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contrôler ses rêves

Posté : mer. 28 déc. 2011 12:25
par manu
il a pas tort..
perso, entre 11h et 3h de l'aprem je suis sur d'aligner 2/3 rêves pas très agréables

j'en déduit qu'ils te reveillent ou que tu es dans un sommeil plutot léger et là c'est plus marrant puisqu'il y'a moyen de se reveiller dans son rêve et d'influer dessus, si par exemple tu reves/cauchemarde, t'en aperçois essaye de litteralement sauter de ton lit, sauf si tu es dans un amac de survie attaché au flanc de l'himalaya... une fois sur deux le résultat est etonnant

Re: Rêves et autres cauchemars réccurents

Posté : mer. 28 déc. 2011 12:47
par Meth en psychose
là je serai plus circonspect. La modification de rêves est un jeu dangereux dans lequel s'aventurer peut coûter des dégâts de l'esprit. Et le retour à la réalité peut faire mal.

Re: Rêves et autres cauchemars réccurents

Posté : mer. 28 déc. 2011 12:50
par Caramel2
Bah... Perso j'y ai jamais laissé de plumes sincèrement dit.

'fin quand j'arrivais à le faire, parce que c'est plus le cas, à mon plus grand dépit !

Au contraire, je trouvais plutôt chouette de pouvoir faire dévier un cauchemar casse couille qui allait me pourrir ma nuit de sommeil en rêve plus anodin voire agréable.
Ou de pouvoir décider d'aller jusqu'au bout d'un cauchemar, histoire de ne pas le refaire en boucle parce que je connaissais la chute.

Re: Rêves et autres cauchemars réccurents

Posté : mer. 28 déc. 2011 13:00
par Meth en psychose
Bah perso, ça m'a aidé à gérer mes dégâts de dépression, mais je sais qu'à terme ça pouvait faire mal...

Re: Rêves et autres cauchemars réccurents

Posté : mer. 28 déc. 2011 14:17
par DizzyDance
Jodorovsky a expliqué dns un bouquin comment se diriger dans les rêves. Je n'ai pas la référence, par contre.

Il est fou ce Jodo!

Re: contrôler ses rêves

Posté : mer. 28 déc. 2011 14:47
par Meth en psychose
 ! Message de : Métempsychose
le sujet évoluant plus en une discussion sur les bienfaits ou pas de contrôler ses rêves, et Mel considérant que ça sort du cadre de son sujet, qui n'est pas comme gérer les rêves en question, j'ai déplacé les messages.
(note: rappelez moi de poster pourquoi je considère que contrôler ses rêves est dangereux et devrait être restreint à des cas particuliers, notamment en rapport avec Caramel)

Re: contrôler ses rêves

Posté : ven. 30 déc. 2011 17:23
par Caramel2
Métempsychose a écrit :
(note: rappelez moi de poster pourquoi je considère que contrôler ses rêves est dangereux et devrait être restreint à des cas particuliers, notamment en rapport avec Caramel)
ceci est un rappel.

Re: contrôler ses rêves

Posté : ven. 30 déc. 2011 20:21
par Meth en psychose
Ah oui indeed, merci.

J'ai commencé à contrôler mes rêves à l'adolescence. sixième ? Cinquième ? Je ne saurais véritablement le dire. à l'époque, j'avais des cauchemars, dont certains récurrents. Le noir, un hurlement, et comme si tout se recroquevillait sur moi, avec des griffes et des dents pendant le hurlement. Un de ceux qui me réveillait le plus souvent. Le second, course poursuite avec des vampires, jusqu'à ce que je tombe sur le grand qui me mordait et me faisait hurler.
J'ai commencé à contrôler mes rêves comme on de rien n'était. D'abord, j'ai appris à comprendre que j'étais dans un rêve. Je ne contrôlais pas, j'arrivais juste à "agir dans le réel" depuis le rêve. Je prenais mes mains, et je venais ouvrir mes paupières pour me réveiller.
Ce fut la première forme de contrôle. Par la suite, mon cerveau a "triché" ce qui faisait que, quand j'utilisais mes mains pour me réveiller, je ne me réveillais pas. Et là, j'ai appris à véritablement influer sur mes rêves. Je me souviens très bien du premier rêve dans lequel j'ai pu influer, provoquant un orage qui me sauvait, moi & ma famille d'un bûcher sur lequel on était condamné à brûler.
En 3ème, j'ai contrôlé mes rêves de la manière la plus parfaite. Le cauchemar n'avait pas le temps de pointer le petit bout de son nez que j'avais déjà tout modifié. Le vampire devenait un palmier, les zombies des vagues, et moi je me baladais sur une plage.
Je me suis alors laissé aller à apprécier mes rêves. à les apprécier véritablement. à y intégrer des paramètres complètement loufoques, issus de la vie réelle. Tellement plus simple au final. En quelques mois (3ème) j'ai fini par avoir l'envie de dormir, l'envie d'être dans mes rêves, plutôt que dans la réalité. Les rêves, je les contrôle. Ils n'avaient plus de secrets pour moi. Mon cerveau pouvait faire ce qu'il voulait.

Parallèlement, mes rêves gagnaient en intensité à mesure que le temps passait. Je ne me rendais pas compte parce que cette intensité, je la faisais mienne. à la fin de la troisième, j'étais devenu littéralement addict à la modification de rêve, et je dormais énormément. Outre la dépression que je me tapais, clairement, le monde réel perdait de sa saveur face à un monde de rêve dans lequel j'avais lentement commencé à partir. Le schéma, ici, s'était inversé: je ne contrôlais plus mes rêves pour éviter un cauchemar trop insupportable, j'avais lentement, insidieusement, presque subrepticement glissé vers un contrôle par pure envie.
Et puis, avec la seconde, est arrivée la fin de ma dépression, et le fait que j'ai appris à revenir dans le monde "réel", j'ai commencé, petit à petit, à perdre ma faculté de contrôler mes rêves. Je la conservais, bien obligé, vu que j'avais des cauchemars, et qu'il fallait toujours les gérer. Sauf que j'avais moins de force à mettre dans mes rêves, puisque ma journée était déjà mieux remplie.

Ma première année de première a été à ce niveau, la plus angoissante que j'ai eu. Mes cauchemars ont commencé à devenir réaliste. Terriblement réaliste. Plus d'aberrations. Plus de toutes ces petites choses qui font que, lorsqu'on se réveille, on voit qu'on rêvait. Non. Tout ressemblait à des souvenirs. Et quand on commence à avoir des souvenirs glauques, ça craint.

Un rêve a marqué l'apogée de cette époque. On est là, avec des gens de mon lycée (où je me sens très bien NB), et avec ma meilleure amie M. Il y a comme une ambiance angoissante. On doit venir chercher un truc, un diplôme je crois, mais il y a comme une violence dans l'air. personne ne nous regarde, c'est plus comme si, dans cette foule dans laquelle on se fraye un passage, quelque chose veut nous attaquer. Je tourne la tête un instant pour parler à quelqu'un je crois. je me retourne. Elle a franchi la porte, quelques marches derrière moi, et je descend le mini escalier. Elle est là, par terre, le visage en sang, le crane explosé contre un pavé du sol qui s'est fendu sous l'impact.
Ce rêve date d'il y a 8ans environ. Je l'ai restitué de mémoire. Pour donner une idée de la violence du choc, je me suis réveillé en hurlant, et j'ai demandé des nouvelles durant tout le week-end (c'était un samedi) à M. pour savoir si elle allait bien. Ce rêve n'avait AUCUN point absurde. Pas de truc qui cloche, rien. Il était tout ce qu'il y a de plus réaliste, tant dans les réactions des individus, que dans mes réactions, dans les lieux, ou dans tout ce qui se peut être.
Ce rêve date d'il y a 8ans environ disais-je, et je tremble encore en y repensant, et j'ai encore des flashbacks.


J'ai fini par étudier un peu plus les rêves par la suite. Et il s'avère qu'ils sont une soupape de sécurité. un moyen pour le corps d'apprendre, de faire fonctionner son esprit, mais aussi de gérer certaines situations. Comme la fièvre peut être fatal, des cauchemars trop violents font des dégâts psychiques, alors qu'ils sont là pour guérir. Mais faire baisser la fièvre trop, c'est prendre le risque de voir l'infection se propager, tout comme contrôler trop ses rêves.


à mesure que je m'avançais dans le contrôle des rêves, je ne l'ai compris qu'après, ceux-ci sont devenus de plus en plus violents, de plus en plus douloureux, de plus en plus angoissants, pour parvenir à avoir une efficacité malgré le contrôle que j'imposais. Lorsque ce contrôle s'est relâché parce que je me sentais mieux, les rêves ont continué, pendant une petite période, à augmenter en violence, et en réalisme.
C'est pourquoi je conseille fortement de faire attention quand on manipule les rêves. C'est un domaine qui est celui de l'inconscient, et si agir dessus peut être tentant, il convient, à mon sens, d'y faire très attention, et je déconseillerais, personnellement, à ceux qui ont des gros bads d'essayer de contrôler leur rêves, ou alors, je leur dirais de faire véritablement très, très, très attention à ne pas tomber dans un excès de contrôle, excès qui s'institue comme une petite pente douce.

Tous les moyens de gérer sont bons, si tant est qu'on en use avec la parcimonie adéquate. Et tous les moyens de gérer sont généralement aussi addictifs que les problèmes à gérer... et parfois les remplacent.

Re: contrôler ses rêves

Posté : ven. 30 déc. 2011 22:22
par Scholl
Je ne sais plus trop quand est-ce que j'ai commencé à contrôler mes rêves.
Sûrement au début du lycée/fin de collège parce qu'en quatrième je faisais encore tellement de cauchemars que j'étais devenue insomniaque de peur de dormir.
Les plus faciles à contrôler sont les rêves récurrents. Du fait de leur répétition dans le temps, on se les rappelles plus facilement, et pour moi c'est de là que je viens le contrôle. Je m'explique. Je suis très interessée par mes rêves qui sont parfois très impressionnants/réalistes/interessants pour moi. De ce fait, quand je me reveille, je m'efforce de me souvenirs de mes rêves. De me souvenirs des détails, formes, objets, visages etc.. Et grâce à ça, je les mémorise et en dormant, je me suis aperçue que mon subconscient les avait aussi enregistrer.
Il y a un rêve que je fais depuis que je suis petite par exemple. Ma soeur, mon père et moi allons au village. Dans la voiture on s'aperçoit que sur la place, il y a des soldats méchants. Nous sommes à l'arrêt à un feu rouge. Tout d'un coup, je m'aperçois que ma soeur n'est plus dans la voiture. Alors avec mon père, on sort et on la cherche partout à travers la foule qui entourre les soldats. Puis, au milieu des soldats, j'aperçois avec horreur ma soeur. Qui est effrayée et qui ne comprends (elle a 5 ou 6 ans dans ce rêve). Les soldats jouent avec elle comme avec un petit singe. Ils ont tous des sortes de baillonnettes. Ils lui disent de lever le bras droit, elle s'execute et ils rient d'un rire gras. J'assisste à ce spectacle sans pouvoir rien faire, sachant qu'ils vont l'humilier avant de la tuer.
Bref, quand j'ai commencé à contrôler mes rêves, au début de ce rêve mon cerveau se souvenait de ce qui se passait après. Donc quand mon cerveau "s'allumer", avant que ma soeur ne sorte de la voiture, je ferme les portières. Et alors le rêve se transforme et passe à autre chose. (Contrairement à metamorphe, je "n'ameliore" pas le rêve, je l'empeche juste de se réaliser).

Ensuite, j'ai réussi à controler les autres rêves, ceux que je n'avais jamais fait. Ca s'est fait parce que mon cerveau était en mode "on". Il s'apercevait des choses illogiques. Maintenant, quand dans un rêve il se passe quelque chose qui me paraitrait inquiétant dans la réalité, je l'évite. Je ne vais plus dans des ruelles sombres toute seule etc..

C'est pas un contrôle très élaboré, mais vu que la plupart de mes cauchemars sont récurrents, ça tient la route.

Re: contrôler ses rêves

Posté : sam. 31 déc. 2011 01:15
par Caramel2
Le controle que j'avais un temps sur mes rêves était un peu du même genre que celui de Scholl : empêcher une situation angoissante de se réaliser, sortir du parking souterrain où j'allais me faire tuer, tout ca.

Ou alors, au contraire je dirais, je me forçais à rester dans le rêve.
Un temps, un truc qui m'arrivait régulièrement, c'est de faire un cauchemar suffisemment flippant pour qu'il me réveille en sursaut. De me rendormir, et plop, de retourner dans ledit cauchemar, comme si le réveil n'avait fait que mettre le film sur pause, ou le remettre un petit peu en arrière (et que donc je me tape une ou deux scènes à double, comme si c'était dja pas bien assez chiant de me taper ledit cauchemar).
Tant que le cauchemar n'était pas allé jusqu'à son terme, sa "scène finale", pas moyen de passer à autre chose : c'était soit je renonçais à ma nuit de sommeil pour ne pas y retourner, soit dès que je m'endormais, ben hop, on reprenait le film.
Du coup, j'arrivais à me forcer à rester dans mon cauchemar, malgré le flip qu'il m'inspirait, malgré le fait que je sentais mon coeur s'emballer, pour qu'il aille jusqu'au bout, et que je puisse continuer ma nuit de sommeil avec autre chose dans le crane.