Le petit mot découvert aujourd'hui

[Meth en psychose]

Ici, ce sera pour le mot (ou les mais pas trop) que vous découvrez aujourd'hui.

Pour ma part ce sera stercoraire
'qui pousse sur des excréments'.

Bon, y a plus ragoûtant. Mais j'aime bien.

[Anyway]

Okay, je triche. Pas découvert aujourd'hui. Mais dernier découvert:

zinzinuler.

Verbe pour parler du gazouillement en trilles de certains petits oiseaux chanteurs, comme la mésange et la fauvette.
(On se limite souvent à ces deux-ci, mais j'imagine qu'on peut étendre le champ.)

[Anyway]

[tabs][tabs:Baudelaire]Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines,
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,

Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu’un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chaînon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;

Être maudit à qui, de l’abîme profond
Jusqu’au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne réponds !
— Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,

Foules d’un pied léger et d’un regard serein
Les stupides mortels qui t’ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d’airain !
[tabs:Mots découverts]Aquilon:
Dans la mythologie romaine, Aquilon (Aquilo en latin) est le dieu des vents septentrionaux( Nord), froids et violents.


le tympanon:
Instrument de musique à cordes de laiton appelé aussi cymbalum.
Et voici ce que dit wikipédia: Le tympanon est un instrument de musique de la famille des cithares sur tables qui se présente sous la forme d'une caisse trapézoïdale. Un certain nombre de cordes, parfois réunies en divers chœurs, sont tendues sur la table d'harmonie. Le son est produit en frappant les cordes à l'aide de mailloches.

Le terme « tympanon » tire son origine du verbe grec correspondant à l'action de frapper du haut vers le bas, et par extension, sur une corde vibrante.[/tabs]

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Colophon

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Le colophon désigne la note finale d'un manuscrit ou d'un livre imprimé, principalement pour les incunables.

Le colophon ne tire pas son origine de la cité grecque Colophon mais vient du grec ancien κολοφών : « couronnement, achèvement ». Ce sont les humanistes qui ont popularisé ce terme.
La « marque rouge » de Fust et Schoeffer.

On retrouve dans le colophon les indications suivantes :

* le nom de l'auteur ;
* le titre de l'ouvrage ;
* le nom de l'imprimeur ou de l'éditeur ;
* le lieu et la date d'impression.

Il peut s'agir également d'un dessin, d’un symbole ou d'une devise. Le colophon disparaît au profit de la page de titre, laquelle reprend les mêmes indications mais cette fois-ci en tête d'ouvrage. Le colophon moderne est appelé « achevé d'imprimer ».

[Mélancolie]

Bon je l'ai su il y'a longtemps donc je l'ai redécouvert aujourd'hui et il faut absolument que je le fasse partager :

Gourgandine :
[Nom féminin - familier et vieux - (mot dialectal, de gourer et gandin)]
Femme de mauvaise vie.

J'adore ce mot.

[invite]

Le nadir (de l'arabe : nazir).
Définition de ma prof de litté : c'est le point imaginaire opposé au zénith, une sorte de gouffre.

J'hésite à chercher la vraie définition, parce que j'aime bien l'idée.

[Anyway]

[tabs][tabs:Mica]Du mica (lien wikipédia).
Famille de minéraux, constituant du granit. Le mica a une propriété isolante.
Deux séries: mica blanc, et mica noir (gris)[tabs:Découvert dans la Symphonie en blanc majeur de Théophile Gautier]Symphonie en blanc majeur

De leur col blanc courbant les lignes,
On voit dans les contes du Nord,
Sur le vieux Rhin, des femmes-cygnes
Nager en chantant près du bord,

Ou, suspendant à quelque branche
Le plumage qui les revêt,
Faire luire leur peau plus blanche
Que la neige de leur duvet.

De ces femmes il en est une,
Qui chez nous descend quelquefois,
Blanche comme le clair de lune
Sur les glaciers dans les cieux froids ;

Conviant la vue enivrée
De sa boréale fraîcheur
A des régals de chair nacrée,
A des débauches de blancheur !

Son sein, neige moulée en globe,
Contre les camélias blancs
Et le blanc satin de sa robe
Soutient des combats insolents.

Dans ces grandes batailles blanches,
Satins et fleurs ont le dessous,
Et, sans demander leurs revanches,
Jaunissent comme des jaloux.

Sur les blancheurs de son épaule,
Paros au grain éblouissant,
Comme dans une nuit du pôle,
Un givre invisible descend.

De quel mica de neige vierge,
De quelle moelle de roseau,
De quelle hostie et de quel cierge
A-t-on fait le blanc de sa peau ?

A-t-on pris la goutte lactée
Tachant l'azur du ciel d'hiver,
Le lis à la pulpe argentée,
La blanche écume de la mer ;

Le marbre blanc, chair froide et pâle,
Où vivent les divinités ;
L'argent mat, la laiteuse opale
Qu'irisent de vagues clartés ;

L'ivoire, où ses mains ont des ailes,
Et, comme des papillons blancs,
Sur la pointe des notes frêles
Suspendent leurs baisers tremblants ;

L'hermine vierge de souillure,
Qui pour abriter leurs frissons,
Ouate de sa blanche fourrure
Les épaules et les blasons ;

Le vif-argent aux fleurs fantasques
Dont les vitraux sont ramagés ;
Les blanches dentelles des vasques,
Pleurs de l'ondine en l'air figés ;

L'aubépine de mai qui plie
Sous les blancs frimas de ses fleurs ;
L'albâtre où la mélancolie
Aime à retrouver ses pâleurs ;

Le duvet blanc de la colombe,
Neigeant sur les toits du manoir,
Et la stalactite qui tombe,
Larme blanche de l'antre noir ?

Des Groenlands et des Norvèges
Vient-elle avec Séraphita ?
Est-ce la Madone des neiges,
Un sphinx blanc que l'hiver sculpta,

Sphinx enterré par l'avalanche,
Gardien des glaciers étoilés,
Et qui, sous sa poitrine blanche,
Cache de blancs secrets gelés ?

Sous la glace où calme il repose,
Oh ! qui pourra fondre ce coeur !
Oh ! qui pourra mettre un ton rose
Dans cette implacable blancheur ![/tabs]

[DizzyDance]

zététique.

Ça va faire mal