'elle, juste le métal glacé contre ma peau.

Tout à coup un bruit sourd me tire de mes délires, ça vient d'à coté. La tête de mon voisin vient de basculer à la renverse et s'est cognée contre la grille derrière lui. Ses yeux sont blancs et tout son corps tremble. Les médecins vont vite à son chevet. Deux doigts dans son cou et le verdict est sans appel. En soulevant son corps inerte, un petit tube de pilule tombe de sa poche sur le sol. Il ne fait pas de bruit.. Il a tout gobé.

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Bon mes choupinets c'est 3h15 je m'endors. Je continuerais ça plus tard.
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DizzyDance
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Re: Je recueille le vomi dans mes corn flakes.

Message par DizzyDance »

VomiCornFlakes a écrit :L'industrie pharmaceutique est l'industrie la plus florissante de ces derniers temps
Et si c'était toutes les industries sur la sécurité? Vigiles, surveillance électronique, drones, cryptage?

Les deux industries se nourrissent de la peur de toute manière.
Le combat, c'est aussi ça, poser des gestes au quotidien pour non seulement reculer l'échéance, mais, à travers ce genre de petites victoires, vivre.
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VomiCornFlakes
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Re: Je recueille le vomi dans mes corn flakes.

Message par VomiCornFlakes »

T'as qu'à lire le Vomi des autres qui en parle. Je leur laisse ces fantasmes d'avancées technologiques, de guerres de robots sans morts, de big brother et compagnie..

Après, c'est une référence au Dopage surtout, où les substances qui peuvent parfois être prise sont des drogues... Un truc où se recycle tout l'argent du sport. Bon après c'est pas nouveau, déjà durant la blitzkrieg les soldats allemands étaient drogués..
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DizzyDance
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Re: Je recueille le vomi dans mes corn flakes.

Message par DizzyDance »

Et pas seulement... De l'autre côté aussi, on prenait des amphètes.
(Et puis certes, les fantasmes et la sécurité totale sont complètement illusoires, mais les dépenses des états dans ces domaines sont ce qui les font couler et sont initiateurs selon beaucoup d'analystes géostratégique de la crise économique actuelle)
Le combat, c'est aussi ça, poser des gestes au quotidien pour non seulement reculer l'échéance, mais, à travers ce genre de petites victoires, vivre.
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VomiCornFlakes
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Re: Je recueille le vomi dans mes corn flakes.

Message par VomiCornFlakes »

Ouai, mais ça nous fait oublier de quoi est fait la guerre..

Bon nique sa soeur, j'avais commencé à écrire la suite, puis j'ai plus pû... Pffff..
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Putain, ce con a tout gobé. Il cherchait quoi en faisant ça ? Fuir la mort grâce à la drogue ? Il l'a trouvé alors. Dès que son corps a été évacué par les médecins, tout le monde s'est calmé. On entendait plus un bruit, la réalité avait pris le dessus. Les gens se rappelaient ce vers quoi ils allaient.
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