Vital

On dit souvent que l'AM est l'apanage des adolescents. Personnellement je n'en suis pas si sûre. Je me bornerais donc à une seule question : à quel âge avez-vous commencer l'auomutilation ?

Ca dépend de la définition que l on en fait.

Vous pouvez tout à fait exliquer vos votes. Au contraire, ça m'interesse.

A 13 ans. Mais pas pour autant que je pense que c'est un truc "spécial ado". Selon moi, ça dépend plutôt de la capacité à un moment x de gérer tel événement difficile ou pas. Et généralement (je dis bien généralement) les ados ont moins de ressources pour gérer que les adultes d'une trentaine d'années, qui se sont déjà "construits", en quelque sorte.

J'ai mis "avant 10 ans", mais j'aurais tout aussi bien pu mettre "entre 25 et 30 ans", selon la définition qu'on fait du terme "AM".

J'ai toujours utilisé la douleur comme moyen de gestion des émotions. Dja toute petite, je me griffais ou me mordais quand j'étais très en colère ou très flippée (je me souviens parfaitement d'une phrase de ma mère me disant "ne fais pas ca, c'est les fous qui font ca" parce que, m'étant fait engueuler pour je ne sais plus quoi, elle m'a surpris en train de me griffer les bras à coup d'ongle).

Par contre, pour ce qui est de ce qu'on entend habituellement par "AM", genre se couper ou se bruler, j'avais 26 ans. Bêtement par imitation de mon collocataire de l'époque, qui se coupait. Non pas dans le sens "pour faire comme lui", mais dans le sens "Ca a l'air de le calmer, moi aussi la douleur me calme, let's go", un truc du genre. Et effectivement, j'ai pu constater que ca me calme excessivement bien ^^

Depuis toute petite si on considère que se frapper la tête contre le mur et s arracher les cheveux en fait partie
Pr les cicatrices j ai oublié, après 20 ans pr sur.

Après. , que pr les gens cela soit rattachée a l adolescence cela me semble compréhensible

Ms je pense qu un ado qui se mutile a coups de lames a un rapport au corps et a la douleur particulier, se développant boen avant l adolescence

J'ai mis avant dix ans, parce que un peu comme les autres, depuis ma plus tendre enfance j'avais une grosse tendance à me gratter la peau jusqu'au sang, à me trifouiller le nez jusqu'à ce que ça saigne etc.. Et j'ai réellement commencé l'AM à 11 ans, de façon consciente et de façon intense et de plus en plus bourine. Et comme 11ans, ça me paraissait plus proche de dix que de treize. Je me situe plus dans cette catégorie. Puis j'ai du arrêté l'AM quotdienne vers 15 ou 16 ans. Ma dernière remonte à cette été je crois. Ou peut-être à cet automne.

J'ai commencer à.... bah j'étais en 3ème donc.... 15 ans? par là en tout cas.

J'ai répondu entre 18 et 20. Je dois être tardive, lol, parce qu'au vu des résultats du sondage, je suis la seule.

En fait, j'avais 19 ans, c'était le 12 Mars 2007 (oui, avant j'avais la mémoire des dates).
Je revenais d'un séjour scolaire en Angleterre, mon pays de coeur, où je n'avais pas arrêter de déprimer avec des idées suicidaires que je ne comprenais pas. C'était mon entrée réelle dans les problèmes psy mais je ne le savais pas encore. Jusque là rien de vraiment particulier à noter.
C'était un lundi en fin de matinée, j'avais seulement cours l'aprem ce jour là. Et je sais pas, je tapais des mots comme "mélancolie" et "tristesse" dans Google... et je suis tombée sur un article concernant l'AM. Je me suis dit que je n'avais rien à perdre, alors j'ai été dans la salle de bain démonter un rasoir et faire ma petite affaire sur mes poignets.

C'était le truc con, mais avec le temps je ne regrette pas. Je crois que l'AM, à une période encore pas si lointaine, m'a réellement maintenue en vie.

En seconde, donc 16 ans, je ne sais plus comment j'ai commencé, je ne crois pas avoir quelqu'un le faire avant, ça m'est venu impulsivement, j'avais le compas, j'avais mal et j'avais envie de matérialiser la douleur psychique en douleur physique. En fait avec du recul je me rend compte que chez moi pour dire qu'on a mal et pour légitimer le mal il faut que ça touche le corps de façon concrète, donc dans mon esprit c'était une façon de légitimer mon mal, pas aux yeux de mes parents parce-qu'ils ne l'ont jamais remarqué, mais face aux valeurs qui m'avaient été inculqué.
J'aurais aussi pu mettre avant parce-que je me grattais jusqu'au sang, mais j'ai préfère choisir un moment concret, en l’occurrence c'était début seconde, en octobre 2008.