Relations toxiques

[DizzyDance]

"90% des relations humaines sont soit des relations de dépendance, soit des relations de codépendances"

Qu'en pensez-vous?
Dissertations et colères épidermiques également acceptées.

[Mélancolie]

Souces.

[DizzyDance]

Source: mon ancien responsable du centre social.

[Mélancolie]

Je réponds aux débats ayant un minimum d'interêt à mes yeux. Et là, c'est loin d'être le cas.

Désolée pour ton ancien responsable de ton centre social Dizzy.

[DizzyDance]

Je prends ça comme une réaction épidermique

Comme je n'ai pas envie que le débat soit enterré, je reformule:

Peut-on être accro à quelqu'un comme à une substance ou une habitude? Est-ce que cette dépendance en attire une autre, réciproque? (la pilule d'ecsta ne sera jamais accro à vous, mais une autre personne peut-elle l'être?) et est-ce que le fait d'être accro à quelqu'un est la règle ou l'exception?

[Amande]

Reformulé ça me va mieux.

Je pense que oui, une personne peut être accro à une autre de façon inconditionnelle... et maladive. C'est d'ailleurs de la dépendance affective. Après, je ne pense pas que ça engage forcément à ce que l'autre devienne accro. Parfois il y a des couples (au sens large, amour, amitié, parents-enfants, etc) qui sont accros mutuellement l'un à l'autre, d'autres fois ce n,est que l'un des deux. Parfois pas d'addiction.

Les chiffres de 90% me paraissent énormes...

Il faudrait définir la notion de "accro". Parce que moi qui ai besoin de beaucoup d'indépendance, je pourrai définir ça comme une personne qui a besoin de me voir plus de 4 jours par semaines, qui veut tout le temps être calinée etc... quelqu,un qui est accro elle aussi, aura une autre définition...

[DizzyDance]

Tout le problème. Quand on est accro, il y a aussi un déni de cette réalité-là. Si j'avais dit la source de cette affirmation, c'est que la personne avait pu voir sur pièces ce qui se passe.

ABBC3_OFFTOPIC

Maintenant, est-ce quelque chose de relatif, lié par exemple à une catégorie socio-professionnelle, ou quelque chose d'absolu, un invariant sociologique au même titre que le tabou de l'inceste?

Divagations, certes.

Mais la vraie question reste. Et d'autres questions sont dans l'antichambre.

[Mélancolie]

Peut-on être accro à quelqu'un comme à une substance ou une habitude? Est-ce que cette dépendance en attire une autre, réciproque? (la pilule d'ecsta ne sera jamais accro à vous, mais une autre personne peut-elle l'être?) et est-ce que le fait d'être accro à quelqu'un est la règle ou l'exception?

Je demande ta définition de accro.

Mais selon la mienne : 96 % des membres de ce forum ayant posté + de 20 messages est accro à quelqu'un.
ça fait un bon chiffre je trouve.

[Meth en psychose]

La dépendance, la codépendance, tout ça ne sont que des mots qui ne permettent pas d'appréhender la réalité de façon pertinente.
Il y a toujours une forme de dépendance, mais la dépendance n'a rien de malsain. Nous sommes, tous, ici, dépendant au sommeil, à l'oxygène, à la nourriture, à l'eau, au soleil etc... Ça n'a rien de mal. Dans un monde où l'humain cherche l'indépendance, il se heurte sans arrêt à l'ineptie de sa quête, et, frustré, pars dans de longues tirades sur la dépendance, sous-entendant "les relations c'est mal". Tout ça est faux.
La dépendance, comme la codépendance, n'est un problème qu'à partir du moment où elle vire malsaine.

[invite]

Mais selon la mienne : 96 % des membres de ce forum ayant posté + de 20 messages est accro à quelqu'un.

Tu voudrais bien expliciter please ? Comment tu fais pour trouver ce chiffre ? (Je précise, ça m'intéresse vraiment, c'est absolument pas agressif, septique ou quoi).