Vital

Mel à toujours proclamée que Cannelle était vierge. Mais peut-on être vierge et salope à la fois ? Lançons un débat là-dessus dans la partie débat.

théoriquement on peut aussi baiser une femme sans coucher avec , en lui donnant un rendez vous mais en y allant pas , de ce fait on est aussi une salope (et ça vaut dans les 2 sens) , mais revenons au sujet ^^'

Pourquoi l'écrire ? Pour me plaindre ? Certainement que non. Je suis bien. Je vis bien. Oui, ça me plait davantage que de rester comme une pauvre larve. De se regarder enfler et de regretter les grandes périodes, ses grandes périodes de gloire où l'on se voyait fondre, où l'on avait confiance en soi, où l'on se disait que SOI au moins on savait ce qu'il y'avait d'important, que la volonté est plus forte que tout. Pourquoi je devrais regretter d'y revenir ? ça n'a pas de sens. Je n'ai pas de sens. Ou alors je ne sais pas le(s)quel(s). Je vais où ? Je sais pas. Je fais quoi ? Survivre peut-être. Pourquoi j'y vais ? Ben ça je dirais quand j'y serais.
No sens.
No futur.

Spirale.
Forte.
Volonté.
Faible.
Intensité.
Néant.
Inconnu.
Tétanisée.

Trébucher, c'est pas quelque chose d'étrange. Repartir là-dedans, c'est pas étrange. Mais rappelle-toi bien que ça n'est pas de la force que de faire crever de faim son corps.

Mais je ne crève pas de faim. Je ne lutte pas avec acharnement, mon corps finit par céder. Il se plie à ma volonté. Il ne bronche pas. Hormis quelques vertiges, il ne crie pas ce con. Il accepte, enfin ! Je ne laisserais pas le pouvoir filer une deuxième fois entre mes mains.
Je peux pas... ça, ça n'aurait aucun sens !

C'est ça le problème: quand tu laisses ton ressenti gouverner ta raison, c'est là où tu baisses les bras.

Aucune guerre ne rend glorieux. Aucun pouvoir ne rend heureux. Aucune mortification n'est utile.

Il y a de la torture là-dedans. Et quelque chose assimilable à de l'accoutumance.

Le bonheur te fait paniquer, alors, tu te sabotes.

C'est comme ça que je le vois.

Want it or not, si on ne mange pas, on crève. Que ton corps t'envoie des signaux ou pas, que tu entendes et écoutes ces signaux ou pas, c'est une réalité médicale universelle, qui s'applique à toi comme à tout le monde.

Je ne doute pas du fait que ton corps, bien dressé, ne t'envoie pas des masses de signaux de détresse. Mais il n'en souffre pas moins.

Et quand il commencera à t'en envoyer vraiment - ou que tu recommenceras à les entendre, au choix - les dégats seront possiblement irréversibles.

Donc si tu veux vivre, genre vivre vraiment, pas survivre à l'économie d'énergie, tu n'as pas tellement le choix : manger, c'est obligé.

Et dans ta vie actuelle, je vois pas mal de raisons qui pourraient te donner envie d'avoir cette énergie de vivre pleinement, et de ne pas être diminuée par le manque d'énergie : tes études, ta relation avec Ar., pour ne citer que ceux dont tu as parlé récemment sur le forum.

Pour le coup... A toi de voir où est la priorité au final : garder ce "pouvoir" illusoire sur ton corps ? Ou être en état de réussir tes études et de vivre pleinement ta relation ainsi que toutes les autres choses que tu as à vivre ?

Je peux me passer de manger de trop et vivre une relation. Cela n'a rien d'impossible.
Par contre pour mes études, j'avoue que manger me donne meilleur mémoire et favorise donc la réussite.

Mais entre ma réussite personnelle et ma réussite professionnelle, je balance. Ne puis je avoir les deux ?

Mon bonheur serait de réussir. Partout. D'être irréprochable.

Comme dizzy, je vois aussi ça comme du sabotage.
Tu devrais refléchir à ce qui te fais peur dans le fait d'être heureuse?
Qu'est-ce qui te freine, qu'est-ce que tu ne t'autorise pas?