Parce que la société DOIT quantifier la violence, au moins pour deux applications très précises.Caramel2 a écrit :Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas juste partir de l'individu et de son ressenti, et se dire que si lui l'a vécu comme étant très grave, alors c'est très grave pour lui. Sans chercher plus loin dans la gradation.
1) Quand les violences physiques ou mentales peuvent être des délits, le tribunal devra alors statuer sur la peine du tourmenteur ainsi que du montant en argent perçu par celui qui a subi ces violences.
2) Sans aller jusqu'au tribunal, les assurances remboursent ou dédommagent par rapport à la différence entre l'individu diminué et l'individu "normal" (qui n'existe pas, mais qui est une hypothèse statistique permettant de quantifier cette dite différence)
Mais je suis tout à fait d'accord avec toi sur un point. Ignorer la souffrance que l'on subit ou que l'on fait subir est une forme insidieuse de violence (D'ailleurs, dans le premier cas, quand on agit malgré sa souffrance ne se dit pas "Se faire violence"?). Et cette violence, si elle est intériorisée par celui ou celle qui en est la victime, rend caduc tout travail basé sur la différenciation de soi par rapport aux autres, la perception de son corps, l'affirmation de soi et la volonté de ne plus subir.
À MON AVIS