Le premier qui cite Shakespeare, je lui casse les genoux.
Posté : dim. 5 janv. 2014 16:31
Être, d'accord. D'aucuns diront que c'est grosso modo le synonyme d'exister. Ok, mais exister comment ? Par quoi et sous quel "costume" ?
Certains se complaisent à se définir par des adjectifs, leurs activités, leurs caractéristiques, leur statut social, ou leur degré de souffrance. Ces derniers craignent même parfois d'abandonner leur souffrance de peur d'être un autre. Mais est-ce que cela suffit-il à se définir ? Notre nom ne nous définit pas je crois, c'est juste une étiquette, mais au même titre que les exemples susnommés, juste quelque chose qui justifiera notre place au cimetière, pour faire beau sur la pierre et tout le bordel. (J'en profite pour passer un message à mon croque-mort : cimetière fumeur s'il te plaît mec !) Être Teddy, ça ne veut pas dire grand chose.
Pendant longtemps pourtant (rimes dans ta face), j'ai fait l'erreur de penser savoir. Pour moi, j'étais mes connaissances. Par cela même, j'ai acquis un peu de culture, pour être. Jusqu'à ce que je me rende compte, que ce n'est pas être, c'est juste savoir. Et même pas tout en plus. Juste rien, et tout le reste.
Des psychanalyses prétendent que nous sommes les réminiscences de notre enfance. Pourquoi pas ? Mais est-ce suffisant ?
Alors comment se construire notre propre identité ? Ne pas être Zelig*, qui n'est pas ? Comment ne pas être juste "le type qui apprend le russe" ? Ou suis-je peut-être encore trop jeune pour être quelqu'un.
Vous, êtes-vous ? Êtes-vous vous ?
*Google : Zeling + Woody Allen. Pour ceux qui n'ont pas la référence.
Coucou la fille avec un chat que je vois ce soir. Coucou le bordelais trop badass dans Ogame. Coucou le suisse que je n'ai vu qu'une fois.
Certains se complaisent à se définir par des adjectifs, leurs activités, leurs caractéristiques, leur statut social, ou leur degré de souffrance. Ces derniers craignent même parfois d'abandonner leur souffrance de peur d'être un autre. Mais est-ce que cela suffit-il à se définir ? Notre nom ne nous définit pas je crois, c'est juste une étiquette, mais au même titre que les exemples susnommés, juste quelque chose qui justifiera notre place au cimetière, pour faire beau sur la pierre et tout le bordel. (J'en profite pour passer un message à mon croque-mort : cimetière fumeur s'il te plaît mec !) Être Teddy, ça ne veut pas dire grand chose.
Pendant longtemps pourtant (rimes dans ta face), j'ai fait l'erreur de penser savoir. Pour moi, j'étais mes connaissances. Par cela même, j'ai acquis un peu de culture, pour être. Jusqu'à ce que je me rende compte, que ce n'est pas être, c'est juste savoir. Et même pas tout en plus. Juste rien, et tout le reste.
Des psychanalyses prétendent que nous sommes les réminiscences de notre enfance. Pourquoi pas ? Mais est-ce suffisant ?
Alors comment se construire notre propre identité ? Ne pas être Zelig*, qui n'est pas ? Comment ne pas être juste "le type qui apprend le russe" ? Ou suis-je peut-être encore trop jeune pour être quelqu'un.
Vous, êtes-vous ? Êtes-vous vous ?
*Google : Zeling + Woody Allen. Pour ceux qui n'ont pas la référence.
Coucou la fille avec un chat que je vois ce soir. Coucou le bordelais trop badass dans Ogame. Coucou le suisse que je n'ai vu qu'une fois.